C’est courageux d’affronter le grand jury de TPMP avec des arguments comme l’article 68, qui prévoit la destitution du président en exercice. Mais cela ne suffit pas. David van Hemelryck a beau être polytechnicien, savoir s’exprimer, résister aux interventions agressives des chroniqueurs qui défendent le Système (qui les a faits larbins du prince des médias), il n’arrive pas à se sortir du piège suivant : Macron a été élu en 2017 et réélu en 2022 par une majorité des Français. Il est donc officiellement légitime.
Or, c’est là que le bât blesse, mais les arguments nécessaires pour dynamiter cette légitimité sont alors plus complexes, et il faut les chercher dans une connaissance fine du fonctionnement du Système médiatico-poltique. En deux mots, maîtriser non pas la politique visible, comme il le fait avec une certaine innocence (tout est fait pour protéger l’exécutif dans la Constitution de 58, d’où la possible dérive tyrannique), mais la politique profonde, comme Poussard. Là, en face de données sérieuses, les chiens aboyeurs d’Hanouna n’auraient plus d’arguments.
Heureusement, l’animateur peut compter sur son commissaire politique, tout droit dépêché du Château, le discret mais efficace Bernard Montiel, l’agent de liaison avec les médias. Lui, n’aboie pas : il évalue le risque. Il se situe à l’écart de la relation entre le maître-chien et ses chiens (ou ses chiennes).
David van Hemelryck ne fera donc pas basculer le Système, il ne fera pas renverser Macron, solidement attaché à son fauteuil par la Banque. Hemelryck finira déchiqueté dans les barbelés et les champs de mines de TPMP, conçus à cet effet.
Cette émission, en apparence démocratique, puisqu’elle donne la parole à presque tous les opposants, officiels ou pas (sauf à Alain Soral), est une mécanique d’extinction de voix dissonante. Passer à travers ces barbelés et champs de mines n’est pas donné à tout le monde. Raoult l’a fait, mais il l’a payé cher en perdant son IHU marseillais.
Il vient accuser et finit accusé
Ce piège à opposants qu’est TPMP est le point de passage entre le Système et les anti-Système. Il est équipé de barbelés et de mines au sol, mais aussi flanqué de tireurs sur miradors, dont le meilleur exemple est Tristan Mendès. Qui lui, n’a pas apprécié l’invitation de DVH :
Mendès et ses clones devraient se calmer, car DVH n’est pas dangereux pour le Système et pour son poste de mitrailleur médiatique. Hanouna ne peut pas ne pas inviter ceux dont l’influence grandit hors médias mainstream, c’est l’intelligence du Système que d’accueillir pour étouffer. Le TPMP d’Hanouna est un boa constricteur.
En focalisant sur l’article 68, qui fait croire que le peuple est souverain – rires dans la salle E&R –, DVH se trompe de munition. Il aurait dû attaquer le jury accusateur sur ce que Mendès dénonce, à savoir Brigitte, Notre-Dame et le faux vaccin. On ne tape pas sur les points forts de l’adversaire, là où la défense est solide. En fin de compte, Mendès est un diffuseur d’idées nauséabondes plus efficace !
Cliquez sur David pour voir l’émission du 11 septembre (un symbole)
Journaliste mainstream (à 7’55) : J’ai vécu les 3 dernières semaines du régime irakien, sous Saddam Hussein.
DVH : J’ai donné les images à Cyril Hanouna, où j’ai été tabassé parce que j’étais assis.
Journaliste mainstream : C’est pas ça une dictature monsieur, vous connaissez pas la dictature. Une dictature, vous voyez, quand chuis arrivé en Irak, j’ai travaillé avec des gens qui avaient 30 ans.
DVH : Celle de Macron est très subtile.
Journaliste mainstream : Non, non, c’est pas une dictature, c’est une démocratie.
DVH : Les Gilets jaunes qui ont perdu un œil, c’est normal, ça ?
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