Vous avez peut-être reçu comme moi des messages alertant sur un projet de l’OMS qui inquiète beaucoup de monde, évoquant une dictature sanitaire mondiale. Personnellement, je suis sans doute naïf, ce projet ne m’inquiète pas autant dans sa rédaction actuelle, ma seule inquiétude venant de ce que nos gouvernements en feront. Je serais par contre plus inquiet pour les premiers visés : les pays les moins développés, ce sont eux qui ont le plus à craindre.
Quand je dis plus à craindre que nous, c’est un euphémisme, car nous on est en plein dedans, difficile de faire pire de la part de l’OMS. Un bon exemple est celui de l’État indien de l’Uttar Pradesh (240 millions d’habitants), qui n’a pas suivi l’OMS pour traiter sa vague delta, avec l’utilisation massive d’ivermectine et 3% seulement de vaccinés, et qui s’en est très bien porté, contrairement à nous.Quel est donc ce projet ? C’est le CA+ de l’OMS, ce nom me laisse perplexe. Convention, Accord ou autre (+), ou Chiffre d’Affaires + ? Le voici, en Français. 35 pages, la lecture est fastidieuse, car le principe de la confiture est bien exploité : moins on en a, plus on l’étale. En effet, des intentions, fort louables, sont répétées 10 fois tout au long du projet, concernant une couverture santé « universelle » qui lutterait contre les discriminations, « constituant l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale, et que les divergences en matière de développement », sans oublier plus loin « l’égalité des genres ».
L’OMS met en avant une intention louable de chercher à apporter une couverture sanitaire au monde entier, couverture identique que l’on soit riche ou pauvre, et bien que l’on perçoive leur intention d’en être le maître d’œuvre et de l’imposer de manière dictatoriale, passant au-dessus de la souveraineté des États, mais rien dans ce texte ne permet de l’affirmer.
Quand je dis qu’il y a peu à craindre de l’OMS dans ce texte, c’est parce que l’OMS s’arrête à cette souveraineté, et on perçoit bien ce regret (« l’instrument devrait être juridiquement contraignant «) quand elle cite à plusieurs reprises que « le principe de la souveraineté des États Parties doit présider à la prise en considération des questions de santé publique ».
Je crains plus le futur passeport sanitaire, mais pour ce CA+, ce qu’il faut plus redouter, c’est ce que nos dirigeants feront de ce texte. Quand cela les arrangera, quand ils voudront imposer des mesures contraignantes et stupides, ils les justifieront avec la prise de position de l’OMS, et quand cela les arrangera aussi, ils ignoreront complètement ce texte.
Après 49 points de préambule (résumés ci-dessus en deux phrases), que du blabla pour justifier la rémunération de leur travail, ils abordent le vif du sujet, et recommencent avec le préambule du chapitre 1 : “Le CA+ de l’OMS ambitionne un monde où les pandémies sont bel et bien maîtrisées … jouissance du meilleur état de santé… en se fondant sur l’équité, les droits humains et la solidarité … dans le but de parvenir à la couverture sanitaire universelle, tout en reconnaissant les droits souverains des pays“.
Et on continue : Article 3 « L’objectif du CA+ de l’OMS, guidé par l’équité, l’ambition, les principes et les droits… », Article 4 « 1. Respect des droits,.. 2. Droit à la santé… 3. Souveraineté…4. Équité…5.Solidarité… etc. 17. Rôle central de l’OMS… 18. Proportionnalité ». Je vous l’ai dit : on étale la confiture au maximum.
Article 6 : du blabla concernant la diffusion (facilitation) des médicaments, « évaluant la demande attendue des fabricants et des fournisseurs ». L’Article 7 concerne le vœu de renoncer à la propriété intellectuelle, on a vu les succès de ce vœu avec les prix des vaccins et des commandes massives inutiles mais bien payées. Article 8, on veut accélérer encore les autorisations, comme si cela n’avait pas été trop vite avec des produits autorisés avant d’être éprouvés, et sans connaissance de leurs effets à long terme. On voit bien qui sont les principaux financiers de l’OMS, toujours plus. L’Article 9 suggère plus de fonds publics pour la recherche, en échange d’une transparence sur les prix. Je n’ai pourtant pas entendu l’OMS se plaindre de la transparence des contrats cachés pour les vaccins, faites ce que je dis mais pas ce que je fais. C’est vrai que quand c’est transparent, on ne voit rien, c’est sans doute ce qu’ils ont voulu dire !
Intéressant, le point 5 de cet Article 9, proposant la “création d’un fonds mondial d’indemnisation des effets secondaires“. But non précisé : afin de décharger les laboratoires de ces responsabilités, pour les mettre sur le dos de la population. Gros lapsus amusant dans cet article : « dommages résultants des vaccins utilisés ». Tiens ! Seuls les vaccins seraient utilisés ou donneraient des accidents ? L’OMS ignore les médicaments ? En effet, il semble que ce texte ne concerne que les vaccins !
Article 10, l’OMS veut mettre son nez et participer aux recherches effectuées dans les laboratoires P3 et P4, représentant un danger mondial, au lieu de demander leur suppression. Un jour ils tueront l’humanité avec leurs expériences. Ce n’est pas en participant à ces recherches que l’OMS va empêcher les pandémies. La demande « d’accès aux agents pathogènes et de partage des avantages découlant de leur utilisation » me laisse perplexe quant à sa signification. Des avantages ? J’ai compris plus loin ce qu’étaient ces avantages alors qu’on n’a vu que les désavantages de ces agents pathogènes manipulés : l’OMS veut un « partage juste et équitable des avantages », et demande que « Les produits liés aux pandémies sont fournis à l’OMS sur la base suivante : 10 % sous forme de don et10 % à des prix abordables pour l’OMS ». Il s’agissait de sous, pas de santé !
Ensuite beaucoup de pages de la même confiture de vœux, où on peut relever quand même un Article 17-1.b : « assurer régulièrement une veille et une analyse des réseaux sociaux en vue de déterminer la prévalence et les profils des informations fausses ou trompeuses et ainsi de concevoir des communications et des messages destinés au public et de contrer les informations fausses ou trompeuses et la désinformation, renforçant ainsi la confiance du public ». Ça, il fallait s’y attendre.
Le texte termine enfin avec l’organisation du machin, qui restera un machin avec beaucoup de fonctionnaires internationaux pour le faire avancer, tels les Shadocks.
Ce que j’en retiens : l’OMS prétend que ce texte est là pour tirer les leçons de la dernière pandémie, mais manifestement elle n’a rien vu, ni compris, de ce qu’il s’était passé. En effet elle veut vacciner plus et tout le monde, jusque dans les endroits les plus reculés de la planète, alors que justement, ce sont les pays les moins vaccinés qui ont moins souffert de la pandémie. L’OMS était pourtant présente en Uttar Pradesh pour distribuer des médicaments qui n’étaient pas des vaccins, et elle a pu voir le résultat, avec une disparition deux fois plus rapide de la vague delta, 4 fois moins de morts et une immunité naturelle importante, dans une population pourtant vaccinée à l’époque à 3%. Elle a tous les chiffres mondiaux, ainsi elle peut voir qu’en Océanie, un des pays les moins vaccinés comme la Papouasie-Nouvelle-Guinée, avec ses 3% de vaccinés, affiche 15 fois moins de morts que ses voisins. Voisins qui pour beaucoup, épargnés au début, ont vu les problèmes arriver après la vaccination. L’OMS était aux premières loges partout, mais n’aurait rien vu, ou plutôt refuse de voir. Il est vrai que ses principaux bailleurs de fonds grenouillent dans la sphère Big Pharma.
Personnellement je veux bien accepter ce texte, mais à une condition. Que l’OMS donne l’exemple, les actes devant correspondre aux propos. Pour cela, je propose que le bureau de l’OMS, pour donner l’exemple, aille vacciner et non traiter, le peuple le plus reculé au monde. Il s’agit de l’île de North Sentinel. Si quelques journalistes provax influents pouvaient les accompagner avec leur appareils photos, ce ne serait pas plus mal non plus. Je ne sais pas s’ils en reviendront avec des clichés, mais ce n’est pas le problème. En effet, comme le disait le baron Pierre de Coubertin, le plus important n’est pas d’en revenir, mais c’est d’y aller.
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