Alors que l'utilisation des combustibles fossiles diminue à l’échelle mondiale, le Nigeria, l’Algérie et l’Égypte sont sur le point de dominer le marché africain du gaz naturel, selon un rapport de la Chambre africaine de l’énergie.
De 2023 à 2027, le Nigeria, l’Algérie et l’Égypte devraient contrôler le marché africain du gaz naturel et du gaz naturel liquéfié (GNL), alors que l’utilisation de combustibles fossiles devient impopulaire partout dans le monde, indique le rapport d’août 2023 de la Chambre africaine de l’énergie sur l’état de l’énergie sur le continent.
Selon ses prévisions, l’approvisionnement en gaz naturel de l'Afrique sera de 25,5 milliards de pieds cubes par jour en 2023, ce qui constituera une augmentation de 1% par rapport à 2022.
"L’Algérie, l’Égypte et le Nigeria devraient assurer la majorité de l’approvisionnement en gaz naturel, avec une moyenne de 80% du gaz africain total provenant de ces trois pays", poursuit l’analyse.
Quant aux prévisions individuelles, l’Algérie devrait connaître une croissance de 10 Gpi3/j en 2023 à 11 Gpi3/j d’ici 2027. L’Égypte devrait rester stable à 6,25 Gpi3/j et le Nigeria devrait fluctuer légèrement entre 4,5 et 5,5 Gpi3/j.
D’autres pays africains dans l’arène
Le rapport mentionne également d’autres pays africains qui pourraient devenir des acteurs majeurs sur le marché du gaz naturel. Leur éventuelle croissance pourrait principalement être portée par d’énormes projets menés dans des pays comme le Mozambique, la Tanzanie, l’Afrique du Sud et dans la zone Mauritanie-Sénégal. Les champs en amont, qui fournissent du gaz d'alimentation à l'installation de Soyo LNG, sont également exploités ou ont des partenaires d'intérêt direct en Angola.
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