Avec l’apparition du SRAS-CoV-2, le virus à l’origine du Covid-19, les scientifiques ont mené différentes recherches pour expliquer la différence de la gravité de l’infection chez les personnes contaminées. Trois ans plus tard, ils ont fini par obtenir quelques éléments de réponses. Cela dit, certains mystères persistent.
Marion Carrett a été "testée positive" au COVID à 10 reprises.
En effet, les scientifiques n’ont pas encore compris pourquoi certaines personnes continuent d’attraper le Covid-19, même après plusieurs infections. Comme le cas de Marion Carrett, qui a été testée positive au Covid à dix reprises. Des scientifiques ont examiné les facteurs biologiques et génétiques qui pourraient contribuer à cette vulnérabilité.
L’infection varie en gravité d’une personne à l’autre
Certaines personnes n’ont jamais attrapé le Covid-19 ou n’ont jamais présenté des symptômes après avoir été contaminées par le SRAS-CoV-2.
Mais d’autres personnes sont plus susceptibles d’attraper le virus, c’est notamment le cas d’une femme nommée Marion Carrett, une résidente de Gold Coast, âgée de 51 ans. Selon son témoignage, elle a été testée 10 fois positive au Covid-19. Pour éviter le risque de tomber malade, elle a dû annuler de nombreux voyages interétatiques et outre-mer.
Malgré une cinquième dose de vaccin (la toxicité des injections Covid augmente-t-elle avec le nombre de rappels ? Telle est ici la question), Marion Carrett a décidé d’opter pour le travail à domicile pour éviter une nouvelle contamination.
La question se pose : pourquoi certaines personnes comme Marion sont extrêmement vulnérables au coronavirus, alors que d’autres ne l’ont jamais attrapé ?
Lors d’un rendez-vous avec un immunologiste, Marion a été informée que les infections répétées sont liées à un défaut de son système immunitaire et que pour le découvrir, il faudra mettre en marche un long processus coûteux. Les scientifiques ont essayé de trouver une réponse à cette question, sans vraiment y parvenir. Ils présentent toutefois quelques théories.
En premier lieu, ils évoquent les causes environnementales. Une surexposition au Covid optimise le risque de l’attraper. Plus une personne est exposée au virus, plus elle est susceptible de l’attraper. Les comportements tels que le manque de distanciation sociale, le non-port du masque et la fréquentation de grands rassemblements peuvent augmenter le risque d’infection répétée.
La seconde cause probable de cette vulnérabilité au SRAS-CoV-2, c’est un problème au niveau de la réponse immunitaire. Le professeur Stuart Turville et son équipe de l’Institut Kirby ont mené une étude visant à examiner dans quelle mesure les nouvelles souches du Covid-19 naviguent dans les anticorps préexistants.
Ils ont découvert qu’au fur et à mesure où le corps est exposé au virus, il arrive à mieux comprendre son fonctionnement et il est capable d’ériger des barrières plus performantes. Malheureusement, cela ne se produit pas chez certaines personnes, ce qui explique les infections répétées. Mais dans la plupart des cas, ce sont des individus immunodéprimés, qui ont par exemple suivi un traitement contre le cancer.
Certaines personnes génèrent des réponses immunitaires robustes et durables, tandis que d’autres ne semblent pas répondre aussi efficacement “malgré une vaccination”. À ce sujet, on a déjà signalé les effets néfastes de ces rappels répétés qui pourraient affaiblir le système immunitaire.
Le rôle de l’ADN
Si certaines personnes possèdent une immunité particulièrement robuste, appelée immunité innée, c’est sans doute en raison de leurs gènes. Des recherches visant à comprendre le rôle de l’ADN dans la sensibilité aux infections Covid et le risque de développer la forme grave de la maladie sont en cours. Les scientifiques se penchent sur l’interféron de type 1, une molécule produit par les cellules afin de prévenir l’infection virale.
Selon le Dr Megan Steain, virologue à l’Université de Sydney, certaines personnes ont tendance à produire rapidement et en grande quantité cette molécule, ce qui explique leur forte résistance au virus. Les personnes qui souffrent d’infections au Covid répétées produisent peu d’interféron de type 1.
Des experts, incluant le professeur Tangye, ont essayé de comprendre ce qui bloque la production de cette molécule. Ils ont découvert que des auto-anticorps pourraient empêcher la production d’interféron et paralyser ainsi le système immunitaire. Mais le problème peut aussi être lié à des défauts monogéniques.
Des recherches ont été publiées confirmant des théories antérieures selon lesquelles les personnes du groupe sanguin A couraient un plus grand risque d’infection COVID que celles de type O, en raison de la préférence de la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 pour certaines cellules sanguines.
D’autres études tentent de comprendre pourquoi certaines personnes ont un niveau d’anticorps particulièrement élevé face au Covid. Selon ces études, des patients seraient capables de produire des niveaux élevés d’anticorps, et ne développent pas le Covid-19.
Pour le cas de Marion Carrett, des tests génétiques approfondis et des études coûteuses seraient encore nécessaires pour identifier les défauts spécifiques de son système immunitaire, et il n’y a aucune garantie que des mesures puissent être prises pour y remédier.
Selon The Exposé, les données britanniques avaient montré que les triples vaccinés ont un système immunitaire plus faible que les non-vaccinés. Les effets vaccinaux peuvent-ils être pires que le Covid ? Il est certain que les personnes souffrant d’effets indésirables sérieux devraient être davantage visibles et écoutées. Ce qui est loin d’être le cas, les médias subventionnés préfèrent faire l’autruche et la majorité des médecins ont peur d’être sanctionnés.
Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/07/13/une-etude-explique-pourquoi-certaines-personnes-attrapent-le-covid-19-plusieurs-fois/
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