Il y a quelques jours Bruno Le Maire notre mamamouchi de l’économie à la « vision » de l’avenir acérée, engueulait sur la place publique le patron de Stellantis Carlos Tavares en expliquant qu’il attendait de lui qu’il fasse la même chose que Renault et qu’il fabrique encore plus de voitures électriques en France avec des coûts français, des normes françaises, et aucune des matières premières nécessaires le tout en étant compétitif.
Pour sortir une telle ânerie il faut être énarque.
Et bien notre énarque de Bercy vient de sa faire couillonner aimablement par le président de Renault qui semble particulièrement confiant quant à l’avenir de ses voiturettes électriques.
Un « orage chinois » menace l’industrie des voitures électriques en Europe, dit le président de Renault
« Un « orage chinois » menace l’industrie européenne des véhicules électriques en plein essor, a prévenu samedi le président de Renault, car la Chine domine toujours les matières premières essentielles à la fabrication des batteries pour les voitures zéro émission.
La décision récente de Pékin de restreindre les exportations de gallium et de germanium, deux métaux critiques pour les semi-conducteurs et l’électronique de puissance des véhicules électriques, doit servir de signal d’alerte pour les responsables européens car il montre à quel point l’Europe reste archi-dépendante de la Chine et doit investir massivement dans la construction de sa propre chaîne d’approvisionnement, a déclaré Jean-Dominique Senard dans une interview à Reuters.
« Quand je parle d’orage chinois, je parle de la forte pression aujourd’hui des importations de véhicules chinois en Europe qui se fait au moment où nous parlons », a-t-il dit.
« On est capable de faire des véhicules électriques, mais on est en train de se battre pour assurer la sécurité de nos approvisionnements », a-t-il ajouté, soulignant que la force de la Chine est le fruit d’années d’investissements, dont la réplique se chiffrera en milliards d’euros.
Les restrictions chinoises à l’export et l’escalade de la guerre technologique entre la Chine et les Etats-Unis font planer un risque de nouvelles perturbations et pénuries dans les flux logistiques mondiaux. L’Europe, prise entre deux feux, est aussi contrainte d’étudier des alternatives en cas de scénario noir, a poursuivi Jean-Dominique Senard.
« S’il y a une vraie crise géopolitique, bonjour les dégâts pour des usines de batteries qui sont alimentées uniquement par des produits qui aujourd’hui viennent de l’extérieur. Voilà le sujet », a-t-il dit.
Le développement de carburants alternatifs – comme les e-fuels de synthèse ou l’hydrogène – joueront un rôle crucial en cas de pénurie soudaine de batteries si des matières premières viennent à manquer, a-t-il ajouté.
« C’est en bon industriel besogneux, protecteur de notre société et de nos salariés, mais aussi peut-être de nos clients, que nous regardons s’il y a plusieurs alternatives pour (…) ne pas paralyser le pays parce que, par exemple, on manquerait de batteries », a déclaré le président de Renault aux Rencontres économiques d’Aix. »
Et oui les vedettes de la transition…
Mon Bruno, je sais que côté dilation tu es un professionnel de la chose, mais là sur le marché de la voiture électrique on s’est fait dilaté par les Chinois (j’utilise ce vocabulaire afin d’être compris par l’auteur de grande littérature de Bercy).
Il faut tout de même n’être pas totalement terminé intellectuellement pour vouloir faire une transition énergétique vers l’électrique en n’ayant pas les ressources minières et de matières premières pour la faire, ce que nous savons tout de même depuis des années.
Alors voilà désormais que le président de Renault parle des carburants synthétiques pour éviter les pénuries organisées par la Chine.
Hahahahahahahahaha.
Tout ça pour ça ?
Bande de technocrates godillots.
Source Boursorama.com ici
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.