« Interrogé sur le fait que le chef de l’État ne peut pas se présenter pour un troisième mandat, le macroniste de la première heure dit « regretter tout ce qui bride la libre expression de la souveraineté populaire. » « La limitation du mandat présidentiel dans le temps, le non-cumul des mandats, etc… Tout cela corsète notre vie publique dans des règles qui limitent le libre choix des citoyens. Ça affaiblit notre vie politique en qualité et en densité, et la rend moins attractive », assure-t-il, à l’image de tout un pan de la classe politique, favorable à l’idée d’assouplir certaines contraintes. »
Si je peux rejoindre Ferrand sur certains cumul des mandats, notamment « député/maire » qui permettait d’envoyer à l’Assemblée Nationale des députés qui au moins savaient ce que c’était que de diriger une ville et les contraintes locales de la vraie vie, je pense qu’il est fondamental de maintenir la limite à deux mandats par président, car 10 ans avec le même dirigeant c’est déjà beaucoup et l’alternance est une respiration nécessaire pour la démocratie, et la limitation de la durée du pouvoir d’un président dans le temps est également un contrepouvoir à l’influence d’un seul individu.
Ne pas limiter le nombre de mandats présidentiels c’est permettre la naissance d’un pouvoir autocratique.
Quelle serait la différence avec le régime russe de Poutine que l’on aime tant critiquer mais semble tellement inspirer de désir chez certains membres de la macronie.
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