Publication du Dossier : Comment Réussir sa Désindustrialisation.

L’institut des Libertés essaye quelque chose de nouveau.

Il y a environ 10 ans, nous avons lancé avec Emmanuelle et quelques amis l’Institut des Libertés (IDL pour les intimes).

Pendant ces 10 ans, notre « production » a évolué.

Au début, nous avons fait dans le genre écrit, en publiant chaque semaine des articles rédigés par des contributeurs volontaires, dont votre serviteur.

Dans ces articles nous commentions l’actualité, le plus souvent à la lumière des principes mis à jour par les grands penseurs libéraux du passé. Dans cet effort, nous avons connu un succès honorable, plusieurs dizaines de milliers de lecteurs uniques se présentant par semaine pour lire ce que nous avions écrit.

Il y a environ trois ans, nous avons décidé (quand je dis « nous », je veux dire Emmanuelle) de passer de Gutenberg aux frères Lumières, c’est-à-dire de passer de l’écrit à l’image, grâce aux nouvelles technologies proposées par You Tube.Et là, je dois dire que le succès a dépassé nos espérances. Deux cent soixante mille abonnés, une moyenne de 200000 vues par semaine, création d’une « communauté » qui d’ailleurs a sa mascotte le DAF, rien ne manque à l’appel.

Et donc, « le moment est arrivé «, à nouveau.

Il nous faut franchir une étape supplémentaire, aller plus loin et c’est ce que nous allons essayer de faire, mais cette nouvelle poussée va requérir votre collaboration.

Je m’explique.

A l’IDL nous avons toujours eu un but éducatif.

D’après la Bible, de zéro a vingt ans, l’Homme apprend.

De vingt ans à soixante ans, il applique ce qu’il a appris.

Après soixante ans, il transmet ce qu’il a compris.

Ce qui revient à dire que l’éducation permet la transmission de ce qui a été compris par une génération à la suivante.

Hélas, depuis quelques décennies, l’éducation officielle a brisé cette transmission, le savoir des anciens étant considéré comme inutile, voire dangereux.

Pour moi, cette rupture avec le passé est une erreur monstrueuse dont notre civilisation risque de mourir.

L’IDL n’a donc jamais été rien d’autre qu’une tentative de créer de toutes pièces une petite passerelle qui nous permettra de transmettre à tous ceux qui seront prêts à recevoir ce legs non seulement ce que nous avons appris dans notre jeunesse, mais aussi ce que nous avons compris grâce à une vie d’expérience.

Une transmission de cette nature ne peut se faire que par étapes.

Au début, il faut se concentrer sur la manière dont de nouveaux concepts sont apparus dans l’histoire, ce qui suppose :

1. De d’abord raconter l’histoire des idées.
2. De développer ensuite en quoi consiste les concepts qui sont apparus au travers du temps et comment ils se relient ou s’opposent les uns aux autres.
3. Et enfin de parler de ceux qui ont appliqué ces concepts dans la vie réelle, pour pouvoir juger de leur validité.

C’est ce que nous avons essayé de faire depuis l’origine de l’IDL.

Aujourd’hui, je pense, j’espère, que les lecteurs et les auditeurs de l’IDL ont les bases nécessaires pour passer à l’étape suivante c’est-à-dire qu’’ils doivent maintenant apprendre à utiliser plusieurs de ces concepts à la fois pour traiter un problème plus large.

Pour donner exemple de ce à quoi je pense, j’ai décidé d’analyser dans un ‘’ Dossier Special » l’une des questions qui semble tarabuster les français en ce moment : la désindustrialisation de notre pays.

Pour ce faire, j’utilise un plan très classique.

• Je commence par le constat : y a-t-il eu désindustrialisation ou pas ?
• Si oui, quels ont été les moyens que les responsables ont utilisés pour arriver à ce résultat ?
• Et enfin, je décris les décisions qui ont été prises par les individus responsables et quelles en ont été les conséquences dans la réalité.

Ce document, d’une trentaine de pages sera mis à la disposition des lecteurs sur notre site en même temps que l’interview habituelle du Jeudi 22 Juin dans la série « l’Economie expliquée par mon père «

Dans ce dossier, je reprends un certain nombre de concepts sur lesquels nous avons beaucoup travaillé dans le passé, tel le poids de l’état dans l’économie, le rôle de l’entrepreneur, la destruction de la monnaie par le pouvoir politique, etc… pour atteindre des conclusions qui me semblent pertinentes.

Dans l’interview qui a déjà eu lieu (le 17 juin) et qui sera publiée le 22 juin, je commence par le constat que oui il y a eu désindustrialisation et j’extraie du document le graphique suivant pour en faire la preuve.

Et je continue en décrivant les moyens qu’ont utilisés les incapables qui nous gouvernent pour arriver à ce résultat.

Une semaine plus tard, le jeudi 29 paraitra la deuxième interview, celle dans laquelle je décris l’historique du processus.

Le résumé de cette deuxième partie sera inclue dans le dossier que vous aurez reçue la semaine précédente, ce qui vous permettra de poser des questions sur la première et la deuxième partie pour l’émission qui aura lieu le 29 juin..

Enfin, nous ouvrirons une page sur le site de l’IDL pour que vous puissiez poser vos questions et pour que puissent avoir lieu les discussions, entre vous, et entre vous et nous.

Cela pourrait être le début d’une espèce de » forum de l’économie et de la Finance » où chacun viendrait pour poser ses questions et/ou répondre à celle des autres, l’IDL servant de modérateur.

Et ce forum aura vocation à faire partie intégrante de la Communauté de l’Institut des Libertés.

Si les questions sur le dossier présentées sont très/trop nombreuses pour être traitées le 29 juin, nous organiserons une séance spéciale de questions qui sera tournée fin juin et mise en ligne le 6 juillet.

Bien qu’étant en vacances à partir du début juillet, je m’engage à répondre pendant tout l’été à ceux qui voudront bien nous poser des questions et j’aimerais beaucoup que ce site devienne vraiment un lieu de rencontre pour tous ceux qui intéressent à ce que nous faisons.

Si cette formule a du succès, l’IDL pourrait essayer de faire deux dossiers de cette nature par an, les lecteurs soumettant leurs suggestions pour les sujets à traiter.

Conclusion

Le lecteur aura compris.

Nous allons essayer de passer de la description de relations simples à l’étude de problèmes structurels.

Il s’agit-là d’un saut qualitatif important.

Mon espoir est que cette démarche permettra à chacun des lecteurs de mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent et donc de devenir de meilleurs éducateurs, tant j’espère qu’un jour, eux aussi, ils transmettront ce qu’ils ont appris…

Je ne doute pas du résultat.

Charles Gave

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