Les prix d’avant c’est un peu comme la vie d’avant. Cela ne revient jamais.
L’immense majorité, sans culture historique, sans culture philosophique est allée courir à la piqûre comme d’autres allaient à Canossa. De soumissions, en lâchetés, de petits renoncements aux grands abandons, nous avons progressivement abdiquer nos libertés, notre démocratie, nos pays et nos souverainetés.
La vie d’avant Covid n’est jamais revenue, et les dégâts psychiques des confinements, de la pression politique et vaccinale, des injonctions aussi contradictoires que délirantes (café debout, assis couché, la plage oui, mais en marchant etc) ont rendu les gens fous ou très mal. Pour eux, il n’y a pas de retour à la vie d’avant mais des vies brisées, abîmées et tout cela était évitable.
Pour l’inflation c’est exactement la même chose.
Elle était évitable si nous avions fait collectivement d’autres choix politiques. Non. Nous n’avons pas voulu choisir la paix et la construction d’une solution diplomatique avec une Russie qui se sentait menacée parce que, essentiellement, nous la « menacions » par notre volonté d’extension et de puissance.
Nous aurions pu l’éviter, mais nous avons choisi le chemin de la domination et de la guerre.
La guerre a un prix.
Toujours.
Un prix humain, que pour le moment les Ukrainiens paient pour nous sans parler des pauvres gosses russes qui n’ont rien demandé à Poutine et certainement pas d’aller mourir dans une tranchée d’Ukraine.
Un prix économique et financier toujours très fort, dont nous commençons à peine à partager et supporter le fardeau.
Cela passe par l’inflation.
Toujours.
Une guerre est inflationiste.
Systématiquement.
C’est en creux ce que vient de vous dire Michel-Édouard Leclerc.
« Le président des centres E.Leclerc veut casser le taux d’inflation au second semestre 2023 mais prévient qu’« on ne reviendra jamais au prix d’avant ». Sur le carburant en revanche, il affirme que les prix vont continuer de baisser.
Michel-Édouard Leclerc a évoqué « une réunion de travail » jeudi au ministère de l’Économie. Il réclame un cadre juridique pour « renégocier » des prix à la baisse et vise certains industriels qui ne veulent pas revenir à la table des négociations. « L’année dernière, les distributeurs ont dû encaisser des hausses », a-t-il rappelé.
Grâce à la baisse des matières premières, « l’idée c’est qu’au deuxième semestre, on casse le taux d’inflation. Mais ça ne va pas diviser les prix », prévient Michel-Édouard Leclerc. « Il faut qu’on retourne voir les fabricants », dit-il encore.
En revanche, il estime que la sécheresse en Espagne aura un impact sur le prix des fruits et légumes. « Ça sera l’occasion d’acheter des légumes français. »
Alors après l’inflation Covid, la pandémie ayant eu bon dos, vous avez eu l’inflation liée à la guerre en Ukraine qui a eu le dos large.
Préparez-vous à la nouvelle phase de la propagande.
La sécheresse et la guerre de l’eau !
Il fait chaud l’été, alors forcément, cela va faire monter les prix, terriblement, effroyablement.
Et vous paierez.
Cher.
Toujours plus cher .
Il n’y aura pas de retour à la vie d’avant tant que nous laisserons faire les plans mercantilistes d’une petite élite dont nous ne sommes que la contrepartie financière et le cheptel qui doit être tondu toujours plus court pour que leurs profits soient toujours plus élevés et leur puissance toujours plus grande.
Si vous comprenez ce message, vous êtes la résistance.
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