On n’est ni un 1er avril ni dans la journée de la Vanne. On est bien à l’Hidalgoland, cette enclave du Macronland, avec ses lois LGBT spéciales et ses habitants étranges qui vous insultent en vous frôlant à vélo. Pourtant, on croyait les bobos intersexes gentils, antiracistes... Attention, dégager les SDF en corner à l’Ouest, c’est pas du racisme, c’est une mesure d’hygiène sociale. Mais n’accablons pas Hidalgo, qui a déjà fort à faire avec les pillages de tombes...
Notre anti-hidalguisme primaire nous a aveuglés : c’est bien la Macronie qui est à l’origine de cette idée de regroupement à l’Ouest.
Las, la Bretagne n’était déjà pas très contente de se faire fourrer des migrants par milliers dans le gosier, et voilà que Paris, la capitale honnie, surtout depuis les événements des années 1790 [1], lui envoie ses superpauvres !
En Orwelland, il faut tout retraduire. Les puristes apprécieront les éléments de langage du pouvoir, repris sans trop d’émotions par Le Figaro :
L’exécutif a demandé aux préfets de créer des « sas d’accueil temporaires régionaux », afin de « désengorger les centres d’hébergement » d’Île-de-France à l’approche des JO 2024. À l’approche des Jeux Olympiques, le gouvernement veut inciter des milliers de sans-abri, principalement des migrants, à quitter la région parisienne pour la province, arguant de la baisse du nombre d’hôtels prêts à les héberger.
Sans déconner, la novlangue des têtes d’œufs des conseillers du gouvernement, on la croirait tout droit sortie des services d’Eichmann en 42, le type qui gérait par rail les déportations des juifs, des ennemis politiques et des éléments asociaux en Europe sous le IIIe Reich. Le ministre du Logement, Olivier Klein (rien à voir avec Monsieur Klein, le film), estime qu’il y a 5.000 chambres à récupérer, surtout au prix où elles seront louées à ceux qui peuvent se permettre de voir des épreuves à 1.150 euros (pour le pack hyper premium). Les places pour les pauvres seront comprises entre 24 et 50 euros.
Comme toujours, la Bretagne renâcle (alors qu’elle vote Macron en masse), et notamment Bruz, une ville de 18.000 habitants. Son maire argue que l’emplacement prévu (par le préfet) pour les asociaux est « indigne », car il est « pollué par des hydrocarbures et des métaux lourds ». Argument foireux : les SDF parigots vivent bien en deçà de ces normes d’hygiène, donc ça leur ira très bien. Les Bruziens devraient faire la fête aux nouveaux arrivants, comme pour les migrants footballeurs d’Argy.
On rappelle toutefois à la Macronie, à Hidalgo, aux préfets, et surtout aux maires punis par cette décision hiérarchique, que l’édile de Saint-Brévin a connu quelques petits pépins depuis qu’il a voulu accueillir son paquet de migrants. Et que depuis, des croix celtiques fleurissent ici et là, dans le paysage... Le journal L’Humanité s’en émeut :
Notes
[1] Clisson, située sur la rive gauche de la Loire, fait partie de la Vendée militaire.
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