Les médias lancent un appel désespéré, appelant la fin de La Niña pour nous vendre prématurément le prochain El Niño
La rhétorique ne ressemble à rien de ce que j'ai jamais vu, l'incitation au réchauffement est à l'honneur et tous les médias suivent consciencieusement les instructions du GIEC. Ces charlatans patentés ont patienté pendant trois ans, attendant la fin de La Niña (refroidissement qu'ils affirmaient auparavant impossible) et maintenant ils sautent tous sur le tout premier aperçu d'un réchauffement océanique.
C'est en effet le tout début, les températures de surface de la mer, dans l'océan Pacifique tropical, viennent à peine de franchir le seuil minimum des température d'El Niño, que les médias crient déjà au loup, avec des communicants qui courent sur tous les plateaux TV afin d'attiser une peur sans précédant.
L'horloge est maintenant fermement réglé sur onze heures :
"Une "hypermenace" terrifiante à venir, alors que le risque d'El Nino augmente", c'est ainsi que news.com.au a choisi de rendre compte de ce cycle tout à fait naturel.
Et de la même manière que le COVID, ces gros titres pourraient être considérés comme les premiers coups de bélier, afin de créer et d'attiser des peurs apocalyptiques, visant à terrifier les masses pour qu'elles acceptent une future privation des quelques libertés qui leurs restent encore.
"Au nom de la sauvegarde de la planète."
En prenant les données des agences gouvernementales au pied de la lettre, ce qui reste une une grande question, compte tenu de leurs antécédents de malfaisance avérée, rien d'alarmant ne se produit pourtant. Les prévisions officielles ne sont toujours pas plus claires quant à savoir si un El Niño se développera, sans parler de sa puissance potentielle ; et bien que tous les signes soient là, il y a encore de nombreuses inconnues impliquées dans ce phénomène.
Les chercheurs de la communauté ENSO sont bien conscients des défis des prévision au printemps, en particulier en ce qui concerne les prévisions d'El Niño. Cela se résume à l'incertitude de deux des principaux ingrédients à l'origine d'El Niño :
1) Au printemps, il est difficile de savoir si les anomalies de vent de surface d'ouest en est à travers l'océan Pacifique tropical se poursuivront tout au long de l'été et persisteront assez longtemps pour renforcer le développement d'El Niño.
2) La chaleur dans le fond de l'océan Pacifique tropical est un précurseur nécessaire à El Niño, mais elle n'est pas toujours suffisante.
En termes simples : si les anomalies de vent d'ouest en surface disparaissent, El Niño peut ne pas se déclencher, et nous ne pourrons le voir qu'après la fin de l'année ; au milieu du printemps/été, les scientifiques ne peuvent pas encore prévoir ce qui va se passer.
Deuxièmement : les chercheurs se penchent sur les "fausses alarmes El Niño", qui sont des événements El Niño qui ont été prédits avec confiance en raison de la chaleur dans l'océan Pacifique tropical, mais qui ne se sont pas matérialisés pour une raison ou une autre.
La figure ci-dessous montre neuf prévisions ENSO différentes, faites au cours des derniers mois d'avril avec des températures de surface de la mer supérieures à la moyenne.
Sur les neuf mois d'avril les plus chauds, seuls quatre ont développé El Niños. Les
chercheurs ont correctement prédit que trois d'entre eux ne
deviendraient pas El Niño, mais deux (1990 et 2014) devaient normalement devenir El Niño, mais ne se sont pas formés.
Il
convient également de noter que si les données de température de
surface de la mer en avril montrent effectivement des signes d'émergence
d'un signal El Niño, dans le même temps, l'indice PDO est le plus bas de
tous les mois de printemps depuis 1956. Ce contraste est très frappant
et très inhabituel.
Il convient également de tenir compte des affirmations du professeur David Dilley, qui s'attend à un changement majeur dans la façon dont El Niño influence les conditions météorologiques mondiales, en conjonction avec la fin de la phase chaude de 42 ans de l'Atlantique Nord et son retour à une phase d'eau plus froide, qui persisteront pendant les 30 prochaines années.
Conclusion
La question demeure : si les prévisions de printemps sont un tel défi, alors pourquoi la propagande est-elle si haussière, pourquoi les médias mettent-ils le paquet sur la probabilité d'un El Niño ?
Selon mes estimations, c'est parce que ce cycle de réchauffement naturel est pratiquement tout ce qui leur reste. Ils se sont attaqués au triple creux de La Niña, que leurs modèles ont qualifié d'impossible, et n'ont rien eu à se mettre sous la dent depuis le pic de température de 2016, qui a coïncidé avec le dernier El Niño, avec des températures mondiales en baisse de 0,52°C depuis lors, selon les dernières données satellites NASA/NOAA (jusqu'en mai 2023).
Et comme l'a récemment déclaré la NOAA, laissée à l'écart de la propagande : "Alors que les précurseurs du Pacifique tropical d'El Niño sont actuellement évidents ce printemps, il existe une incertitude sur les prévisions qui ne disparaîtra pas. Rendez-vous cet été/automne, nous verrons si les conditions que nous voyions ce printemps étaient suffisantes pour générer un véritable El Niño.
Les chercheurs de l'ENSO ne savent pas ce qui va se vraiment passer, pas plus que les alarmistes réchauffistes.
Il s'agit d'un "watch this space", a déclaré la NOAA dans son rapport daté du 4 mai.
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