13 avril 2023

Pompes à chaleur : une gêne sonore de plus en plus problématique

Rien ne fonctionne dans la transition écologique actuelle, qui est devenue une religion où nos rituels permettraient de sauver la planète.

Bien évidemment le postulat est déjà totalement faux. Les Français peuvent disparaître, nous pourrions rayer la France de la carte que les Américains et les Chinois dans tous les cas continueront à détruire la planète, ressources et climat, alors si nous pouvions cesser d’être suicidaire !

Les pompes à chaleur si encensées par les DPE pour leurs géniales performances énergétiques sont souvent bruyantes au niveau du compresseur extérieur et dans les zones densément peuplées, évidemment, cela pose de plus en plus de problème de bon voisinage.

Pompes à chaleur : un vacarme intenable pour les voisins

La vente des pompes à chaleur a augmenté de 20 % en un an. Pourtant, pour beaucoup ce n’est pas forcément une bonne nouvelle, notamment pour ces voisins qui se plaignent d’une gêne sonore perpétuelle.

Près de Lyon, une habitante se plaint de la pompe à chaleur de ses voisins. « C’est un bruit continu, comme un frigo ou un compresseur qu’on aurait dans la chambre », lance t-elle. Cette Lyonnaise a enregistré le son avec son téléphone une nuit d’hiver : le bruit a atteint les 48 décibels. Malgré la gêne enregistrée, selon elle, ses voisins ne veulent rien entendre.

Une gêne qui peut être reconnue par le tribunal

En 2022, 7 190.000 pompes à chaleur étaient dans les foyers des Français. C’est 20% de plus que l’année précédente. Elles sont devenues une cause majeure de conflit de voisinage. Selon un expert judiciaire : « Dès lors qu’on a plus de 5 décibels au-dessus du bruit résiduel, c’est-à-dire le bruit sans la pompe à chaleur le jour, et + 3 la nuit, il y a une gêne avérée. » La gêne peut donc être reconnue par un tribunal. Les propriétaires pourraient entre autre avoir à payer les travaux d’isolation acoustique de leur pompe à chaleur.

La rénovation énergétique tourne donc au cauchemar et encore une fois, on se retrouve bien souvent avec de multiples impossibilités.

Soit c’est la zone classée, soit c’est le coût prohibitif par rapport à des loyers très faibles, soit c’est la gêne occasionnée à des voisins.

Bref, tout ceci est totalement ingérable, et quand les investisseurs ne peuvent plus gérer, que font-ils ? Ils investissent ailleurs, surtout dans du 4% sans risque à la banque plutôt que d’avoir du rendement négatif avec l’immobilier, rendement négatif et niveau d’emmerdes très positif.

Charles SANNAT

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