On va bien s’humuser. Le film Soleil vert nous promettait le cannibalisme comme futur. En France c’est le Modem (parti prétendu catho tout de même) qui pousse au crime via une députée ; et BFM euphorique nous apprend que l’État de New York autorise le compost humain. On va donc manger et se chauffer (entre autres) avec de l’humain. Un vieil ami responsable de l’écologie à Avignon un temps me disait que l’on veut dans les hautes sphères malthusiennes et mondialistes remplacer les nitrates comme engrais par l’urine.
On pissera donc à certaines heures et on stockera ; tout cela sera nûment contrôlé. Tout le monde sera content, ayant le nez ailleurs, dans le foot par exemple.
Cela me rappelle qu’avec le Soleil vert du maître Fleischer (on y mange du soylent fait avec de l’humain) le grand film de ma jeunesse était RollerBall avec James Caan mort cette année comme une centaine de grands acteurs (du vaccin ?) : ce film montrait l’addiction affolante pour le sport à la télé. Pour nous qui sortons du mondial de foot…
Oui, je sais, le pain et les jeux…
Mais bon, avec une opinion publique nécrosée, il ne sert à rien de dramatiser, pas vrai ? On en est au point où on (Davos, Wall Street, Bruxelles) demande au troufion de sauter dans le vide, alors pourquoi ne le ferait-il pas ?
Rappel de Wikipédia sur l’humusation :
L’humusation est un néologisme créé en 2014 par ses adeptes de l’époque, principalement belges et français, dont Francis Busigny à l’origine du concept, désignant un processus naturel de transformation du corps des défunts en humus. Ce processus naturel, établi sur le modèle de la vie de la forêt, se déroule sur 12 mois. Il permet de réintégrer le corps humain dans le cycle du vivant et qu’il perpétue la vie, plutôt qu’il soit source de pollution. L’humusation est une alternative écologique aux deux modalités funéraires principales que sont l’inhumation et la crémation.
Mais à ce jour, elle n’est pas encore autorisée, ni en France, ni en Europe.
Le processus recherche d’une part, à procurer un traitement du corps des défunts, une après-mort du berceau au berceau, 100 % soutenable pour l’avenir de l’humanité et la continuité de la vie sur terre, en garantissant la régénération de l’humus dans le respect des défunts et des familles, et d’autre part, à permettre une fixation de CO² , grâce à la plantation d’arbres rendue possible par l’utilisation de l’humus créé.
On poursuit gentiment :
Cette bio-décomposition des dépouilles humaines est faite uniquement sous le contrôle d’humusateurs agréés, dans un lieu clôturé et sécurisé nommé « Humusarium » (centre de mise en humusation).
Pour une humusation réussie, il faut notamment : une butte érigée sur un sol vivant ; un broyat fin gorgé d’eau, avec un bon rapport carbone/azote (du brun et du vert) ; un taux d’humidité suffisant à tout moment ; une bonne aération ; un cycle de douze mois ; du personnel dûment formé pour mettre en œuvre les bonnes pratiques du processus.
L’humusation d’un corps humain produit environ 1,5 m³ d’humus.
Après, pour qu’on n’ait peur de rien :
La quatrième étape est appelée le “cadeau” à la Terre. Douze mois après la mise en humusation, une partie de l’humus obtenu (+/- 1 % = +/- 15 litres) est réinsérée par les humusateurs, selon les techniques agréées, dans de l’humus originel, au sein d’un espace distinct dédié au souvenir et recueillement des proches nommé « Bois du souvenir » pour y faire pousser un arbre en mémoire du défunt.
Mélange donc de religion et de petites économies entre amis (pour
reprendre un film sympa). Nous somme dirigés par des docteurs en magie
noire et de simples toqués ; mais comme nous sommes entourés
d’imbéciles… Greta a fait du bon travail pour acclimater tout le monde à
la monstruosité de la religion écologique et à sa terre-mère.
Venons-en à BFM, toujours aussi enjouée malgré les milliards que Drahi doit au fisc suisse :
New York devient le sixième État à légaliser le compost humain depuis 2019, alternative écologique permettant de recycler son propre corps en compost et de réduire son empreinte carbone.
Transformer son corps en humus pour le bien de la planète. Aux États-Unis, New York devient le sixième État à autoriser le compost humain après la mort, après son autorisation par la gouverneure de l’État Kathy Hochul ce dimanche 1er janvier.
Cette méthode d’enterrement, alternative à la crémation et à l’inhumation, est jugée bien plus respectueuse de l’environnement. Pour se faire, les restes doivent être livrés à une société de cimetière spécialisée dans la réduction organique. Ils ne doivent contenir ni batterie, pile électrique ou implant radioactif.
Le défunt est ensuite placé dans un conteneur réutilisable et semi-ouvert contenant une litière adaptée – copeaux de bois, luzerne ou paille – idéale pour que les microbes puissent vaquer à leurs occupations.
Les cercueils seront interdits, jugés trop polluants. Le reste de cette ordurerie est sur le site de la chaîne préféré des froncés.
Un dernier mot tout de même : dans Soleil vert il y avait complot et on cachait aux gens qu’ils mangeaient de l’humain. Là, mais pas du tout, pourquoi faire ? Relire la documentation sur la fenêtre d’Overton. Tout passe comme à la parade avec une opinion bien préparée.
Nicolas Bonnal
Sources
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