29 avril 2023

Covid : ils ont choisi la mort

Médecin, après 3 ans je n’ai toujours pas compris, et je pense que je ne comprendrai jamais : on a décidé de laisser mourir les patients atteints de covid, on a empêché de les traiter. Un médecin ne laisse pas mourir un patient sans traitement. Un politique ne doit pas ordonner à un médecin de ne pas soigner et laisser mourir des patients sans traitement.

L’Ordre ne doit pas enterrer le serment d’Hippocrate et ne doit pas poursuivre ceux qui restent fidèles à ce serment. On n’exige pas des médecins qu’ils guérissent, mais au minimum qu’ils essaient, qu’ils soignent. Personnellement ma devise a toujours été celle d’Ambroise Paré, chirurgien comme moi : « Guérir parfois, soulager souvent, soigner toujours ».

Oubliés les serments, ignoré Hippocrate, méprisé Ambroise Paré. Il y a eu une décision claire avec deux messages. Un pour les médecins : « ne traitez pas, sinon uniquement avec du Doliprane ». Le second pour les patients, au cas où certains médecins feraient leur travail : « si vous êtes malades, n’allez pas voir votre médecin, cela ne servira à rien. Allez en pharmacie, on vous donnera du Doliprane, et si vous allez vraiment mal, appelez directement le Samu ». 

On n’a rien essayé, on n’a pas laissé essayer, on n’a pas cherché, on a empêché de chercher. On a décidé de laisser les patients sans traitement, jusqu’à ce qu’ils soient à la porte de la mort. On a encombré les hôpitaux, sans essayer de l’éviter.

Notre système de soins, qui a méprisé la prévention pendant des décennies pour ne s’occuper que des soins, a ici, sur ordre politique, interdit de traiter la maladie, pour ne s’occuper que de cette seule prévention, abandonnant les patients déjà atteints. On a tout misé sur le vaccin, OK. Mais un vaccin c’est fait pour empêcher d’attraper la maladie, cela n’est pas et n’a jamais été un traitement une fois la maladie attrapée (une très rare exception : la rage) ! Traitement du covid et vaccin anti-covid sont deux choses différentes, qui n’ont pas du tout la même action, l’un traite, l’autre empêche la maladie, ils sont même complémentaires. Dans toutes les autres maladies infectieuses, sans exception, on vaccine le cas échéant, et on traite toujours, sans aucune incompatibilité entre les deux. Vacciner, envisager de vacciner, n’empêche pas de traiter !

ET POURTANT

Et pourtant des traitements, il y en avait, mais on a tout fait pour que cela ne se sache pas. Il y en a plusieurs, avec plusieurs centaines de publications dans le monde qui sont toutes cohérentes, convergeant vers le même résultat, quel que soit le produit : division par 4 des décès. Tous les médecins, tous les pays qui les ont utilisés ont vu passer cette épidémie comme une mauvaise grippe.

En début d’épidémie, avant qu’elle ne soit officielle, le virus circulait depuis septembre ou octobre 2019. Tous les patients étaient traités avec succès par certains antibiotiques comme l’azithromycine, pensant à des pneumopathies atypiques, qui se faisaient de plus en plus nombreuses. Une fois un nom sur cette épidémie de pneumopathies, ces médecins qui avaient déjà traité des milliers de patients avec moins de 1% d’hospitalisations, y compris chez les très âgés ont voulu communiquer leurs résultats. Ils ont tout de suite été convoqués par l’Ordre des médecins qui leur a demandé de se taire, sous peine de suspension.  Une étudiante en médecine du CHU de Marseille a colligé plus de 5 000 cas pour une thèse, avec 10 fois moins d’hospitalisations et de décès que sous Doliprane. Je lui avais envoyé nombre de confrères. On l’a dissuadée de poursuivre, et elle a changé de sujet de thèse.

Et puis il y a eu l’épisode hydroxychloroquine, avec notre “charlatan” marseillais, numéro un de la spécialité (bien entendu je parle de virologie et d’infectiologie, pas de charlatanisme, terme utilisé par l’Ordre des « médecins »). On a préféré donner plus de crédit à un obscur Mehra qui a bidouillé n’importe quoi dans un garage de banlieue à Chicago pour stopper toutes les études en cours. Nos autorités, ministre en tête, ont été aussi brillants sur ce coup qu’avec les avions renifleurs de pétrole sous Giscard. Un vieux dicton dit que le ridicule ne tue pas, c’est faux, en matière de covid le ridicule tue. Quand notre « charlatan » a été contrôlé par les cerbères de l’IGAS et les apprentis sorciers de l’ANSM, il a proposé aux inspecteurs de contrôler ses dossiers, ce dont ils se sont bien gardés. Il ne fallait pas traiter, donc ne pas savoir. « Cela ne marche pas » est une affirmation, un sophisme, pas un fait.

En ce qui concerne l’ivermectine, la France a été le premier pays au monde à traiter, avec un succès spectaculaire sur les plus fragiles en ehpad. Succès total dans les essais de Charlotte Bernigaud et de Pierre Loué le premier en prophylaxie, le second en thérapeutique. Ils ont bien essayé de reproduire et confirmer leurs résultats dans d’autres ehpads, mais ont essuyé un refus des autorités. L’un s’est présenté le 4 mai 2020 au comité Réacting de l’Inserm avec des fonds et 5 ehpads prêts à l’expérience. Refus. À l’agence du médicament (ANSM) on nous dit qu’il faut plus d’études pour valider, mais dans le même temps on interdit ces études. De qui se moque-t-on ? des patients ? Quand dans un ehpad à l’Isle d’Espagnac un médecin sauve la totalité des pensionnaires avec de l’ivermectine lorsque le virus entre dans l’établissement, la réaction a été claire : il a été obligé de démissionner pour ne pas être poursuivi. Il aurait dû laisser les patients sans soins, et passer au Rivotril si cela allait mal. La guideline de l’OMS sur l’ivermectine reprend le rapport Hill, relevant page 19 quatre fois moins de décès avec ivermectine. Ajouter qu’il faut plus d’études n’annule pas ce constat jusqu’à preuve du contraire.

Le Rivotril, seul « traitement » autorisé pendant un an, parlons-en. Tout médecin, dans sa carrière, a eu des cas qui relevaient de la sédation profonde et mortelle, j’en fais partie. C’est toujours fait en concertation avec tous les soignants du service, et uniquement une fois le feu vert de la famille donné. Surtout dans tous les cas, sans exception sinon c’est une faute grave, ce n’est qu’après avoir essayé tous les traitements possibles et imaginables, jamais en première intention. Ici cela a été fait sans que l’on essaie avant un traitement pouvant sauver le patient. On a décidé de ne pas lui donner la moindre petite chance de guérison, aussi infime soit-elle. C’est inacceptable. De plus souvent sans l’accord ou la présence de la famille, et pas toujours par le médecin traitant.

À L’ETRANGER

Avec le recul, on peut constater que le monde a été divisé en deux. Les pays occidentaux, qui se prétendent plus intelligents que les autres, sachant tout, et les « pays en voie de développement ». Première constatation : globalement, ramené à la population de plus de 65 ans pour éliminer le biais lié à une population plus jeune, les pays les plus médicalisés ont eu 4 fois plus de morts que les pays pourtant moins médicalisés. Seconde constatation, les premiers n’ont pas soigné, les seconds ont laissé soigner. Et là on comprend mieux le résultat.

Rappelez-vous l’OMS qui annonçait une hécatombe effroyable en Afrique, on a vu le contraire. Rappelez-vous l’OMS et la presse occidentale qui annonçaient une hécatombe en Inde avec le Delta. On a vu le contraire, mais rien dans la presse. Contrôlé par l’OMS qui a participé aux distributions (chut..), les États ayant distribué de l’ivermectine ont eu une vague 3 fois plus courte et 4 fois moins de décès que les États qui ne l’ont pas fait.

En Afrique, des chercheurs japonais ont fait un gros travail en mars 2021. Ils ont comparé les 31 pays qui distribuaient régulièrement de l’ivermectine en prévention de l’onchocercose, aux 22 pays non endémiques. Résultat : 8 fois moins de cas et 13,3 fois moins de décès, pour chacune des 3 vagues qu’a connu l’Afrique à l’époque. Tout est dit, et seul un média autrichien en a parlé. Intéressant, ils ont également comparé les taux de vaccination dans les deux groupes : 1,94% dans le groupe ivermectine, contre 12,4% dans le groupe sans. N’oublions pas non plus l’utilisation d’hydroxychloroquine dans les zones de palu.

En Asie, on a cherché, et on a trouvé. De Gaulle aurait dit : « des chercheurs qui cherchent, on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche ». Désolé, des chercheurs qui cherchent, on n’en trouve plus chez nous, mais on en trouve dans les pays plus pauvres. Chez nous on en trouve dans les grands laboratoires, mais ils cherchent le profit avant le résultat.

Pendant que les pays occidentaux interdisaient non seulement de trouver mais aussi de chercher un traitement efficace contre le Sars-Cov-2, faisant confiance aux grands laboratoires pharmaceutiques gangrénés par de multiples condamnations pour fraudes dans leurs résultats et publications, les pays dits pauvres, c’est à dire sans intérêt financier pour les laboratoires pharmaceutiques, ont eu une approche beaucoup plus intelligente. Ils ont cherché dans leur pharmacopée ancestrale, ce qui pouvait être efficace, compte tenu des propriétés pharmaceutiques de chaque produit.

Alors que, chez nous, on bloquait tout, se contentant de chasser la spike, ces pays ont fait ce que l’on nous a interdit de faire : après avoir constaté ce dont le virus avait besoin pour se développer et par quel mécanisme il était toxique, ils ont étudié quels étaient les produits pouvant d’une part empêcher la pénétration du virus et sa multiplication (notamment sur l’ACE2 nécessaire au virus pour pénétrer dans les cellules), et ce qui pouvait contrer ses effets délétères. Ils s’en sont bien mieux sortis que nous avec une mortalité également globalement 4 fois inférieure à la nôtre si on tient compte des plus de 65 ans (sinon c’est 10 à 30 fois inférieure). 

Ainsi, on retrouve nombre de publications au Moyen Orient et en Orient, qui montrent cette recherche intelligente. Contrairement à nous, ils n’ont pas regardé les plantes de leur médecine traditionnelle en tant que plantes, mais en fonction de leurs différents produits actifs. Exemple au Pakistan, avec Ahmed et Jamil, partant du constat que c’était une maladie pulmonaire causée par un coronavirus, et que « « le virus pénètre dans le corps de l’hôte en interagissant avec le récepteur ACE2 », ont très méthodiquement et logiquement recherché dans tous les travaux et les publications antérieurs (187 références) les plantes ayant des composés chimiques ayant des propriétés antivirales (sur ACE2), immunomodulatrices, antipyrétiques.

Résultat de ces recherches, Sohaib Ashraf, a démarré fin avril 2020 une étude ERC « gold standard », Randomisée, Contrôlée, le top de la méthodologie selon nos autorités. 313 patients dans 4 centres. Les cas modérés ont récupéré 6 fois plus vite que dans le groupe placebo, et dans les cas plus graves et hospitalisé, 50% étaient sortis après 6 jours, contre 2,8% dans le groupe placebo, avec 5 fois moins de décès. La publication de l’étude a été bloquée presque 3 ans, il fallait attendre la fin de l’épidémie pour diffuser l’information (février 2023 !).

Avec quoi ont-ils traité ? De la Nigelle ou cumin noir. Son principal principe actif est la thymoquinone, largement étudiée il y a plus de 20 ans par nos laboratoires en raison de ses propriétés antiinflammatoires supérieures à la plupart des produits actuellement commercialisés et sans effets secondaires. Sans doute abandonnée au profit des substances synthétiques brevetables, la nigelle ne l’étant pas.

Du cumin noir ? De quoi faire sourire et se moquer nos pseudo-scientifiques qui ne regarderont pas les résultats. Que les moqueurs n’oublient pas que nous devons encore aux plantes nos traitements les plus efficaces : sans curare, pas d’anesthésie, la morphine qui est le plus puisant des antalgiques vient du pavot, l’aspirine nous vient du saule, l’if a révolutionné la chimiothérapie du cancer du sein, la digitaline pour le cœur vient de la digitale, j’en passe et des meilleurs, sans oublier la pervenche de Madagascar pour traiter les leucémies. Anecdote : la nigelle était très utilisée par Hippocrate dans ses préparations, sous son nom grec de mélanthium.

Et puisque nous sommes à Madagascar, parlons-en. En pleine crise de covid, leur Président, contrairement au nôtre, n’a pas décidé d’emmerder le peuple, mais de le soigner. Pour cela, il les a tous mis à l’Artémise jusque dans les écoles. Résultat, ce pays aux très maigres structures de soins a eu 30 fois moins de morts par habitant que nous. Si on rapporte au nombre de plus de 65 ans, c’est 7 fois moins. Et ne dites pas qu’étant une île ils ont été protégés, car comme tout le monde ils ont eu droit à 7 vagues distinctes. Non vaccinés non plus (8%). Quand la France a tout de suite raillé son traitement via l’ANSM et l’Académie de Médecine, la réponse du Président a été : “ Le problème, c’est que cela vient d’Afrique, et on ne peut pas accepter qu’un pays comme Madagascar, qui est le 163e pays le plus pauvre du monde, ait mis en place cette formule pour sauver le monde ”.

TOUS COUPABLES 

Depuis que le serment d’Hippocrate est imposé aux médecins, le refus de soins a toujours été une faute condamnable et condamnée. Depuis début 2020, le refus de soins est devenu une règle, une obligation, et ce sont ceux qui ont voulu refuser cette attitude qui sont poursuivis et condamnés pour avoir voulu soigner en leur âme et conscience, refusant de ne pas soigner les patients atteint par le covid. Et condamnés par qui ? Justement par ceux qui jusqu’alors étaient chargés de faire respecter ce serment. On retrouve ce reniement à tous les niveaux de l’État. Le président du Conseil Scientifique se plaignait par mail à Fauci (qui a financé la fabrication du Wuhan) qu’il avait du mal à empêcher la montée de l’hydroxychloroquine, et quand on veut convaincre le Président en passant par une de ses ministres pour lui parler de traitement précoce, il lui répond dans le quart d’heure : « le traitement précoce, j’y crois, mais c’est le système qui bloque ». Ne rien faire, à ce niveau, c’est valider.

Ce qui s’est passé n’est pas acceptable. Ce qui a été fait, c’est comme si à l’arrivée du Sida, on avait décidé de laisser mourir sans traitement les malades, en expliquant que c’est pour leur bien. On a assisté à une sorte de génocide des patients atteints, surtout des plus fragiles, qui étaient même refusés par les hôpitaux. En d’autres temps on aurait qualifié cela de crime contre l’humanité, mais les temps changent, la médecine aussi, pas dans le bon sens. La profession, qui a accepté cela, a sa part de responsabilité. En deux ans la profession aura détruit la confiance, il faudra à nos successeurs une génération pour la rétablir, mais pour cela, il faudra commencer par expliquer pourquoi ce choix d’empêcher de soigner. Il y a des jours où j’ai honte d’appartenir à cette profession qui a renié ses valeurs fondatrices.

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