16 février 2023

Une agence israélienne diffusait de fausses infirmations aux Français avec l’aval de BFMTV

L'affaire Rachid M'Barki a révélé l'infiltration d'une entreprise israélienne dans la manipulation électorale et la désinformation. Une information qui arrive alors que les chaînes C8 et CNews sont menacées par la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, de leur droit de diffusion.

La chaîne de télévision BFMTV, dirigée par le Franco-Israélien Patrick Drahi, est secouée par une affaire d’informations biaisées et orientées diffusées sans validation de la rédaction en chef. Après une enquête interne, l’un des journalistes de la chaîne, Rachid M’Barki, a été suspendu par le directeur Marc-Olivier Fogiel pour avoir fait passer des brèves pour le compte de clients étrangers, sans respecter la ligne éditoriale de la chaîne.

L’alerte a été donnée par le journaliste Frédéric Métézeau, travaillant pour la cellule investigation de Radio France, qui a coordonné une enquête internationale, baptisée « Story Killers ». Cette enquête avait pour but de dénoncer les pratiques d’une entreprise israélienne spécialisée dans l’influence, la manipulation électorale et la désinformation. Les journalistes ont infiltré cette entreprise, nommée Team Jorge, qui travaille dans la zone d’activités de Modiin, entre Jérusalem et Tel Aviv, et ont révélé qu’elle avait recruté des journalistes pour diffuser des informations biaisées dans le cadre de 33 campagnes électorales dans le monde entier, principalement en Afrique. L’entreprise affirme que ses interventions ont été couronnées de succès dans 27 cas sur 33.

Celui qui est le cerveau machiavélique de ces fausses information derrière Team Jorge est un certain Tal Hanan. Il dirige deux entreprises, Sol Energy et Denoman, et est décrit comme un spécialiste des explosifs ayant servi dans les forces spéciales de l’armée israélienne et comme ancien officier de liaison de Tsahal. Tal Hanan est titulaire d’un diplôme en relations internationales de l’Université hébraïque de Jérusalem.

Après ces graves révélations, il est maintenant crucial de déterminer si la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, prendra des mesures pour empêcher la diffusion d’informations erronées par BFMTV qui ont trompé les Français sans que les journalistes ou la direction (Marc-Olivier Fogiel) ne réagissent… jusqu’à l’intervention de Frédéric Métézeau, journaliste de radio à France Inter.

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