24 février 2023

Orion 23 : Macron prépare l’engagement de la France contre la Russie

Quand il s’agit de guerre on parle souvent d’engrenages…

Or, il n’y a pas de mécanique aussi bien huilée que le jeu d’engrenages de la guerre contre la Russie !

Merkel, Porochenko, Hollande ont avoué sans honte que les accords de Minsk avaient pour seul but de mettre en mouvement le jeu inexorable des pignons, crémaillères et roues dentées qui ferait de l’Ukraine un bélier dirigé contre la Russie, et donc l’élément déclencheur d’une troisième guerre mondiale.

Ils savaient !

Macron, quant à lui, était le « garant » de ces accords de Minsk. Et il n’a pas alerté la « communauté internationale » lorsque le régime ukrainien, installé par les États-Unis, votait des lois qui rendaient ces accords inapplicables, et donc la guerre inéluctable (loi sur la réintégration du Donbass, en 2018, et la loi sur la langue, en 2019. Nos articles sur le sujet : ici et ici).

Macron savait !  

Mais l’engrènement n’est pas terminé. Des exercices militaires, baptisés Orion 23, viennent de commencer dans notre pays. Cet exercice est « d’une ampleur inédite depuis trois décennies » nous apprend le ministère des Armées. Il va regrouper des centaines de véhicules et jusqu’à 40.000 hommes dont des troupes « alliées » de l’OTAN : Américains, Belges, Italiens et Anglais.

Alors que le contexte international exigerait une action diplomatique et une politique d’apaisement, Emmanuel Macron lance donc, sous le regard de l’OTAN (et celui de la Russie !), un exercice militaire d’une ampleur inédite dont le scénario est un « engagement à haute intensité » dans le cadre d’un « conflit majeur entre États » !  

Aveuglement, bêtise ou goût du sang ? 

Le ministère des Armées nous apprend qu’Orion 23 simule « une Small Joint Opération (SJO) » (sic). Une Small Joint Opération est un concept de l’OTAN qui correspond, en français, à une « opération de coercition majeure ».

Plus précisément, une Small Joint Opération est un engagement multinational coercitif sous la direction d’une « nation-cadre ». Selon les normes de l’OTAN, une « nation-cadre » est une nation qui a les capacités d’agir seule et de faire une « entrée en premier » sur un théâtre d’opération (sous coordination OTAN bien sûr). L’entrée en premier, caractérise, selon le ministère des Armées une « projection de puissance interarmées… dans une zone fortement défendue » ! Cette « nation-cadre » doit également être en mesure d’assurer le commandement d’une force multinationale (et de tenir des fonctions clés, en matière d’information et de communication par exemple).

En fait, Macron se sert de Orion 23 pour montrer à l’OTAN (en clair aux États-Unis) que la France peut parfaitement être une « nation-cadre » dans une opération militaire de haute intensité dirigée contre un État, qui est évidemment la Russie ! Le message que Macron adresse aux américains, et que les Russes entendent parfaitement, est le suivant : « l’armée française est une bonne élève de l’OTAN, elle est soumise et suit bien les consignes de l’Organisation. Elle est prête, Orion 23 va vous le prouver, à « entrer en premier » dans les zones « fortement défendues » par la Russie ! Elle n’attend plus que votre ordre pour le faire ! ».

Dit autrement, Macron signifie aux États-Unis qu’après avoir sacrifié leur dernier Ukrainien, ils pourront sacrifier leurs premiers Français !

Comprenons bien : cet homme, Macron, ne veut pas la paix ! Il a parié sur la guerre (son avenir en dépend) et joue la provocation envers la Russie. Il n’est qu’un rouage dans le jeu des engrenages qui nous mène inexorablement à un conflit armé contre la Russie. Les Français ont dormi durant la manipulation du Covid, ils feraient bien de réagir avant de se réveiller dans une tranchée ukrainienne !

Antonin Campana

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