L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié, mardi 14 février, les séismes qui ont dévasté le sud-est de la Turquie et le nord-ouest de la Syrie de "pire désastre naturel en un siècle" à toucher un pays de la zone européenne. "Nous sommes toujours en train d'en mesurer l'ampleur", a ajouté le directeur de la branche européenne de l'OMS, Hans Kluge, lors d'une conférence de presse. Le bilan de la catastrophe continue de s'alourdir, il pourrait même doubler, a prévenu l'ONU dimanche. Mardi soir, il s'élevait à 39.106 morts : 35.418 officiellement dans le sud de la Turquie, tandis que les autorités en ont recensé 3.688 en Syrie.
Plus de sept millions d'enfants affectés. En Turquie, le nombre total d'enfants vivant dans les dix provinces touchées par les deux tremblements de terre s'élevait à 4,6 millions d'enfants. En Syrie, 2,5 millions d'enfants sont touchés. L'Unicef craint que "plusieurs milliers d'enfants aient été tués".
Enfin de l'aide humanitaire pour la Syrie. Damas a annoncé, lundi, l'ouverture pour une période initiale de trois mois, de deux nouveaux points de passage avec la Turquie pour accélérer l'arrivée des secours. Jusque-là, un seul point de passage, celui de Bab al-Hawa, était ouvert pour accéder aux zones rebelles de cette région. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a salué cette décision du président syrien, Bachar al-Assad, qui "va permettre à plus d'aide d'entrer, plus vite".
Des centaines de milliers de sans-abri font toujours face à la faim et au froid. Selon le gouvernement turc, 1,2 million de personnes ont été logées dans des résidences pour étudiants, plus de 206 000 tentes ont été dressées et 400 000 sinistrés évacuées des régions dévastées.
Le bilan continue de s'alourdir. Au moins 35 331 personnes sont mortes, selon les derniers bilans des autorités, lundi soir. On dénombre 31 643 morts dans le sud de la Turquie, selon l'Afad, organisme public turc de gestion des catastrophes, tandis que les autorités syriennes ont recensé de leur côté 3 688 morts.
De rares survivants. Dans la nuit de dimanche à lundi, sept personnes ont été dégagées vivantes en Turquie, selon la presse, dont un enfant de trois ans à Kahramanmaras et une femme de 60 ans à Besni. Une autre, de 40 ans, a également été sauvée au bout de 170 heures à Gaziantep.
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