21 janvier 2023

Vaccin contre le Covid : la fertilité en danger ?

Marine a 32 ans et son rêve de bébé s’est effondré. Pour elle, tout a basculé à l’été 2021 après une deuxième injection de vaccin Pfizer. Elle a choisi de se faire vacciner pour protéger ses deux parents atteints d’un cancer.

Mais, quelques jours après, des douleurs effroyables dans le bas-ventre lui font perdre connaissance. Elle saigne abondamment, des caillots de sang de la « taille d’une main » la contraignent à troquer des serviettes hygiéniques contre des couches. Elle n’ose plus sortir. Elle reste alitée des jours, en position fœtale, une bouillotte sur son ventre endolori.

Aux urgences, le verdict tombe : elle est atteinte d’adénomyose, une endométriose de la paroi interne de l’utérus. Elle interroge timidement les médecins qui la prennent en charge sur un possible lien avec la vaccination. « Ça n’a strictement rien à voir ! Il faut cesser avec ces théories fumeuses complotistes ! », se voit-elle rabrouée. Après la troisième dose, Marine n’a plus de règles du tout. La jeune femme, qui rêve d’être maman, s’était lancée dans un parcours PMA. Un autre couperet tombe, plus déchirant encore que des règles hémorragiques : une ménopause précoce, à seulement 32 ans.

Mais les douleurs au ventre, sadiques, ne se taisent pas pour autant. Si aiguës que, un beau jour, elle s’effondre, prise de convulsions. Enchaînant les médecins, on lui détecte, cette fois, une arythmie cardiaque et des kystes au cerveau. Marine traîne ses maux, ses interrogations, ses doutes, ses peurs, seule, sur le lino couinant et froid des hôpitaux. Pour le corps médical, elle est seulement trop « stressée », peut-être un peu « surmenée ». Pour clôturer la valse des spécialistes consultés, un psychiatre la diagnostique même bipolaire, elle qui n’en a pourtant aucun des symptômes.

Combien sont-elles, comme Marine, à se prendre un mur d’inhumanité, sinon de déni du corps médical, en pleine face ? À s’entendre traiter au mieux de « stressées », au pire d’ « hystériques », voire d’abominables « complotistes » ? Combien sont-elles alors à préférer se terrer dans le silence ?

Les “ragnagnas”, les “coquelicots”, les “Anglais qui débarquent” sont autant de périphrases, démontrant s’il le fallait le tabou des règles, un “truc de bonne femme” qu’elles doivent gérer en cachette. Au printemps dernier, quelque 10.000 cas de troubles du cycle menstruel post-vaccination Covid avaient été remontés par les centres de pharmacovigilance depuis le début de la campagne vaccinale en France. 

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