Solution Beaune à la crise du transport : les VTC Uber plus chers

Comme tout le reste de la Macronie, Clément Beaune trouve que vous vous déplacez trop. Même en taxi. C’est mauvais « pour la planète ». Il va y mettre bon ordre !

Depuis une vingtaine d’années, c’est au tour de l’Occident de vivre ses années Eltsine : désindustrialisation, démoralisation, débrouille. C’est à ce dernier élément que le processus connu sous le nom d’ubérisation apporte un minimum de transparence et de prévisibilité, en empêchant la société de la débrouille de devenir stricto sensu une jungle.

Mais c’est là trop de confort pour Clément Beaune, qui a lu dans Nietzsche que « ce qui ne te détruit pas te rend plus fort » ; or lui, c’est comme ça qu’il nous aime : forts, virils. Sous couvert de « dialogue social » (un concept assez lunaire, dans un pays qui n’a plus ni classe ouvrière, ni classe capitaliste : seulement des précaires et des rentiers), Beaune a donc décidé de réglementer cette branche d’activité dont le seul intérêt était, précisément, la déréglementation.

Clément Beaune ne prend pas le taxi. Il a son chauffeur. Sois comme Clément Beaune !

Grâce à lui, ayant déjà perdu le professionnalisme du bon vieux taxi à casquette, nous allons maintenant aussi perdre les économies que permettait de faire le recours à « un uber » (en français plus administratif : un VTC). Aussi courte que soit la distance, la course nous coûtera désormais au moins 7,65€ (sans commissions ni taxes).

Incapable de contrôler ses frontières (humaines et commerciales), d’acheter son énergie où il veut, et même de gérer librement sa propre production d’électricité, le pseudo-État non-souverain réputé français conserve au moins, outre une vigoureuse aptitude à taxer, la possibilité d’empêcher ses serfs (jadis citoyens) de se débrouiller trop bon marché entre eux. Et on peut compter sur Clément Beaune, ainsi que sur le reste du gouvernement BDSM de la Macronie, pour faire, de cette possibilité, l’usage le plus ample et le plus profond.

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