Malgré la propagande du "tout-vaccin" massivement entretenue par Emmanuel Macron, le gouvernement et les autorités sanitaires, une lecture attentive des données officielles relatives à la vaccination anti-Covid-19 permet un constat sans appel : les Français qui ont reçu une injection en 2022 représentent moins de 50% de la population totale. Le "passe vaccinal" n’a pas convaincu.
Le 4 janvier 2022, Emmanuel Macron prononçait cette petite phrase : "Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder". Des propos polémiques, jugés par certains comme une véritable provocation, qui ont aggravé la fracture entre les défenseurs de la vaccination anti-Covid et les personnes qui souhaitent davantage de garanties quant au rapport bénéfice-risque des injections. Au lieu d’entendre les tenants du principe de précaution, au lieu de se référer à l’état de la science, le gouvernement a préféré creuser le sillon de la contrainte : le "passe sanitaire" a été transformé en "passe vaccinal".
Omicron Vs Business Plan
Le prétexte pour justifier la poursuite de “l’emmerdement” des non-vaccinés ? Le gouvernement agitait le taux d’incidence record du nouveau variant Omicron (apparu fin 2021) et une énième “vague”, y compris dans la population très majoritairement vaccinée. Si le narratif qui présente la vaccination comme une nécessité pour atteindre "l’immunité collective" prenait l’eau à cause d’Omicron (transmission rapide et gravité potentielle moindre), le pouvoir et les autorités de santé continuaient tête baissée dans la même direction : le tout-vaccin, pour toute la population, sans aucune distinction, au moyen de mesures liberticides.
Le passe vaccinal est entré en vigueur le 24 janvier 2022. Il n’a pas eu la durée de vie escomptée. Peut-être afin de ne pas compromettre la campagne électorale du président Macron, candidat à sa propre succession : dès le 14 mars 2022, la levée du "passe" est réalisée. À partir de l’automne suivant, des doses de rappel à l’aide d’un vaccin "bivalent" sont proposées. Ce dernier est censé protéger à la fois contre la souche "sauvage" de Wuhan, le variant Omicron et ses sous-variants en circulation dès le début de l’année 2022 (BA.2 en janvier, BA.4 et 5 fin janvier, début février 2022).
Le tout-vaccin et le dénigrement des soins précoces
Tout au long de l’année 2022, les médias dits "mainstream" ont relayé ce story-telling focalisé sur la politique de vaccination, toujours présentée comme seule porte de sortie de l’épidémie. Tous les autres soins possibles, comme les traitements précoces (hydroxychloroquine, ivermectine, azithromycine), ont été balayés d’un revers de main, moqués, dénigrés, voire interdits.
Il en fut de même pour des mesures de prophylaxie - pourtant préconisées par l'Académie de médecine - à l'aide de la vitamine D. Le rôle essentiel de cette dernière en matière de prévention contre les formes graves de la Covid-19 avait pourtant été démontré par l’étude randomisée COVIT-TRIAL dès la fin mai 2022 (étude pilotée par le Centre Hospitalier d’Angers qui fut très peu évoquée dans la presse).
Une situation pour le moins étonnante lorsqu’on considère que le dictionnaire médical par excellence, le Vidal, avait confirmé le rôle positif de la vitamine D dans un article daté du 6 mars 2022, avec une description précise des mécanismes biologiques de cette dernière utiles dans la lutte contre la Covid.
Seul FranceSoir avait donné la parole à des spécialistes comme Jean-Marc Sabatier, qui avait compris dès avril 2020 le rôle protecteur de la vitamine D : le directeur de recherche au CNRS et docteur en biologie cellulaire et microbiologie à Marseille avait décrit son implication au niveau du système rénine-angiotensine qui peut être rendu dysfonctionnel par le virus du Sars-CoV 2.
Bilan 2022
Dans ce contexte, il est temps de tirer un bilan objectif de l’intense campagne de "vaccination", plus coercitive que sanitaire, qui a continué en 2022 au vu des chiffres de l’année. Pour faire ce bilan, il suffit de télécharger les statistiques officielles de vaccination, disponibles en ligne.
Le graphique suivant en relation avec ces données indique le nombre d’injections hebdomadaires de "vaccin" contre la Covid-19 contre la tranche d'âge. Clairement, cela s’essouffle depuis le début de l'année 2022.
Le variant Omicron étant réputé peu dangereux et le certificat de rétablissement suite à une infection permettant d’accéder aux zones soumises au passe sanitaire ou passe vaccinal, la donne a été complètement renversée et certains ont préféré l’immunité acquise naturellement par l’infection.
Les jeunes ne veulent plus du vaccin
Les Français se sont détournés de la vaccination. Cela est particulièrement visible chez les jeunes, moins touchés par les formes graves et exposés aux effets indésirables de la vaccination. Fin 2022, environ la moitié des injections ont été réalisées avec la dose de rappel "bivalente" pour le variant Omicron et la "souche d’origine" de Wuhan.
Maintenant voyons quelle proportion de la population a eu recours à la vaccination en 2022. Pour cela, on compare les données aux 31 décembre 2021 et 31 décembre 2022.
Les données donnent la couverture vaccinale par tranches d’âges. Une anomalie apparaît : pour les personnes âgées de 75 à 79 ans, la proportion de personnes ayant eu au moins une première dose de vaccin est passée de 96% fin 2021 à 87,5% fin 2022. Il s’agit d’une baisse de 8,5%. Auraient-elles réussi à se "dévacciner" ?
À première vue, le nombre de personnes de cette tranche d’âge (75-79 ans) ayant eu au moins une dose de vaccin augmente légèrement de 2 190 273 au 31/12/2021 à 2 208 693 au 31/12/2022… mais l’estimation de la population a curieusement beaucoup augmenté, passant de 2 281 972 à 2 523 680 sur la même période !
Voilà qui nous rappelle les statistiques de la DREES faites sur des estimations douteuses du nombre de non vaccinés. Pour éviter cet écueil, on prendra la population estimée au 31/12/2022 et on regardera uniquement le nombre cumulé de doses par type :
On voit qu’au cours de l’année 2022, le nombre de personnes (colonne AT) ayant eu au moins une dose de "vaccin" n’augmente que de 1 403 837 : le "passe vaccinal" destiné à contraindre les récalcitrants ou les hésitants n’a donc guère convaincu.
Les personnes à “une injection” devenues minoritaires
En bas à droite, du tableau (colonne AZ), on voit qu’un nombre total de 34 661 776 doses auraient été injectées. Ce chiffre est un peu surévalué. Car ceux qui ont "acquis" un schéma vaccinal complet après une seule dose - vu qu’ils avaient eu une infection auparavant - comptent double, étant comptés à la fois parmi les personnes ayant eu au moins une dose et les personnes ayant eu un schéma vaccinal complet.
On ne peut savoir exactement avec les chiffres donnés publiquement combien de personnes ont reçu au moins une dose en 2022 car certains ont reçu de multiples doses, notamment les plus âgés. Mais on peut donner une estimation "haute" généreuse.
Ainsi, parmi les plus de 80 ans, au 31/12/2021, il n’y en avait que 3 (colonne AY) à avoir reçu trois doses de rappel et 3 197 (colonne AX) à avoir reçu la 2ème dose de rappel. Par contre, au 31/12/2022, 472 083 (colonne AY) avaient reçu la 3ème dose de rappel. Parmi ceux-là, l’extrême majorité a eu au moins 2 doses en 2022 puisque, pour être comptabilisé parmi les "3ème dose de rappel", il faut d’abord avoir reçu la 2ème dose.
Par conséquent, en retirant seulement du nombre cumulé de doses 2022 :
- 90% du nombre de 3ème dose de rappel ;
- et 25% de nombre de doses bivalentes,
on obtient que moins de 48% de la population française a reçu au moins une dose de "vaccin" en 2022.
Alors
que les apôtres de la vaccination sont surreprésentés dans les médias
dominants, et avaient une attitude hégémonique en 2021, les personnes
qui reçoivent une injection en 2022 sont donc minoritaires.
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