Mercredi dernier avait lieu l’ouverture de la “COP15 sur la biodiversité”. Oui, vous avez bien lu : il s’agit encore (!) d’un gros pince-fesse international médiatisé où le petit-four écoconscient produit en biodynamie se déguste après un voyage en jet privé pour discuter d’un problème créé de toute pièce et y apporter des solutions forcément géniales. Les élites s’ennuient, il faut bien les occuper que voulez-vous.
Rassurez-vous : s’il y a un problème (forcément gros, forcément mondial) qui pèse sur la biodiversité, au moins les choses sont claires dès le début et tout le monde sait d’emblée que le plus gros des dangers, le monstre le plus baveux, le plus dentu, le plus crochu et le plus vorace, c’est sans nul doute l’Humanité toute entière.
D’ailleurs, pour Antonio Guterres, l’actuel dodu en charge de l’ONU, pas de doute : l’Humanité est devenue une “arme d’extinction massive”.
Pensez donc : comme l’indique très bien l’AFP dans son petit notule poussivement écrit avec les sourcils froncés et un petit bout de langue sortie au coin des lèvres, il est sûr et certain que “Les produits chimiques, les plastiques et la pollution atmosphérique étouffent la terre, l’eau et l’air”, tandis que “le réchauffement de la planète dû à la combustion des énergies fossiles” (et pas du tout ni au soleil ni à des cycles multi-centenaires sur lesquels l’humanité n’a aucun levier) “provoque un chaos climatique – des vagues de chaleur et feux de forêt aux sécheresses et aux inondations” comme en atteste d’ailleurs le graphique suivant de Our World In Data :
On voit nettement que la tendance est à l’augmentahem bon
bref enfin vous comprenez : non seulement nous allons tous mourir, mais
ce sera de notre faute (et seulement de notre faute), notamment parce
que nous sommes coupables à la fois d’exister (ce qui est un crime
abominable en soi) mais aussi et surtout parce que nous avons commis moult écocides, notion apparue commodément il y a près de 10 ans et qui revient avec régularité pour ne pas laisser retomber la pression moralisante.
Ah, l’écocide ! C’est une notion d’autant plus pratique qu’elle est fort mal définie et que n’importe quelle dérive ou exploitation de n’importe quoi peut rentrer dans son champ d’application, rendant coupable potentiellement n’importe qui.
Et à force d’écocide méchant, à force pollution très méchante et à force de surpopulation très très méchante, il devient maintenant inévitable que tout l’écosystème s’effondre (pouf, d’un coup). Si ce n’est pas demain, ce sera après-demain, dans l’horreur totale (forcément). C’est certain. Promis juré craché : il faut agir maintenant, c’est notre dernière chance pour sauver la biodiversité qui a surmonté l’âge glaciaire, les météorites, les méga-explosions volcaniques mais ne surmontera jamais le plastique produit par les Humains. C’est tellement vrai que cela fait même 50 ans qu’on nous répète que les prochains mois sont notre dernière chance.
Et moyennant une surdose de gloubiboulga environnemental bienpensant dont le résultat – terroriser les jeunes générations et les citoyens impressionnables, allécher les politiciens peu scrupuleux – est déjà garanti, on va proposer des solutions de plus en plus drastiques qui toutes, très concrètement et à la fin, reviennent à grignoter, sans pause et sans merci, chacune de nos libertés fondamentales pour ne plus nous laisser que celle de vivre et de travailler pour une élite qui – coïncidence heureuse ! – sera commodément à l’abri des restrictions mises en place.
Pour le moment, outre une mise en place quasi-religieuse de 10 commandements flous et niaiseux, on commence avec des petites choses “simples” (sur le papier), des restrictions, des interdictions pas trop contraignantes qui passeront sans encombre, comme par exemple la sanctuarisation d’une portion toujours plus grande de terres et de mers du globe et de certaines zones, devenant ainsi inaccessibles au commun des mortels :
Parmi la vingtaine d’objectifs en discussions, l’ambition phare, surnommée 30×30, vise à placer au moins 30% des terres et des mers du globe sous une protection juridique minimale d’ici 2030. Contre respectivement 17% et 10% dans l’accord précédent de 2010.
Zones inaccessibles qui le seront aussi de facto lorsqu’on aura largement réduit la capacité de la piétaille humaine à se déplacer tout court, puisqu’on trouve aussi dans les cartons des projets de limiter largement les libertés de mouvements d’un maximum de gueux (rappelez-vous le “4 vols par vie”, c’est tout dont il a déjà été fait mention et qui ne manquera pas de trouver un relai frémissant dans la bouche de politiciens militants), jusqu’à l’assignation à résidence pure et simple : la tentative qu’on voit actuellement en cours de mise en place à Canterbury n’est pas une erreur mais bien un galop d’essai de ces restrictions tous azimuts destinés à incarcérer la turbulente population occidentale.
Cette multiplication de COP et autres sauteries médiatiques ne doit rien au hasard : l’agenda des globalistes repose en effet sur une adhésion aussi large que possible d’un maximum d’individus à ces thèmes qui, tous, visent très concrètement à ne laisser aucune marge de manœuvre à l’individu, et à laisser absolument tout le pouvoir dans les institutions puis, par voie de conséquence, à ceux qui sont et seront à leur tête. Le jeu est vieux comme l’Humanité elle-même puisqu’il s’agit de devenir roi à la place du roi, bien sûr.
Cependant, cette fois-ci, ce jeu dispose d’un petit twist supplémentaire puisqu’il s’agira aussi, par idéologie pure, de réduire autant que possible la base des assujettis (oui, c’est de vous qu’il s’agit).
Pour le moment, ces gens sont ridicules : avec leur religion en carton, leurs commandements aussi flous que niais et leurs termes attrape-tout et culpabilisateurs, ils ne convainquent que les convaincus et ceux dont la vision de la nature et de l’environnement est totalement décalée avec la réalité.
Cependant, l’étape d’après sera l’application des interdictions, des vexations et des obligations diverses qui toucheront tous les gueux, transformant rapidement l’Humanité en prison à ciel ouvert peuplée de miséreux obéissants.
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