En prévision d’une éventuelle recrudescence des cas de COVID-19 en automne et en hiver, les experts surveillent de près l’évolution du coronavirus. Ils ont identifié les nouveaux variants qui pourraient générer une nouvelle vague. On est donc sans doute sur une banalisation du COVID 19. Les autorités sanitaires vont donner à nouveau les autorisations de mise sur le marché pour des vaccins inefficaces, expérimentaux et dont la dangerosité a été démontrée à de nombreuses reprises.
Le variant Delta fut à l’origine d’une vague épidémique qui fit des morts en janvier 2021. Puis, l’Omicron a fait son apparition. Contagieux, mais peu virulent, il s’est vite répandu pour devenir la souche dominante. Puis, ses sous-variants d’Omicron BA.4 et BA.5 sont apparus et ils se sont propagés dans plusieurs pays du monde. Tout cela pour dire que le SARS-CoV-2 est un virus qui évolue sans cesse – comme tous les virus. Une évolution qui sert désormais de prétexte pour relancer vaccins actualisés. À ce jour, on sait pourtant que, les réinfections sont possibles aussi bien pour les personnes vaccinées, que pour celles déjà infectées par l’Omicron.
Le BA 4.6 un sous-lignage Omicron à surveiller de près
Au début du mois d’octobre, lors d’un évènement organisé par l’USC Annenberg Center for Health Journalism, Anthony Fauci, conseiller médical des présidents américains depuis quarante ans, avait annoncé l’apparition d’un nouveau variant du Covid cet hiver. Selon ce dernier, le risque de recrudescence des troubles respiratoires est élevé pendant la saison froide.
À l’approche de l’automne et de l’hiver, les experts surveillent davantage l’évolution du SARS-CoV-2 afin d’identifier les variants pouvant générer une nouvelle poussée des cas Covid. Aux Etats-Unis, le BA.5 a été le variant dominant à la fin du printemps. Il représentait environ 90% des cas d’infection selon les données des CDC. Puis, l’autre souche d’Omicron BA 4.6 commence peu à peu à prendre le dessus. Elle présente plus 13 % des cas au cours de la semaine du début du mois aux États-Unis.
Ce que nous décrivons a l’air terrible mais c’est au contraire l’écvolution normale d’un virus qui évolue et devient moins virulent avec le temps.
Comme dans de nombreux autres pays à travers le monde, ce nouveau sous variant d’Omicron est également présent en France , il a été détecté dans 2% des séquences analysées. D’après Manal Mohamed, microbiologiste à l’université de Westminster dans The Conversation, le BA 4.6 est un variant « recombinant ». Une recombinaison se produit lorsqu’une nouvelle version du virus apparait lors de la contamination d’une seule personne par deux variants en même temps.
Vers un risque d’augmentation des cas d’hospitalisations ?
Selon le spécialiste des maladies infectieuses à l’Université de la Californie, le Dr Peter Chin-Hong, le risque de recrudescence du Covid-19 serait lié à trois facteurs. Il y a le comportement humain, l’évolution du virus et la réduction de l’immunité.
Notons que les CDC estiment que 94,7 % de la population américaine âgée de 16 ans et plus possède des anticorps contre la protéine Spike du SARS-CoV-2 puisqu’ils ont été vaccinés ou infectés, ou les deux à la fois. Même si les taux d’hospitalisation et de décès sont beaucoup plus faibles qu’au début de la pandémie. Selon les experts américains, cette année est différente, car on dispose plus d’outils pour repousser la pandémie. A moins que ce soit l’immunité, qui devient naturelle chez beaucoup.
Et pourtant,les autorités sanitaires demandent aux Américains de plus de 12 ans, à se vacciner contre la grippe en même temps que leur rappel anti-Covid avec les vaccins bivalents. Hormis les vaccins, les autorités sanitaires estiment qu’il existait désormais suffisamment de traitements efficaces pour limiter la mortalité et la dangerosité du virus, comme la pilule Paxlovid. Idéologie sanitaire et Big Pharma marchent toujours main dans la main.
En Europe, on a enregistré une hausse légère des cas d’hospitalisations. On prépare déjà les esprits sur une éventuelle 8e vague de la peur. Sans surprise, la Commission européenne prépare les Vingt-Sept à lancer une campagne de rappel visant à enrayer un probable pic d’infections au Covid-19 attendu cet hiver.
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