« A l’avenir, les dissidents seront à l’Ouest » aurait prophétisé Alexandre Solejnitsyne. Si le propos n’est pas apocryphe, le prix Nobel avait vu juste : le totalitarisme qui a colonisé les esprits dans nos contrées l’a fait avec la facilité de l’invasion allemande contournant tranquillement la ligne Maginot pour déferler sans opposition sur Paris.

La débâcle intellectuelle, politique, philosophique et éthique est poignante : l’Occident n’est déjà plus qu’un champ de ruines en plein suicide de ses valeurs, de son identité et forcément de son histoire. Comme de sa capacité de relation avec le réel.

Le propre du déferlement totalitaire, c’est justement que l’idéologie prime la réalité. Peu importent les faits, le discours délirant des élites se suffit à lui-même. Elles peuvent dire tout et son contraire, tordre le bras autant qu’elle veulent aux données et aux faits, affirmer en rafales des mensonges éhontés, who cares ? La beauté du délire est qu’il anéantit notre humaine condition et donc précisément notre soumission au réel !

Le fait est tout sauf anodin : dans ses fonctions de ministre de la santé, Olivier Véran avait ainsi multiplié les mensonges et les expressions honteuses sans la moindre vergogne et avec les encouragements sonores de la petite frappe qui lui tient lieu de chef (« Tiens bon, on les aura ces connards !« ).

Tout le monde se souviendra pareillement de son affirmation péremptoire devant les caméras de télévision selon laquelle dire que les injections géniques étaient en phase expérimentales était faux, « la phase III est terminée depuis longtemps » avait-il même ajouté. Ceci alors que la-dite phase III vient d’être prolongé en ce qui concerne les injections Pfizer jusqu’au mois de juin 2024…

Or non seulement le gredin n’a jamais fait amende honorable (pas même n’a-t-il pris la peine de corriger son propos), il a été nommée dans la foulée « porte-parole du gouvernement ».

Quand la parole publique devient à ce point « parole de putes » (je m’excuse auprès des travailleuses du sexe, très majoritairement honnêtes, pour cette comparaison) au moins sait-on à qui nous avons à faire et donc à quoi nous en tenir.

La fureur totalitaire ne se contente pas de délirer à tout va : elle se doit d’éliminer toute opposition. La propre de la démocratie et de la science, c’est l’importance du débat d’idées  de bonne foi et donc de la contradiction. Alors que la totalitarisme abhorre les opposants et s’acharne à les détruire.

Il commence bien sûr « subtilement » par les diaboliser. Les opposants ne sont pas ici des opposants dans le sens où l’on parlait traditionnellement de l’opposition en politique : ce sont forcément des êtres douteux, fourbes, dangereux, dont il faut se méfier au point de les priver de parole de peur qu’ils ne nous ensorcellent avec leurs arguments fallacieux !

Alors même que les élites médiatico-politiques déploient une véritable hypnose toxique depuis bientôt trois ans, c’est à les entendre de la parole de ceux qui cherchent à réinjecter du principe de réalité, des données vérifiables et du bon sens, bref de l’honnêteté qu’il faut se méfier comme de la peste. Fussent-ils accessoirement les meilleurs et les plus compétents dans leurs domaines : l’idéologie paranoïaque n’en a a cure puisque le réel la contrarie.

On invente donc des experts (comme les pathétiques Rudy Reichstadt, Tristant Mendès-France, Sébastien Diéguez, Karine Lacombe ou Gilbert Deray) et peu importe qu’ils soient le ban et l’arrière-ban de la médiocrité ou de la malhonnêteté intellectuelle, ce sont évidemment à l’inverse les compétents et ceux qui ont gardé leur éthique que l’on désigne comme des « trompeurs » et des « charlatans ».

Avec toujours les mêmes étiquette fétichistes imbéciles et délétères, les favoris de la dérive en cours étant « complotiste », « d’extrême-droite » et « antisémite ».

Voici un exemple de logorrhée totalitaire, scandée d’une manière propre à induire une transe dissociative chez l’auditeur, éructée en l’occurrence au micro de France-Inter par Tristan Mendès-France au sujet de l’initiative du Doctothon (un exercice pour les sceptiques est de compter le nombre de fois où il utilise -scande devrait-on dire- chacune des expressions en question) :

Le système totalitaire doit donc impérativement désigner des ennemis (et même en inventer au besoin). Il a en effet besoin de ce danger extérieur pour entretenir la panique et justifier sa violence. Il n’y a ici pas besoin d’aller chercher bien loin. Qualifier par exemple d’ « antivax » des personnes ayant des doutes sur l’innocuité, l’efficacité et/ou la sécurité des injections géniques expérimentales, est un cas d’école. C’est un tour évidemment imbécile, abusif, malhonnête et manipulatoire.

Le doute, l’esprit critique et le scepticisme sont les pierres angulaires de la démarche scientifique, l’occasion n’en est que plus belle pour les larrons : on stigmatise par cette appellation tous ceux qui restent intègres par rapport à la méthode et à l’éthique scientifique ! Dès lors le champ est libre, la haine devient un ressort banalisé et donc rendu acceptable sous les encouragements des corrompus, comme l’exemple suivant l’illustre :

Tout ceci est d’une gravité extrême. Le rouleau compresseur paranoïaque s’attaque en effet à toute voix divergente et a fortiori salutaire puisqu’engagée à rappeler les contours du réel et les valeurs qui doivent fonder notre vivre ensemble.

Tous les zélés complices de la dérive s’en donnent à cœur joie : la presse en premier, qui colle les étiquettes infamantes à tire-larigot, exonérée de toute déontologie comme de sa responsabilité collective. Au point de se réclamer de son inconduite et de faire porter le chapeau de ses transgressions aux opposants, comme les lamentables journaleux de l’Express s’y sont employés après s’être fait démasquer dans leur malhonnêteté et leur médiocrité par un Idriss Aberkane magistral…

La réponse des fâcheux ne s’est donc pas fait attendre…

  • Pour lire « Affaire Aberkane : la Charte de Munich, nouveau totem des complotistes contre les médias » dans l’Ex-presse : cliquer ici.

Les attaque subies par les valeureux sont ainsi d’une brutalité inouïe, avec la complicité lâche des corps constitués soumis à la dérive totalitaire, nous l’avons souligné hier.

Voici encore pour exposer publiquement la réalité de cette ignominie un communiqué collectif auquel je m’associe, qui en révèle les procédés.

Suivi de la réponse adressée par Ariane Bilheran, normalienne, philosophe, psychologue et docteur en psychothérapie, à un obscur article intitulé « Annuaire du complotisme », sur le non moins obscur site dit de « débunkage » appelé « Bibliothèque Vigilante ». Lequel présente toutes les caractéristiques d’une énième émanation des cercles mafieux qui engagent avec force moyens des trolls et des faux experts pour leur sale besogne, jusque dans les rédactions de la presse subventionnée…

Tout ceci est certes bien nauséabond, mais il importe d’exposer sans hésitation cette boue ordurière et ceux qui la mettent en œuvre…

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Le harcèlement des opposants ne passera pas !

Cet article collectif est destiné à alerter la population et les responsables politiques sur un processus larvé de répression, mené par l’État français contre de nombreux lanceurs d’alerte critiques du narratif officiel sur le Covid.

Cet article collectif est destiné à alerter la population et les responsables politiques sur un processus larvé de répression, mené par l’État français contre de nombreux lanceurs d’alerte critiques du narratif officiel sur le covid.

Au-delà de la répression de masse devenue banale dans ce pays (traque des citoyens pendant les rétentions de masse, censure, « suspensions » abusives, violences contre les manifestants…), nous assistons de plus en plus à une répression ciblée qui repose sur les moyens de l’État, ceux des contribuables, pour harceler des citoyens qui dérangent.

Les citoyens visés peuvent être des universitaires lanceurs d’alerte, ou des citoyens militants : des parents membres d’associations de défense des enfants contre les maltraitances institutionnelles établies au prétexte du covid sont convoqués par les services sociaux à la demande de plusieurs départements, à la suite d’obscurs « signalements », des chercheurs qui ont osé interroger les annonces officielles se retrouvent menacés sur le plan professionnel, on observe également des contrôles fiscaux aussi intempestifs que sévères, des sanctions financières, des pressions sur l’entourage, des calomnies publiques trop organisées en réseau pour ne pas être organisées… Cela, en France, pays décrit comme un “état de droit” par certains observateurs.

La méthode utilisée combine la censure par tous les moyens afin que l’opinion publique ne puisse pas les entendre, la calomnie, les menaces et le harcèlement administratif. Parce que les lois, le droit sont du côté des lanceurs d’alerte, l’État répressif utilise des moyens détournés, déjà utilisés par le passé contre d’autres lanceurs d’alerte, mais employés cette fois de manière beaucoup plus systématique.

Car dans ce qu’on appelle une « démocratie », les citoyens ont le droit de critiquer, ils ont même le droit à la satire, à la caricature, à l’ironie. En clair, ils ont le droit à la « liberté d’expression ». Ils ont le droit de penser et de dire des choses qui sortent du cadre de la propagande et les citoyens ont le droit d’être informés.

Des représailles touchent pourtant plusieurs personnes qui émettent un autre discours sur la crise qui nous occupe en dénonçant notamment la corruption, dont Vincent Pavan, Ariane Bilheran, Virginie de Araujo Recchia, Emmanuelle d’Arles, Olivier soulier, etc. Certains par pudeur ne souhaitent pas exprimer publiquement leur situation personnelle mais nous constatons entre autres :

Calomnies, harcèlement privé par insultes et menaces, contrôles fiscaux sévères et harcèlement fiscal, pertes de salaire, clôture arbitraire et inopinée des comptes bancaires, perte d’accès à la sécurité sociale pour soi et ses proches, suspensions, etc.

Prenons le cas de Vincent Pavan : l’universitaire subit des sanctions professionnelles y compris sur le plan des rémunérations, avec interdiction d’enseigner.

Ariane Bilheran comme son entourage subissent régulièrement des pressions (ex. : menaces de mort au moment de sa dénonciation des textes de l’OMS), qui se sont fortement accentuées depuis le covid avec par exemple l’intervention des services fiscaux ou le fichage mensonger sur des sites calomnieux.

Emmanuelle Darles fait face à deux procédures disciplinaires en cours à l’Université, doublées d’atteintes à la vie privée, le tout dans un contexte délétère.

Maître Virginie De Araujo Recchia est aussi victime de harcèlement administratif, ce qui a été jusqu’à une garde-à-vue avec saisie de matériel.

Pourquoi est-il aujourd’hui nécessaire de dénoncer ? Il ne s’agit pas de cas personnels, mais d’attaques contre la société dans son ensemble : si seule la parole du pouvoir compte et que plus personne n’ose poser de questions sur la place publique ni critiquer ou débattre, qu’adviendra-t-il de ceux qui n’osent pas parler ? Qui posera des limites quand les foudres d’un pouvoir à la dérive s’abattront sur eux ? Ce qui finira par arriver au rythme où vont les choses.

Cette répression mesquine n’en est pas moins extrêmement violente et elle se pare de la légitimité de l’État, celui qui est censé nous protéger tous. Elle est un problème majeur pour nous tous car elle montre que nous sommes en train de nous enfoncer dans l’obscurantisme comme dans des sables mouvants.

Ce glissement progressif vers le totalitarisme n’est pas terminé mais il avance : aujourd’hui l’exécutif se soucie-t-il des lois ? De la constitution ? Des principes généraux du droit ? De la réalité ?

Les attaques personnelles contre les lanceurs d’alerte, de manière à les éliminer du paysage social, préfigurent toujours une répression généralisée contre toute dissidence puis contre le peuple tout entier de façon arbitraire, et même bien souvent une guerre classique, de ces guerres sales qui pourrissent un pays pendant des générations. On l’a vu avec les dictatures en Amérique latine, les Nazis, l’URSS, les Khmers Rouges, le Rwanda, la Syrie…

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Lettre d’Ariane Bilheran à « Bibliothèque Vigilante »

À l’attention de :

Clair Roger, Responsable de publication « Bibliothèque Vigilante »

Envoyée à :

bibliovigi@protonmail.com

Objet :

Ma fiche « Ariane Bilheran » dans votre « Index du Complotisme », https://bibliotheque-vigilante.info/index/

Pièces Jointes :

Attestation d’enseignements universitaires

Doctorat de psychopathologie clinique

Lettre publiée sur mon site

http://www.arianebilheran.com et relayée avec mon autorisation sur le site http://www.coroinfo.wordpress.com et le blog https://anthropo-logiques.org


Cali (Colombie), le 24 août 2022

Madame, Monsieur,

Je vous écris afin de rectifier vos déclarations me concernant sur votre site, qui sont, pour leur très grande majorité, erronées. Vous pourrez ainsi vérifier mes dires, et rétablir la vérité selon les faits, puisque nous partageons ce souci commun.

Je rends également cette lettre accessible à tous sur mon site, afin que cesse la propagation de mensonges qui pourraient s’apparenter à des calomnies publiques et des diffamations contre ma personne.

Tout d’abord, vous évoquez que « je me présente comme psychologue et psychothérapeute (doctoresse en psychologie) », laissant sous-entendre que je ne le serais pas. Je suis psychologue clinicienne, et par voie de conséquence psychothérapeute, car le titre de psychologue clinicien est un diplôme professionnel d’État donnant de droit accès au titre de psychothérapeute. J’ai donc un numéro Adéli, qui garantit la détention de ce titre.

Pour votre information, en psychologie clinique et psychopathologie, j’ai deux masters, un Master Recherche, soutenu à l’Université Denis Diderot en 2004 à Paris, et un Master Professionnalisant, soutenu à l’Université d’Aix-Marseille en 2007, celui qui me donne précisément droit à exercer en tant que psychologue clinicienne et psychothérapeute.

J’ai également un Doctorat de psychologie clinique et psychopathologie (et non pas un doctorat de psychanalyse, ce qui n’existe pas en France), soutenu à l’Université Lumière Lyon II en 2007, sous la direction du Professeur Albert Ciccone (Wikipédia diffuse un nom de directeur de thèse qui est erroné : je n’ai jamais rencontré le Professeur Mohamed Lahlou… Je vous envoie le document source, pour vos archives). J’ai également enseigné à l’Université durant plusieurs années (cf. attestation jointe, si vous souhaitez rajouter cette information qui me paraît importante à faire connaître).

Pour mémoire, une majeure partie du corpus de la psychopathologie, qui soutient la psychiatrie traditionnelle, émane de la psychanalyse, laquelle est très loin de se réduire à des psychanalystes fous et incompétents, ou à Freud et Lacan, ou encore, aux calomnies dont elle est l’objet depuis des années. Par exemple, des notions passées dans la langue commune proviennent de recherches en psychanalyse sur le psychisme individuel ou celui des foules, telles que psychose, perversion, traumatisme, névrose de guerre, névrose d’abandon, refoulement, acte manqué, déni, etc.

Ensuite, vous reprenez le qualificatif de « complotiste », j’ose vous demander aimablement votre définition de ce terme.

Vous me présentez comme « proche du mouvement soralien ». Je ne suis pas « proche du mouvement soralien ». Je n’ai jamais rien eu à voir avec Alain Soral. J’ai publié un petit livre L’Internationale nazie [1], où vous pourrez vous rendre compte par vous-même de mes réflexions personnelles. J’ai donné la parole en France à Vera Sharav, dont les prises de position sont, il me semble, aux antipodes d’idées d’extrême-droite [2].

Vous me présentez également comme « amie du professeur Henri Joyeux ». Pour votre gouverne, je n’ai eu qu’un seul échange avec le Professeur Joyeux, concernant une newsletter dans laquelle M. Joyeux me demandait la permission de citer l’un de mes livres il y a quelques années. Je n’ai jamais eu d’autres échanges privés ou publics avec le Professeur Joyeux.

Vous me présentez ensuite comme « amie du pédopsychiatre Maurice Berger ». J’ai appartenu dans le passé à une association de psychologues de l’enfance et pédopsychiatres il y a des années, au sein de laquelle intervenait également le Professeur Maurice Berger, qui est une référence universitaire et professionnelle en matière de psychologie de l’enfance et de pédopsychiatrie. Cela ne fait pas de moi son « amie », mais tout au plus une collègue, d’autant que je n’ai plus aucun contact avec M. Berger depuis des années.

Vous parlez de « réseaux extrémistes » comme RéinfoCovid, auquel je n’appartiens pas non plus (cf. l’avertissement sur mon site [3] que je vous remercie d’avoir cité, afin que les gens se fassent une idée par eux-mêmes de vos propos à mon égard).

Vous me qualifiez de « spécialiste en manipulation », et c’est juste, vous auriez pu citer mon livre Manipulation. La repérer, s’en protéger, paru aux éditions universitaires Dunod en mars 2013. Vous voyez que ma spécialisation ne date pas d’hier mais que, contrairement à vos insinuations, je décrypte la manipulation pour aider les gens à la repérer et s’en protéger, donc à s’en libérer, et non pas dans l’intention de les manipuler.

Vous indiquez que je suis « à l’origine d’un mouvement de désinformation né en août 2018 », j’aimerais connaître sur quels fondements vous vous appuyez pour dire cela, car de mon côté, j’ai publié un livre en 2017, L’Imposture des droits sexuels, qui en est à sa cinquième édition aujourd’hui [4], et qui porte sur les textes de l’OMS, dans lequel j’étudie lesdits textes, et m’interroge sur le bien-fondé des références scientifiques invoquées. Je ne suis pas la seule professionnelle de santé à le faire, par exemple le pédiatre et pédopsychiatre Régis Brunod s’en est également alarmé, dans un livre intitulé Préserver l’innocence de l’enfant [5]. En tant que professionnels de santé, nous sommes très inquiets de la nature de ces textes. Ce n’est pas parce que beaucoup de nos collègues choisissent de ne pas s’exprimer publiquement pour le moment qu’ils ne partagent pas nos vues, et je reçois assez de remerciements aujourd’hui pour savoir que nous sommes loin d’être isolés.

Vous notez que sur mon site personnel je partage de « fausses informations et des rumeurs complotistes », que je véhicule « mensonges et désinformation », sans rien en sourcer, j’aimerais bien que vous puissiez donner des exemples et m’indiquer en quoi il s’agit de fausses informations qui ne seraient pas sérieusement sourcées, dans ce cas je me ferai un devoir de les rectifier. Car lorsqu’il s’agit de faits (par exemple, de textes et de références promues par l’OMS), c’est aisément vérifiable. Vous citez alors Mme Marion Sigaut, en prenant le titre d’une de ses conférences pour me faire dire des propos qui sont les siens, c’est assez curieux comme procédé pour vous qui semblez si sensible à l’attribution correcte des sources. Mon approche des « droits sexuels et reproductifs » vise la protection de l’enfance, depuis une perspective professionnelle de psychologue clinicienne formée en psychologie de l’enfance et dans le développement psychique infantile.

Vous m’attribuez ensuite une citation, mais je n’ai jamais accusé l’Éducation Nationale de « pervertir nos enfants pour en faire de la chair fraîche pour les pédophiles ». J’ai au contraire toujours soutenu que ces programmes n’émanaient pas de l’Éducation Nationale, mais du ministère de la Santé, sous l’égide de l’OMS, bien qu’ils puissent se déployer au sein de l’institution scolaire, à la faveur d’un partenariat avec le ministère de la Santé lui donnant les autorisations d’accès. Avec un peu de recherche sur mon site, vous devriez pouvoir trouver à de nombreuses reprises mes déclarations sourcées.

Je n’ai pas été « exclue par mes pairs », au contraire, je reçois aujourd’hui énormément de soutiens et de reconnaissance pour mes prises de position en faveur de la protection psychique des individus, de la part de professionnels de la santé mentale, qui ont désormais bien identifié les grossiers mécanismes de manipulation mentale à l’œuvre depuis le champ politique et médiatique sur la population.

Ensuite, vous vous permettez un diagnostic sauvage sur ma personne, en indiquant que j’aurais des « travers paranoïaques ». Je vous renvoie à mon livre sur Psychopathologie de la paranoïa [6], paru chez l’éditeur universitaire Dunod, et qui en est à sa deuxième édition. Cela vous permettra peut-être de mieux maîtriser ces notions. D’autre part, s’improviser psy, comme vous le faites, pour pratiquer des diagnostics sauvages de psychose renvoie aux pires heures de la psychiatrisation des opposants de certains régimes, ce qui est un élément supplémentaire de validation de mon hypothèse concernant la dérive totalitaire en cours.

Concernant le livre Le débat interdit [7], vous devriez le lire pour vous instruire : j’aimerais savoir d’où vous tirez l’expression du « complot de la science contre le vivant », et quelle était la contextualisation de cette phrase. Nous y déployons un raisonnement d’épistémologie systématiquement argumenté et exemplifié. Vous n’ignorez pas que j’ai une formation en philosophie morale et politique, validée en 2004 par un Master en Sorbonne, sous la direction à l’époque du Professeur Éric Blondel, ainsi qu’une solide formation en philosophie reçue à l’École Normale Supérieure Ulm, que j’ai intégrée en section Lettres en 1999.

Vous indiquez enfin que je relaie « de nombreux sites peu fiables, articles antisémites et les tribunes de quelques extrémistes comme Sputnik News ou Pravda ». J’aimerais que vous puissiez me dire où vous avez trouvé ces éléments, surtout pour ce qui concerne l’antisémitisme !! Vous dites aussi que je relaie Gilad Atzmon, que je ne connais pas, donc j’aimerais savoir quelles sont vos sources fiables. Car reprendre des mensonges émis par quelqu’un d’autre ne fait pas de l’information une information sourcée, et encore moins véridique.

En revanche, il est tout à fait exact que je publie à l’occasion des articles dans la revue L’Antipresse de Slobodan Despot, que j’apprécie pour son ouverture d’esprit, sa grande culture, sa rationalité, son intelligence et sa connaissance du phénomène totalitaire.

En conclusion, je me permets de reprendre à votre compte votre conseil : « Si possible, remontez à l’origine de l’information ! ». Je constate que vous ne m’avez pas contactée pour vérifier les données et que, ce faisant, vous avez manqué de la déontologie la plus élémentaire. Vous n’avez manifestement pas non plus recoupé les informations, ni interrogé vos sources et leur fiabilité. Je vous saurais donc gré de rectifier les informations me calomniant sur votre site, et de publier ma lettre, ce que vous ne manquerez pas de faire, puisque vous avez à cœur de lutter contre la désinformation, « pour un accès universel à une information exacte, transparente et de qualité »[8], et « analyser, comprendre, démystifier »[9], au mieux.

Respectueusement,

Ariane Bilheran.


PS : « rationalité » s’écrit avec un seul « n ».

Il faut donc corriger votre titre « Méthode & rationnalité ».

Sources :

https://bibliotheque-vigilante.info/methode/

https://dictionnaire.lerobert.com/definition/rationalite

PS2 : je recevrai votre éventuelle réponse par retour de courrier électronique ou via le formulaire contact sur mon site http://www.arianebilheran.com/


[1] https://www.bookelis.com/politique/52258-L-Internationale-nazie.html

[2] https://crowdbunker.com/v/994y7qwygL

[3] https://www.arianebilheran.com/avertissement

[4] https://www.bookelis.com/sciences-humaines/51301-L-imposture-des-droits-sexuels.html

[5] https://www.decitre.fr/livres/preserver-l-innocence-des-enfants-9782855541563.html

[6] https://www.dunod.com/sciences-humaines-et-sociales/psychopathologie-paranoia-0

[7] https://www.editions-tredaniel.com/le-debat-interdit-p-10270.html

[8] Source : https://bibliotheque-vigilante.info/methode/

[9] Source : https://bibliotheque-vigilante.info/la-redaction/

Source