Selon les scientifiques de l’agence américaine des médicaments, la FDA (Food and Drug Administration), au cours de l’année prochaine, les nouveaux variants seront probablement des versions plus contagieuses que le Omicron.
Une nouvelle flambée possible en automne et en hiver
Lors d’une réunion du comité consultatif sur les vaccins et les produits biologiques la semaine dernière, un panel d’experts de la FDA a discuté de l’évolution du coronavirus et des scénarios possibles concernant les futures variantes.
Les panélistes ont à cette occasion examiné les risques de nouvelles vagues vers l’automne et l’hiver prochains. Les scientifiques doivent d’ores et déjà se lancer dans la fabrication d’un vaccin qui permettra de lutter contre les nouveaux variants qui pourront apparaître à ce moment-là.
Il est à noter que les fabricants de vaccins ont déjà anticipé les choses. De nouveaux vaccins multivalents ou combinés, ceux qui peuvent induire des anticorps contre plusieurs souches du virus, ont été créés et les études concernant leur efficacité et leur sécurité ont déjà débuté.
Apparition de nouveaux variants transmissibles issus d’Omicron
En effet, c’est le scénario probable d’après les scientifiques. Selon le biostatisticien et professeur au Fred Hutchinson Cancer Center, Trevor Bedford, il est « peu probable que le Covid-19 ralentisse de sitôt ». Il mise plutôt sur l’apparition d’un variant, un descendant d’Omicron.
Si c’est le cas, les vagues automnale et hivernale seront moins virulentes puisqu’une ramification d’Omicron ne provoquera qu’une maladie bénigne. En revanche, en cas d’apparition d’une souche plus grave comme Delta, la situation sera plus délicate.
Trevor Bedford a fait remarquer qu’a l’automne 2021, Delta était la souche dominante. En l’espace de quelques semaines, Omicron est apparue et l’a dépassée. Bedford estime qu’environ la moitié de la population américaine a été infectée par Omicron en l’espace de 10 semaines seulement.
Pour le moment, on ne peut pas définir le risque qu’un tel évènement puisse se produire. Toutefois, selon les experts, grâce à l’existence des antiviraux et à la vaccination, le taux de décès sera plus faible.
De son côté, comme à son habitude, l’OMS qui est championne dans l’orchestration de la peur a déjà mis en garde sur un scénario du pire. Il redoute « un virus plus virulent et hautement transmissible. Face à cette nouvelle menace, la protection des populations, grâce à une précédente vaccination ou une infection contre les formes sévères de la maladie ou le décès va se réduire rapidement“.
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