20 avril 2022

Les taux américains à 3.5 % à la fin de l’année selon la FED


Ça y est, c’est officiel, nous avons la première estimation de l’objectif de taux d’intérêt aux États-Unis d’ici la fin de l’année 2022, afin, soit disant de lutter contre l’inflation et c’est Bullard de la Fed qui affirme que la banque centrale américaine veut porter les taux à 3,5 % d’ici la fin de l’année.

Comme le rapporte cette dépêche de l’agence Reuters, « l’inflation américaine est « beaucoup trop élevée », a déclaré lundi le président de la Fed de Saint-Louis, James Bullard, qui a réaffirmé souhaiter un relèvement des taux d’intérêt à 3,5 % d’ici la fin de l’année afin de ralentir l’inflation, qui a atteint son niveau le plus élevé depuis 40 ans.

« Ce que nous devons faire maintenant, c’est atteindre rapidement le point neutre et continuer à partir de là », a déclaré James Bullard.

Mais comme la croissance économique devrait rester supérieure à son potentiel, a-t-il ajouté, l’économie ne tombera pas en récession et le taux de chômage, actuellement de 3,6 %, passera probablement sous la barre des 3 % cette année. »

Sauf, qu’il y a de quoi nourrir de gros doutes sur les propos de Bullard qui nous explique qu’il n’y aura pas de récession avec de telles hausses de taux.

Nous connaissons le cocktail explosif que représente d’une part la hausse des taux, mais aussi simultanément, la hausse des prix de l’énergie.

Et ceci est sans compter un autre phénomène qui est celui de la raréfaction de tout, qui entraîne une hausse des prix de tout, c’est tout qui monte, pas seulement les prix de l’énergie.

Conclusion, les forces récessives qui frappent l’économie mondiale y compris l’économie américaine sont monumentales.

La hausse des taux va projeter dans l’insolvabilité de très nombreux ménages américains qui ne pourront pas faire face à cette hausse qui aura besoin d’être nettement moins importante que celle de 2006/2007 pour provoquer une crise économique majeure puisque le seuil de douleur est beaucoup plus bas.

Beaucoup plus bas, car le pouvoir d’achat des ménages est frappé de plein fouet par l’inflation actuelle qui est généralisée et non liée à un dynamisme économique mais à une raréfaction de tout.

On est mal…

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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