Selon cette dépêche Reuters, « le ministère russe de l’Industrie et du Commerce annonce vendredi avoir recommandé aux producteurs nationaux d’engrais de suspendre temporairement leurs exportations au regard de la situation géopolitique et de ses conséquences ».
« Au vu de la situation actuelle avec les opérateurs logistiques étrangers et des risques associés, le ministère a dû recommander aux producteurs russes de suspendre temporairement les expéditions à l’étranger d’engrais russes, jusqu’à ce que les transporteurs reprennent un rythme de travail et fournissent les garanties que les exportations d’engrais russes seront intégralement assurées », peut-on lire dans un communiqué.
Il faut savoir que la Russie est également un grand exportateur d’engrais P et K : elle fournit 17 % du marché des engrais phosphatés.
Pour la potasse, Russie et Biélorussie assurent 42 % des exportations mondiales.
Il se pose également un très gros problème pour l’Amérique Latine puisque le Brésil par exemple achète près de 60 % des volumes d’engrais azotés russes. Il y a une question sur les semis de maïs à venir, avec un risque de rupture d’approvisionnement.
Nous pourrions parfaitement nous trouver avec une presque famine ou une disette, notamment pour ceux qui n’auraient pas les moyens, car quand les riches maigrissent, les maigres, eux, meurent.
Ces sanctions économiques mondiales et les ruptures sur les chaînes d’approvisionnement en intrants agricoles auront des répercussions considérables sur les récoltes et donc sur l’alimentation animale et humaine.
Nous faisons n’importe quoi.
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