Les prix montent partout, en France bien évidemment mais également aux Etats-Unis, pays de la viande et des barbecues par excellence.
A ce rythme d’augmentation, il semblerait que la viande commence à devenir un produit de luxe aux pays de l’oncle Sam !
Voilà ce que nous rapporte l’AFP.
« Le caddy déborde de nourriture mais pas de trace d’entrecôte ou de côte de bœuf. « Trop cher », lâche Lisa, une mère de famille, en sortant d’un supermarché Giant de Washington. Aux Etats-Unis, pays des barbecues et des steak-houses, le bœuf devient un luxe.
L’inflation s’est élevée de 7,5 % en janvier sur un an, du jamais vu depuis 1982. Pour les viandes, volailles, poissons et œufs, la hausse a été encore plus spectaculaire : 12,2 % ».
Mais la palme de la hausse revient au kilo de vache !!
« Le prix du bœuf enregistre une augmentation tout aussi vertigineuse, jusqu’à 19,2 %, selon les morceaux. Un rythme toutefois moins fort qu’en 2021 (jusqu’à 23 %). »
Je vous passe les prix au kilo par type de morceaux, mais en gros, les gens achètent de moins en moins de bœuf qui devient réellement un produit de luxe et se reporte sur les saucisses !
« J’achète essentiellement du poulet et des saucisses », confie Lisa, 48 ans, mère de trois adolescents, qui n’a souhaité être identifiée que par son prénom.
Pourquoi une telle hausse des prix ?
Deux grands facteurs expliquent cette envolée des prix.
Le premier, ce sont les hausses de salaire qui dans le secteur de l’emballage de la viande et de la préparation ont augmenté de 20 % environ.
Le second, c’est toujours la demande internationale et notamment chinoise, mais au-delà de la Chine comprenez que le nombre de consommateurs solvables dans le monde augmente mais pas les capacités de production ou d’élevage; Il y a donc un ajustement offre/demande par la hausse des prix.
Enfin, un troisième facteur plus conjoncturel et qui ne devrait pas être durable est que les Américains ont, comme en France, acheté beaucoup de produits alimentaires pendant les confinements, et qu’ils ont été solvabilisés par les aides financières versées par le gouvernement fédéral.
Résultat logique, les prix de la viande flambent dans un contexte inflationniste généralisé et désormais, c’est la perte de pouvoir d’achat qui menace !
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