Question adressée à Monsieur le ministre des solidarités et de la santé.
L'article 13 de la loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (dite loi AGEC) puis le décret 2021-1110 ont prévu la mise à disposition d'informations aux consommateurs permettant d'identifier les perturbateurs endocriniens dans les compléments alimentaires.
L'article 13 de la loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (dite loi AGEC) puis le décret 2021-1110 ont prévu la mise à disposition d'informations aux consommateurs permettant d'identifier les perturbateurs endocriniens dans les compléments alimentaires.
Si les entreprises qui produisent des compléments alimentaires ne remettent pas en cause la législation dans un souci de transparence de l'information, elles s'étonnent du projet d'arrêté fixant la liste des substances présentant des propriétés de perturbation endocrinienne aux autorités européennes, qui doit être publiée en février 2022 après examen par la direction générale de la santé et par la direction générale de la prévention des risques. La vitamine D est considérée par le corps médical comme d'utilité publique.
Plusieurs thèses de médecine ont notamment permis de démontrer que les carences de vitamine D dues à l'absence d'exposition solaire ou à une alimentation déséquilibrée peuvent avoir des conséquences lourdes chez les enfants, les personnages âgées, les personnes atteintes de maladie chronique ou qui ont subi une greffe.
L'académie de médecine recommande même de supplémenter plus largement la population avec cette vitamine en raison de ses effets bénéfiques pour le maintien de l'homéostasie du calcium et du phosphore et à la minéralisation des tissus minéralisés.
L'explication de la mention du cholécalciférol
Toutefois, dans le cadre des usages alimentaires humains, aucun risque sanitaire n'est à signaler, l'agence nationale de sécurité sanitaire et alimentaire n'a d'ailleurs pas jugé pertinent de réévaluer la sécurité de la vitamine D.
Plus largement, la France abrite près de 350 entreprises spécialisées dans les compléments alimentaires dont 95% de petites et moyennes entreprises (PME) qui représentent 16.000 emplois notamment dans les Alpes-Maritimes
Le Gouvernement va-t-il laisser le cholécalciférol
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.