Macron réunit lundi un conseil de défense, instance sortie de son chapeau, rappelons-le, en dehors de toute disposition constitutionnelle autorisant le Président de la République à intervenir dans les affaires gouvernementales sans compte-rendu. Mais il est vrai que, s'il faut s'encombrer de règles démocratiques et constitutionnelles, où va-t-on ? Cette réunion ne manque pas d'amuser puisqu'elle devrait déboucher sur un durcissement plus ou moins rapide des mesures de coercition appliquées à la population. Pourtant, il y a quelques semaines encore, le même Macron expliquait que, avec la vaccination de masse et le passe sanitaire, la situation était sous contrôle. Ou comment démontrer l'échec de toute une politique...
Énième conseil de défense présidé par Emmanuel Macron lundi, mais celui-là en urgence face à la dégradation rapide de la situation sanitaire. On s’amusera des efforts fournis par les propagandistes de tous poils pour continuer à nous expliquer que le passe sanitaire, la vaccination obligatoire ou massive et autres têtes de gondole de leur “narratif” sont de brillantes victoires sur l’épidémie quand, en 2021, avec plus de 80% de vaccinés, on en est à prendre, pour la fin d’année, des mesures pires qu’en 2020, l’année terrible passée sans vaccin…
Il faut une sacrée dose d’aveuglement et de bêtise pour continuer à croire les âneries officielles.
Il y a un an, le vaccin était annoncé comme l’arme de destruction massive pointée sur le virus. Chaque jour apporte l’évidence que c’est à peine un lance-pierres qui le retarde quand il peut, et qui s’enraie, voire explose très régulièrement à la figure de ceux qui l’utilisent.
Pourtant, une cohorte de journaleux et même Patrick Bruel ! continuent à répéter en boucle que le vaccin nous sauvera. Tu te demandes comment autant de gens qui se croient malins peuvent persévérer dans une telle nullité.
Les bienfaits du vaccin sont partout sauf dans les statistiques
Depuis plusieurs mois, il n’est plus possible d’ouvrir son poste de radio ou de télévision, ni de lire le moindre article de la presse subventionnée sans subir une ode aux bienfaits du vaccin. Là encore, ceux qui ont renoncé à toute forme d’esprit critique (c’est-à-dire, grosso modo, l’écrasante majorité des titulaires d’un baccalauréat et plus, preuve qu’il faut désapprendre pour devenir intelligent) ne s’aperçoivent pas des variations poétiques introduites progressivement dans les discours officiels. Initialement, le vaccin devait nous sauver. Peu à peu, il s’est seulement chargé de nous éviter les formes graves de la maladie. Et maintenant, il faut une troisième dose pour qu’il fonctionne, mais uniquement si tu n’as pas été réinfecté entretemps. Sinon, c’est game over et tu dois recommencer la partie.
Dans l’histoire collective, il faudra se demander le jour venu comment un tel pipeautage a pu et peut encore passer inaperçu. Maintenant, en tout cas, on comprend mieux pourquoi il a fallu tant de siècles pour admettre que la terre tournait autour du soleil et non l’inverse. La connerie, c’est comme l’omelette quand elle cuit trop : elle attache au fond pour un sacré moment.
Bref, tu ne peux plus vivre une minute de ta vie sans qu’un jiminy cricket ne vienne te sussurrer à l’oreille, posé sur ton épaule, que le vaccin, c’est bien. Et on te le met à toutes les sauces : avec le vaccin, tu meurs moins vite, et même tu tombes moins malade. Avec le vaccin, tu retrouves ta liberté, c’est-à-dire que tu as le droit de montrer tes papiers pour aller faire une longueur à la piscine ou boire un verre à la terrasse d’un café avec les copains et les copines. Avec le vaccin, tu n’es pas un réfractaire irresponsable complotiste qui refuse le progrès.
Pourquoi pas, après tout ? Que ne vendrions-nous pas, à commencer par notre honneur et notre liberté (sans compter nos poères, nos mères et nos belles-mères), pour aller boire un verre en terrasse avec les potes, puisque nous, nous ne sommes pas des individualistes consuméristes, mais des bienveillants porteurs de valeurs humanistes ?
Le seul problème, c’est ce graphique sorti d’un grand site complotiste proche de la fachosphère antisémite, qui est le site de l’INSEE :
Comme on le voit, l’INSEE compare le nombre de morts en France du 1er juin au 8 novembre de chaque année depuis 2019, c’est-à-dire avant l’épidémie, pendant l’épidémie sans vaccin, puis avec l’épidémie avec vaccin. Et l’on y découvre quoi ? Que, jusqu’au début du mois de novembre, 2021 (année du vaccin béni qui sauve des vies) bat des records de mortalité.
Pour être plus précis, l’INSEE dénombre à la louche 15.000 morts de plus en année d’épidémie par rapport à 2019, loin des “115.000 morts” officiels. Surtout, jusqu’au 1er novembre, on compte plus de morts en France en année de vaccination (2021) que durant l’année terrible de 2020.
On peut résumer la situation de façon simple : les bienfaits du vaccin sont partout sauf dans les statistiques.
Une chose saute aux yeux : non, la vaccination générale ne fait pas chuter de façon visible la mortalité, et non, le vaccin ne sauve pas de façon flagrante des vies humaines.
Mais comme dit la propagande
publicité officielle : les chiffres, ça ne se discute pas. On laisse
donc notre Grand Timonier prendre acte des chiffres de ses propres
services statistiques qui démontent le “narratif” du vaccin qui sauve la
planète.
Le silence assourdissant du pouvoir sur ses crises de delirium
Au passage, chacun a noté que, même dans la nomenklatura au pouvoir, certains ne cachent plus trop leurs doutes sur l’intérêt de fouler aux pieds les libertés des vieilles démocraties pour instaurer la Sicherheitdienst sanitaire. Par exemple la CNIL, qu’on connaissait moins vaillante sous la férule de son ancienne présidente, livre un combat courageux, qui mérite d’être souligné, en faveur des libertés.
Cette Commission a redemandé, cette semaine, au gouvernement, de fournir des éléments probants sur l’utilité du passe sanitaire.
Enfin, la CNIL insiste sur la nécessité que les éléments qui permettent d’apprécier l’efficacité des traitements susmentionnés lui soient rapidement transmis, afin de continuer l’exercice de sa mission. En effet, malgré plusieurs demandes, une telle évaluation n’a, à ce jour, pas été transmise à la CNIL. À cet égard, elle tient à souligner que l’utilisation des dispositifs précités reste conditionnée à des garanties relatives à leur efficacité.
La CNIL est présidée par une conseillère d’État. On saluera l’audace de cette dame qui porte un discours dissonant dans le collège complice des élites administratives de ce pays. Il n’en reste pas moins que, malgré “plusieurs demandes” officielles de ses propres troupes, Macron n’a toujours pas procédé à l’évaluation du passe sanitaire et de son efficacité.
Dans cette affaire, ce qui laisse pantois, ce n’est pas le silence des autorités, c’est le silence de la presse subventionnée, dont la docilité, la servilité, l’indignité, atteignent un paroxysme difficile à imaginer dans un “démocratie”. Tout le monde vante le passe, mais quand les échelons institutionnels dont le métier est de l’évaluer demandent des comptes, les gens intelligents qui nous donnent des leçons de vertu n’entendent rien et font l’autruche.
Il n’en reste pas moins que, au-delà de la propagande officielle, aucun esprit raisonnable n’est en capacité aujourd’hui de prouver que le passe sanitaire a eu la moindre efficacité, en dehors de celle de désigner des boucs-émissaires (les non-vaccinés) à la vindicte populaire.
Là aussi, l’histoire dira tôt ou tard pour quelle raison le pouvoir en France a montré la voie en Europe pour ouvrir cette crise de delirium qu’est le passe sanitaire. Cette histoire ne sera pas facile à écrire puisque, curieusement, Emmanuel Macron a classé “secret défense” les documents issus de ses conseils de défense sanitaire. Mais elle éclairera les générations futures sur la façon dont une démocratie peut finir.
Le confinement avant les élections : une recette qui marche ?
Reste que, malgré des rasades générales de piquouzes en puissance industrielle depuis plusieurs mois, tout indique que nous passerons un Noël sous un couvre-feu plus ou moins drastique. Du point de vue de la lutte contre la pandémie, nous en serons au deuxième pic depuis le début de la vaccination. Autant dire que cette campagne du punition divine générale n’a servi à rien, sauf à enrichir l’industrie pharmaceutique et à affaiblir un peu plus notre instinct vital.
On remarquera en effet le nombre de sportifs de haut niveau qui s’effondrent raides morts en plein effort depuis qu’on pique les bras à la chaîne. Même l’Équipe a osé titrer sur le sujet, en citant le tennisman Chardy. Visiblement, le vaccin ne fait pas que du bien, mais ça aussi, c’est top secret ! Il ne faut surtout pas entamer la confiance que le public porte dans ceux qui le dirigent.
En revanche, le vaccin pour tous sert-il la popularité du Président ? Il y a une incertitude sur ce sujet, qu’il faudra lever dans les semaines à venir. La répétition du même “narratif” finira-t-elle par voler en éclat ? Ou bien produit-elle toujours le même effet de réassurance, voire d’envoûtement sur les Français, convaincu que persévérer dans l’erreur est un signe d’intelligence ?
Les paris sont ouverts !
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