N’hésitez pas à envoyer ce texte à votre député, à votre sénateur, et à tous les mamamouchis dont vous avez l’adresse !
On voit dans ce pays les ravages dans la réflexion de 21 ans de loft story et des Marseillais en vacances… Niveau affligeant d’un pays où l’on rend volontairement nos masses totalement stupides pour mieux les diriger, les manipuler et les rendre dociles mêmes aux arguments les pires.
Cette dernière année nous a donné un spectacle effrayant et d’une violence inouïe où aucun contre-pouvoir n’a voulu ou su rétablir des valeurs essentielles dans l’exercice du pouvoir que sont la sagesse, la pondération, l’humilité ou encore la nuance.
Nous ne voyons que des choix binaires. La vaccination ou le confinement. Invariablement les choix binaires finissent toujours en jus de boudin et vous finissez avec la vaccination et le confinement. Comme disait Churchill « vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre. » C’est toujours cela les choix manichéens. La vie, la politique, sont toujours plus nuancées.
Nous ne voyons que haine qui transpire, appel à la haine et à la violence à l’égard de 6 millions qui ne sont pas vaccinés et qui doivent supporter et accepter d’être discriminés.
Le problème c’est que l’on ne transige jamais avec les grands principes.
Celui de liberté ou d’égalité par exemple.
On n’est pas un peu égaux ou un peu libre comme on n’est pas un peu enceinte. On l’est totalement ou pas.
Il n’y a pas de bonne discrimination et si vous en acceptez une, vous accepterez toutes les autres !
Ce qui se passe est une infinie gravité.
Tout d’abord, non, toutes les fins ne justifient pas tous les moyens et nombreux sont ceux qui devraient revenir à plus de raison avant qu’il ne soit trop tard.
Le Covid n’est pas Ebola ni la peste noire, il y a des morts, c’est malheureux, c’est regrettable, mais vivre c’est mourir, même si nous souhaitons tous que ce soit le plus tard possible.
Les gens ne meurent pas massivement dans les rues. Revenons à plus de nuances.
Mais au-delà des aspects médicaux et scientifiques parlons un peu de philosophie politique.
Si vous acceptez de discriminer les non-vaccinés du jour, qui sont désormais les plus de 65 ans avec seulement deux doses et nous avons 400.000 concitoyens qui ont basculé dans le camp du mal, celui des non-vaccinés alors qu’ils l’étaient, alors vous accepterez demain toutes, je dis bien toutes les discriminations.
Et vous le ferez.
Pourquoi ?
Parce que si les chaînes télés vous désignent en boucle un méchant et vous demandent d’abord de vous en méfier, puis de ne plus le fréquenter, puis vous font penser qu’il est dangereux pour vous, puis qu’on vous le déshumanise pour que vous le rejetiez, alors vous le ferez, parce que c’est la télé qui vous le demande. Pas forcément vous qui lisez ces lignes, mais votre frère, qui lui, regarde la télé et ses outrances mensongères.
Discriminer aujourd’hui le non-vacciné et justifier tous les tourments qu’une majorité pourrait se croire autorisée à imposer à une minorité, ce n’est justement plus la démocratie.
Si vous rentrez dans cette logique alors ce ne sera plus qu’une question de temps pour que toutes les limites explosent.
Vous vous autorisez à décider de ce qui est bien et de ce qui est mal.
C’est quand les hommes et les pouvoirs politiques font exactement cela que les plus grands drames de l’histoire peuvent arriver.
Nous sommes en train de créer les conditions de drames historiques.
Vous me direz que ce n’est pas la même chose parce que le vaccin va sauver des vies.
Mes amis. Sauver des vies n’autorise jamais, JAMAIS, de croire que l’on peut tout faire.
Lorsque l’on pense faire le bien des autres en les forçant à penser leur bien comme vous le concevez, alors c’est la définition de la dictature, du fascisme.
En URSS Staline savait mieux que vous ce qui était bien. Pol Pot aussi. Mao également.
Le bilan effroyable du communisme qui voulait faire le bien des peuples, c’est 95 millions de morts.
Les problèmes arrivent lorsque je veux expliquer à l’autre comment il devrait faire pour vivre, comme moi je voudrais qu’il vive parce que je considère que c’est moi qui ai raison, que l’autre à tort et que l’autre doit se soumettre.
Si l’un veut soumettre, si l’autre refuse, alors, il n’y a d’autre issue que celle de la guerre, de la violence, de l’affrontement.
Si vous acceptez une discrimination, alors vous accepterez toutes les autres.
En fonction des intérêts du moment, on vous dira de haïr les schtroumpfs bleus ou les schtroumpfs noirs, schtroumpfs musulmans ou chrétiens, on vous demandera de discriminer les schtroumpfs à chapeaux pointus sur la tête parce qu’ils ont peur que le ciel leur tombe sur la tête ce qui est stupide n’est-ce pas. Alors pourquoi les laisser aller au cinéma.
Vous devez vous rendre compte que la propagande cathodique vous apprend à détester l’autre, quand bien même il est de votre propre famille.
C’est terrible.
Je vois cette haine instillée par des politiques devenus fous dans la société.
Dans mon pays.
C’est effroyable.
Je ne peux pas rester silencieux face à cela.
Il y a deux chemins.
Celui de la haine, de la violence et de l’affrontement.
Il y a celui de l’amour, de l’accueil, de la bienveillance de la main tendue.
J’entends dire qu’il faut vérifier, pour les secouristes, le statut vaccinal avant d’entamer une réanimation. J’entends certains dire puisque je suis rejeté je ne donnerai plus mon sang de non-vacciné.
J’entends tant de haines et de souffrances tellement évitables. Elles ne sont que les conséquences de décisions politiques abjectes.
Alors, en cette veille de Noël, ce sont les paroles de l’Abbé Pierre qui me reviennent en tête.
« Toi qui souffres, qui que tu sois, entre, dors, mange, reprends espoir, ici on t’aime. »
Oui, toi, qui que tu sois schtroumpf bleu, noir, musulman ou chrétien, vacciné ou non, de ma famille ou de celle d’à côté, tu n’es pas mon ennemi.
A défaut de t’aimer, je peux au moins reconnaître en toi un être humain, qui a le droit de vivre, libre, sans que je te dise comment je veux que tu fasses.
Ce combat pour la liberté, l’égalité en droit, inaliénable, même en temps de pandémie, doit être mené.
Il n’y a pas plus beau combat que celui qui est mené pour la gloire. Pour des idées plus grandes que nous.
Le non-vacciné n’est pas un ennemi. Pas plus que le vacciné, même à triple doses !
N’oubliez jamais cela.
La guerre, les massacres, les pogroms et les génocides commencent toujours par la désignation d’un ennemi, par sa discrimination, puis, par sa déshumanisation. Enfin, on les massacre.
C’est vieux comme le monde.
En cette veille de Noël, érigez des ponts et de l’amour, pas de la haine et des rejets.
J’en profite pour vous dire à tous, à vous tous, toute ma gratitude, pour vos différences, vos commentaires, vos soutiens. Prenez grand soin de vous. Vous êtes tous importants, tous uniques. Tous précieux, quel que soit votre statut vaccinal, votre couleur de schtroumpfs, ou votre religion de salsepareille. Joyeux Noël pour ceux pour qui c’est important, belles fêtes de fin d’année pour tous les autres.
Pour la gloire de Dieu et le salut du monde.
On se retrouve l’année prochaine, sauf si l’actualité l’exige avant.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
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