La Belgique pourrait perdre jusqu’à 10.000 emplois dans les secteurs à haute consommation énergétique si les prix de l’électricité poursuivent leur augmentation, selon la Banque nationale de Belgique (BNB).
Les calculs effectués par l’économiste de la Banque nationale de Belgique (BNB) Gert Bijnens, montrent qu’un accroissement durable des tarifs de l’électricité de 30 % par rapport à leur niveau historique pourrait coûter jusqu’à 10.000 emplois. En Europe, les plus touchés seraient l’Allemagne (130.000 emplois) et l’Italie (55.000).
Ces estimations ne tiennent compte que des répercussions de la hausse du prix de l’énergie sur les entreprises qui en consomment beaucoup, mais sans prendre en considération les évolutions dans d’autres secteurs de l’économie, nuance l’économiste.
C’est donc potentiellement des dizaines de milliers d’emplois qui sont menacés dans l’Union Européenne.
Plus grave, on ne se pose pas la question de savoir ce que ces emplois produisaient et qui ne sera plus produit !
Je vous donne un exemple de réponse. Les engrais. Ils nécessitent de grandes quantités d’énergie, si l’énergie coûte très chère, on éteint les usines. Le problème, c’est que l’on ne produit plus d’engrais. Et sans engrais, l’agriculture intensive retourne au moyen-âge !
Belgique: 10.000 emplois menacés si la hausse des prix de l’électricité se maintient
La Belgique pourrait perdre jusqu’à 10.000 emplois dans les secteurs à haute consommation énergétique si les prix de l’électricité poursuivent leur augmentation, selon la Banque nationale de Belgique (BNB).
Les
calculs effectués par l’économiste de la Banque nationale de Belgique
(BNB) Gert Bijnens, dont se fait l’écho la presse locale, montrent qu’un
accroissement durable des tarifs de l’électricité de 30% par rapport à
leur niveau historique pourrait coûter jusqu’à 10.000 emplois. En
Europe, les plus touchés seraient l’Allemagne (130.000 emplois) et
l’Italie (55.000).
Ces estimations ne tiennent compte que
des répercussions de la hausse du prix de l’énergie sur les entreprises
qui en consomment beaucoup, mais sans prendre en considération les
évolutions dans d’autres secteurs de l’économie, nuance l’économiste.
« Tout d’abord, la demande est plus élevée que prévu en raison de la reprise rapide observée après le début de la crise du Covid-19, mais une série de facteurs météorologiques et géopolitiques limitent l’approvisionnement en gaz et en énergie renouvelable. Ensuite, les investissements dans l’énergie verte ont probablement été insuffisants pour compenser la baisse des investissements fossiles classiques », poursuit l’économiste.
Alors que les prix de gros de l’électricité sont récemment passés de quelque 50 euros/MWh à plus de 200 euros/MWh, le marché des contrats à terme anticipe une baisse de ces tarifs à partir de 2022.
Cependant, fait-il remarquer, même pour une livraison au début de 2023, le prix demeure supérieur à 100 euros/MWh, soit environ le double de celui pratiqué en 2018-2019. Pour les clients industriels, un doublement du tarif de gros pourrait entraîner un accroissement du prix final de 30 à 75%.
Au final, l’alourdissement de la facture dépendra du profil du consommateur. Pour les entreprises qui produisent de l’acier et d’autres métaux, mais aussi de celles qui fabriquent des engrais artificiels, du papier et certains produits chimiques, l’énergie représente une large part de leurs coûts de production.
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