15 novembre 2021

Le Temps étiquette plus vite que son ombre

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Naïf que je suis ! Je m’étais imaginé dans mon indécrottable ingénuité que les journalistes, lorsqu’ils se formaient à leur métier, étaient éduqués à éviter de manier les stéréotypes grossiers, de procéder à des raccourcis fallacieux ou de coller des étiquettes désobligeantes et absurdes.

Je pensais que les « un Arabe a commis un larcin » ou « un Noir remporte une compétition d’athlétisme » n’étaient depuis longtemps plus acceptables.

Que la déontologie journalistique commandait non seulement de respecter la réalité  des faits mais de veiller à la décrire dans des termes évitant de jeter l’opprobre sur des catégories de la population ou de stigmatiser des groupes du fait de leurs singularités ou opinions.

Ariane Bilheran, docteur en psychopathologie et grande spécialistes des dérives totalitaires (ce dans quoi nous sommes engagés pour quiconque comprend moindrement ces réalités) souligne comment les temps de délire collectif voient ressurgir des licences coupables que les normes habituelles tiennent pour honteuses ou simplement inacceptables.

Las ! La pauvre presse (ou ce qui en tient encore lieu en ces temps sinistrés) n’a cessé de s’en donner à cœur joie. Entre la chasse aux « complotisss » (qui rétrospectivement ont eu raison sur à peu près tout en ce qui concerne les plus perspicaces de ceux qui ont été catalogués ainsi) et maintenant les « antivax », on y aura retrouvé les plis consternants du maccarthysme ou du stalinisme : tout ce qui n’est pas conforme à l’idéologie dominante est traité avec une agressivité insensée et une catégorisation absurde et  coupable.

Tous éléments caractéristiques de la violence mimétique théorisée par le philosophe et anthropologue René Girard au long de son œuvre.

Or donc, ayant pris la parole lors d’une manifestation contre l’absurdité sanitaire à Genève,

je me suis vu taxer par Le Temps (ou ce qu’il en reste) de « leader des antivaxx ».

Dieu que ces gens sont bêtes !

Reprenons donc, sans espoir qu’une élémentaire pédagogie ne fasse son chemin dans des esprits aussi sinistrés :

L’injection génique expérimentale qui est actuellement imposée worldwide en violation crasse des conventions internationales et du droit de la santé n’est un vaccin que par abus de langage. Comme avec d’autres éléments dystopiques du temps présent (citons par exemple la « nouvelle » définition de l’immunité de l’OMS), il aura précisément fallu changer les définitions pour permettre ce fallacieux tour de passe-passe assimilant un produit à haut risque reposant sur une technologie nouvelle et jamais testée aux « vaccins » comme tous ceux que nous avons reçu au cours de nos vies.

L’entourloupe est grossière, mais le résultat somptueux : l’immense majorité des gens est bel et bien convaincue d’avoir « reçu un vaccin de plus » et non d’avoir participé à une expérimentation médicale avec un produit dont les fabricants eux-mêmes ont reconnu (dans les contrats signés avec les états) qu’ils n’avaient aucun moyen de connaître les risques à moyen et long terme.

En prétendant que les « vaccins » (qui n’en sont pas) étaient « sûrs et efficaces » (ce qu’ils ne sont pas), Alain Berset, Mauro Poggia et autres dirigeants irresponsables ont énoncé quelque chose d’absurde (on ne pouvait pas le savoir et on le sait toujours pas) et donc de scandaleusement frauduleux.

La presse (n’étant plus la presse) s’est contentée d’emboucher la même trompette (est-ce l’effet des subventions qu’elles touche d’iceux ?! – c’est en tout cas l’opinion d’un ancien directeur des programmes de France 2) et donc de faire une propagande de tous les diables pour que la population s’offre en cobayes de l’expérimentation génique en jouant à la roulette russe avec sa santé.

Comme si ces inconduites graves ne suffisaient pas, on a sorti quelques tours pendables supplémentaires : coercition et contrainte (pénalement répréhensibles), discrimination et ségrégation (contraires à la Constitution et pénalement répréhensibles) et bien sûr étiquetage et stigmatisation avec (pour les plus redoutables opposants) campagnes de dénigrement médiatique et ce que l’on appelle techniquement « character assassination ».

En assimilant aux « antivaxx » les opposants à l’injection génique expérimentale, la presse a évidemment floué l’opinion publique mais aussi noyé le poisson. Comment imaginer que les centaines de milliers de soignants en France et à travers le monde qui ont été jusqu’à perdre leur travail (sous le coup d’un chantage immonde) soient des « antivaxx » ?! La simple proposition est absurde, l’immense majorité d’entre eux étant pleinement vaccinés avec les « vrais » vaccins contre lesquels ils n’ont strictement rien.

Me voici donc pour ma part intronisé « leader des antivaxx » : que la réalité fait peur à ces médias compromis jusqu’à l’os !

Eh non !

D’abord parce que je ne suis leader de rien du tout. Je ne suis qu’un modeste expert en santé publique (la RTS m’a finalement reconnu cette qualité suite à la plainte que j’ai déposée au Conseil suisse de la presse : les tenants du « autoproclamé » comme Mauro Poggia, Didier Pittet et autres tristes sires peuvent soigneusement ranger leur piteuse étiquette dans leur poche) qui a eu l’heur ou le malheur de comprendre très vite que la somme d’inepties et de mensonges assénées par les autorités et les médecins de plateaux télé (grevés de conflits d’intérêts), assénée comme une idéologie totalitaire par une presse aux ordres, ne tenait pas la route.

Je l’ai dit lors de mon allocution de samedi : l’effondrement de ce mensonge est en cours.

Dans le prestigieux hebdomadaire américain Newsweek, deux des plus éminents épidémiologistes au monde, œuvrant à Harvard et Stanford (d’un tout autre niveau que les pauvres Didier Pittet, Samia Hurst ou Antoine Flahaut !) ont nommé la réalité du problème dans une tribune intitulée « Comment Fauci (le M. Covid étasunien, NdA) a trompé l’Amérique« .

En rappelant (Dieu sait si je l’ai dit, y compris sur ce blog) que les mesures coercitives imposées depuis bientôt deux ans ne reposent sur aucune base scientifique de quelque ordre que ce soit, qu’elles se sont avérées à la fois inutiles et destructrices et ont empêché la mise en œuvre de politiques raisonnables qui auraient permis de sauver des centaines de milliers de vie.

Cela prendra un peu de temps avant que des populations azimutées par une propagande médiatique insensée puissent reprendre pied dans la logique élémentaire et la réalité des choses : ni les confinements, ni les masques, ni les systèmes de traçage (Certificat Covid compris) ni l’expérimentation génique, ni les fermetures des écoles, commerces ou restaurants n’a aucunement protégé la population face au nouveau coronavirus tout en infligeant des dommages majeurs à notre société et aux gens. Ce n’auront été que des gesticulations superstitieuses d’esprits hystérisés… instrumentalisés par des intérêts mafieux évidents.

Le Pr Kulldoff est un des meilleurs connaisseurs de la pharmacovigilance vaccinale : il a aidé les Center for Disease Control américains à développer meilleurs meilleurs systèmes. Sa conclusion est claire : l’injection génique anti-Covid n’a aucun sens en-dessous de 60 ans -hormis facteur de risque particulier. Ce qui est tout-à-fait logique et évident puisque le risque de mortalité n’a en rien été modifié en-dessous de 70 ans en Suisse ni en 2020 ni en 2021.

Laisser les catégories ne courant aucun risque face au Sars-CoV-2 s’immuniser naturellement en laissant la société fonctionner normalement et en protégeant les catégories à risque aurait été la seule stratégie valable, scientifique et efficace.

Fauci a trompé l’Amérique, Berset a trompé la Suisse, Véran la France, etc. Et c’est bel et bien à la presse, qui a renoncé à faire son métier, que l’on doit le fait qu’un tel désastre ait été possible.

On permettra à l’auteur de ces lignes, ayant subi un « haro sur le baudet » quelque peu cinglant de la part de nombreux imbéciles au cours des mois passés de boire une discrète gorgée de petit lait.

Or donc, la ruine, la terreur et la destruction infligées depuis près de deux ans n’avaient pas lieu d’être.

On se réjouit de voir comment ses innombrables acteurs (grands dirigeants et petits complices) s’en sortiront quand la vérité sortira et que la colère légitime de la population s’exprimera.

La presse dans son ensemble aura ainsi de lourds comptes à rendre. Le Temps et Tamedia (entre autres, Ringier, la RTS et même Le Courrier n’étant pas en reste…) devront expliquer comment et pourquoi ils ont pareillement endoctriné la population, et failli à leur déontologie élémentaire aussi bien qu’à leur responsabilité collective.

Coller des étiquettes ne faisant pas partie de mes passe-temps, je ne les ai jamais appelés « merdias » et me serais senti honteux de le faire. Souligner qu’ils ont pratiqué un journalisme indigne de ce nom relève en revanche d’une simple analyse de bon sens.

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