[...] Dans une année qui a déjà été remplie de tant de mystères, j’en ai un autre très étrange à partager avec vous. Les salles d’urgence sont pleines à craquer dans toute l’Amérique, et personne ne semble pouvoir expliquer pourquoi cela se produit.
En ce moment, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 aux États-Unis chaque jour est inférieur à la moitié de ce qu’il était il y a seulement quelques mois. C’est une très bonne nouvelle, et beaucoup pensent que c’est un signe que la pandémie s’estompe. Espérons que ce soit vrai. Si moins de personnes attrapent le virus, on pourrait penser que nos salles d’urgence devraient se vider, mais c’est le contraire qui se produit. Dans tout le pays, les salles d’urgence sont absolument bondées, et dans de nombreux cas, nous voyons des patients gravement malades soignés dans les couloirs parce que toutes les salles d’urgence sont déjà pleines.Laissez-moi vous donner un exemple de ce dont je parle. Ce qui suit est tiré d’un article intitulé « Les urgences sont submergées de patients gravement malades, bien que beaucoup n’aient pas de Covid-19 »...
Dans le service des urgences de l’hôpital Sparrow à Lansing, dans le Michigan, les membres du personnel s’efforcent de prendre en charge des patients qui se présentent beaucoup plus malades qu’ils ne l’ont jamais été.
Tiffani Dusang, directrice des soins infirmiers des urgences, souffre pratiquement d’anxiété en regardant les patients allongés sur une longue file de brancards poussés contre les murs beiges des couloirs de l’hôpital. « C’est difficile à regarder », dit-elle avec un accent texan chaleureux.
Mais il n’y a rien qu’elle puisse faire. Les 72 chambres des urgences sont déjà remplies.
Quelqu’un peut-il expliquer pourquoi cela se produit ?
Si le nombre de cas de Covid-19 recommençait à augmenter, il serait logique que les urgences soient débordées.
Mais dans cet hôpital du Michigan, on nous dit que les principaux problèmes traités sont des « douleurs abdominales », des « problèmes respiratoires », des « caillots sanguins » et des « problèmes cardiaques »...
Des mois de retard dans les traitements ont exacerbé les maladies chroniques et aggravé les symptômes. Selon les médecins et les infirmières, la gravité des maladies est très variable et comprend, entre autres, des douleurs abdominales, des problèmes respiratoires, des caillots sanguins, des problèmes cardiaques et des tentatives de suicide.
La mention des « problèmes cardiaques » a immédiatement attiré mon attention, car j’en ai vu beaucoup dans les médias récemment.
Par exemple, un lycéen de Pennsylvanie vient de mourir d’un « incident cardiaque soudain »...
Le directeur de l’équipe de football du lycée a « beaucoup apprécié » la victoire de son équipe lors du championnat samedi. Plus tard dans la soirée, il était mort.
Maintenant, l’école secondaire de Blake Barklage pleure sa mort prématurée. Comme le rapporte 6ABC à Philadelphie, la tragédie s’est produite à La Salle College High School dans le comté de Montgomery, Pennsylvanie.
Dans une lettre adressée aux parents, l’école a annoncé que le lycéen était décédé après un « incident cardiaque soudain » samedi soir.
Ailleurs dans le même État, un garçon de 12 ans, par ailleurs en bonne santé, est mort subitement à cause d’un problème d’artère coronaire...
Alors que la famille et les amis sont en deuil, on connaît la cause du décès d’un enfant de 12 ans, mort trop tôt alors qu’il s’échauffait pour l’entraînement de basket de l’école.
Comme le rapporte TribLive à Pittsburgh, Jayson Kidd, 12 ans, de Bridgeville, Pennsylvanie, est mort de causes naturelles impliquant son artère coronaire, selon le bureau du médecin légiste du comté d’Allegheny.
Les problèmes cardiaques tuent tout le temps des personnes âgées, mais il est étrange que tant de jeunes gens en bonne santé aient ces problèmes.
Ce week-end, l’attaquant du FC Barcelone Sergio Aguero s’est soudainement effondré sur le terrain pendant un match.
On lui a ensuite diagnostiqué une « arythmie cardiaque »...
Sergio "Kun" Aguero, attaquant de l’équipe de football de Barcelone, a été diagnostiqué comme souffrant d’une arythmie cardiaque après s’être effondré pendant le match de samedi contre Alaves.
L’Argentin de 33 ans a été examiné par le personnel médical du stade avant d’être transporté dans un hôpital voisin où il attend toujours de subir des examens complémentaires.
Deux jours plus tard, un match en Norvège a été arrêté net après qu’un joueur a été victime d’un « arrêt cardiaque » en plein milieu de la rencontre...
Un match de football de deuxième division norvégienne a été interrompu lundi après que le milieu de terrain islandais Emil Pálsson a été victime d’un arrêt cardiaque en plein match.
Le joueur de 28 ans de Sogndal a subi l’attaque alors que le match contre Stjordals-Blink entrait dans la 12e minute, a indiqué son club dans un communiqué.
J’ai vu tellement d’histoires comme celle-ci.
Pourquoi tant de jeunes gens ont-ils soudain des problèmes cardiaques aussi graves ?
Quelqu’un peut-il m’expliquer ce phénomène ?
Une étude israélienne révolutionnaire montre comment les protéines du Covid-19 attaquent le cœur et les vaisseaux sanguins
Hier matin, nous vous avons fait part d’un étrange phénomène qui se déroule dans les hôpitaux et les salles d’urgence des États-Unis (Notre traduction ci-dessus – NDT). Alors même que le nombre de cas de Covid-19 continue de diminuer, les salles d’urgence du pays sont bondées de patients cherchant à se faire soigner pour des douleurs abdominales, des caillots sanguins, des problèmes cardiaques et respiratoires. Tous ces symptômes correspondent au large éventail de symptômes officiels du Covid-19 rapportés par le CDC. Mais, comme l’indiquent les reportages, la cause de cette vague soudaine, qui a conduit à ce que certains patients soient à nouveau traités dans les couloirs des hôpitaux, reste officiellement incertaine.
Plus de 18 mois après son apparition à Wuhan, le SRAS-CoV-2, le virus à l’origine de la Covid-19, reste une énigme pour les scientifiques, qui ont mené un large éventail d’études pour tenter d’en savoir plus sur la façon dont le virus agit. L’une des caractéristiques les plus remarquables de la Covid-19 est sa capacité à causer des dommages non seulement au système respiratoire des patients, mais aussi à leur cœur et à leur système vasculaire. Souvent, ces dommages laissent les patients avec des symptômes durables qui persistent bien au-delà de l’infection initiale.
Avant même d’être le premier pays de la planète à vacciner la quasi-totalité de sa population (et qui distribue des injections de rappel depuis le mois d’août), Israël a été une source majeure de recherche sur la Covid-19. Et la dernière étude pionnière produite par des chercheurs de diverses disciplines (de l’épidémiologie à l’informatique) à l’université de Tel Aviv soulève certainement des questions intéressantes, selon un rapport du Jerusalem Post.
Les chercheurs sont devenus les premiers sur terre à identifier quelles sont les 5 des 29 protéines qui forment le virus SRAS-CoV-2 et qui sont responsables des dommages causés aux vaisseaux sanguins des patients.
[Une] équipe de chercheurs de l’université de Tel Aviv a identifié les cinq protéines, sur les 29 qui forment le virus, qui sont responsables de la détérioration des vaisseaux sanguins.
« Nous observons une incidence très élevée de maladies vasculaires et de coagulation du sang, par exemple, des accidents vasculaires cérébraux et des crises cardiaques chez les patients atteints de la Covid-19 », explique le Dr Ben Maoz, auteur principal de l’étude publiée dans la revue eLife.
« Nous avons tendance à considérer la Covid-19 comme une maladie essentiellement respiratoire, mais la vérité est que les patients atteints de coronavirus sont jusqu’à trois fois plus susceptibles de subir un accident vasculaire cérébral ou une crise cardiaque », ajoute-t-il. « Toutes les preuves montrent que le virus endommage gravement les vaisseaux sanguins ou les cellules endothéliales qui tapissent les vaisseaux sanguins. Cependant, jusqu’à ce jour, le virus a été traité comme une entité unique. Nous avons voulu découvrir quelles protéines du virus sont responsables de ce type de dommages. »
L’étude a été réalisée à l’aide de méthodes inédites : les chercheurs se sont réunis pour insérer différentes séquences d’ARN viral dans des vaisseaux sanguins humains en laboratoire, et ont observé la réaction. De cette manière, ils ont pu déduire quelles protéines causaient le plus de dommages aux tissus du système vasculaire. En particulier, ils ont découvert quelles protéines sont responsables des plus grands dommages causés au système vasculaire humain.
« Lorsque le coronavirus pénètre dans le corps, il commence à produire 29 protéines, un nouveau virus se forme, puis ce virus produit 29 nouvelles protéines, et ainsi de suite », a déclaré Maoz.
« Au cours de ce processus, nos vaisseaux sanguins, qui étaient des tubes opaques, se transforment en une sorte de filet ou de morceau de tissu perméable, et parallèlement, il y a une augmentation de la coagulation du sang. Nous avons examiné en détail l’effet de chacune des 29 protéines exprimées par le virus, et nous avons réussi à identifier les cinq protéines spécifiques qui causent les plus grands dommages aux cellules endothéliales et donc à la stabilité et à la fonction vasculaires. »
Pour modéliser et vérifier ses résultats, l’équipe a utilisé des modèles informatiques afin de discerner exactement quelles protéines avaient le plus grand impact sur le tissu humain.
Les scientifiques espèrent que cette découverte aidera l’humanité à mieux comprendre comment le virus cause autant de dommages au cœur et aux vaisseaux sanguins.
« Notre recherche pourrait aider à trouver des cibles pour un médicament qui sera utilisé pour arrêter l’activité du virus, ou au moins minimiser les dommages aux vaisseaux sanguins. »
Mais, et si elle soulevait plutôt des questions sur les vaccins que les scientifiques ont mis au point, qui reposent sur l’ARN viral pour « reprogrammer » le système immunitaire humain ?
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