En pleine crise, le gouvernement vient d'annoncer ce 26 novembre que la date de mise en œuvre de l'obligation vaccinale pour les soignants aux Antilles était repoussée au 31 décembre.
Le gouvernement a annoncé ce 26 novembre qu'il repoussait la date de mise en œuvre de l'obligation vaccinale pour les soignants aux Antilles au 31 décembre, et proposait un accompagnement individuel pour soutenir son application dans ces îles qui connaissent une grave crise sociale.
Les ministres des Outre-mer Sébastien Lecornu et de la Santé Olivier Véran annoncent également la levée de la suspension des soignants qui refusent la vaccination s'ils acceptent cet accompagnement individuel, dans un communiqué commun.
L'obligation vaccinale devait s'appliquer le 15 novembre dans les Antilles, jour de l'appel à la grève générale en Guadeloupe. Le mouvement a ensuite gagné la Martinique où la contestation a débuté le 22 novembre.
En Guadeloupe, où le niveau de vaccination des soignants approche aujourd'hui les 90%, des «groupes d'écoute et de dialogue» seront mis en place à partir de du 29 novembre pour recevoir «individuellement chaque professionnel concerné par une suspension pour non-conformité à l'obligation vaccinale», précisent les ministres des Outre-mer Sébastien Lecornu et de la Santé Olivier Véran, dans un communiqué commun.
Ceux qui refuseront «poursuivront leur suspension»
La date de l'obligation vaccinale est également étendue au 31 décembre en Martinique pour «l'ensemble des soignants, salariés des établissements de santé et médico-sociaux, aides à domicile et pompiers».
Après l'intervention d'une médiation au CHU de Martinique, son personnel bénéficiait déjà de ce prolongement à la fin de l'année.
Que ce soit en Guadeloupe ou en Martinique, pour les professionnels qui accepteront cet échange individuel «la suspension de leur rémunération sera levée pendant toute la durée de cet échange». En revanche, ceux qui refuseront «poursuivront leur suspension», ajoute le texte.
Le gouvernement a également rappelé qu'à l'heure où «une cinquième vague semble se dessiner, la protection de la santé de nos concitoyens est une priorité absolue». Or ajoute-t-il, «cette protection passe par la vaccination de tous les professionnels qui soignent, secourent ou accompagnent les Français, et notamment les plus fragiles d'entre eux».
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