De nombreux effets secondaires ont été recensés mais peu d’informations officielles ont été divulguées. Elaboré en partenariat avec BioNTech, le vaccin contre la Covid-19 de Pfizer est le plus utilisé en Europe et aux Etats-Unis. Un marché juteux, ou des millions de doses de vaccins ont déjà été commandées. Pfizer promettait une protection importante après l’injection du vaccin. Et voilà que l'on apprend qu'une quatrième dose pourrait être nécessaire vers la mi-2022 d’après le PDG de BioNTech.
Une mise à jour, pourquoi ?
Pour lutter contre le virus, le vaccin ARN messager de Pfizer et son partenaire allemand BionTech était réputé il y a quelques mois être le plus sûr et le plus efficace. Raison pour laquelle, il est le plus utilisé en Europe et aux Etats-Unis. Cependant, dans une interview accordée au Financial Time, le PDG de BioNTech Ugur Sahina annoncé qu’il pourrait requérir une mise en jour vers la mi-2022.
Le coronavirus ne cesse de muter et cette évolution va continuer d’après le directeur de la société allemande. Si un nouveau variant plus dangereux faisait son apparition, le vaccin actuel pourrait ne pas garantir une protection optimale, d’où la nécessité d’une nouvelle version du vaccin vers la mi-2022.
Aucune mise à jour requise cette année
Pour cette année, aucune mise à jour n’est requise selon Sahina mais son discours est quelque peu confus et contradictoire. En effet, le vaccin existant s’adapte bien, selon lui, aux variants qui circulent actuellement. La meilleure façon de gérer la propagation à grande vitesse du variant Delta était bien, nous assure-t-il, de promouvoir la vaccination complète. Le PDG de BioNTech recommande également l’administration d’une dose de rappel pour les personnes les plus vulnérables afin de renforcer leur immunité.
Notons que la société allemande et le géant pharmaceutique américain ont déjà demandé l’autorisation d’une troisième dose du vaccin contre la Covid-19 pour les personnes âgées de 65 et plus. La FDA (Agence américaine des médicaments) a déjà donné son feu vert le mercredi 22 septembre. L’EMA (Agence européenne des médicaments), son homologue européenne vient de donner son accord.
En tout cas, on retiendra que le discours du fabricant sur son propre vaccin est plein de contradictions puisque, pour les personnes les plus fragiles, on envisage donc d’ores et déjà une quatrième dose.
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