L’inflation continue sa poursuite en Allemagne, plus qu’en France ce qui est très logique et compréhensible.
L’Allemagne est une économie encore très industrielle, la plus grosse économie industrielle d’Europe.
Or l’inflation est avant tout industrielle actuellement, elle concerne les matières premières et les matériaux qui rentrent dans la transformation de tous les produits.
La France économie de services sera touchées plus tard, lorsque les salaires devront augmenter parce que sinon les gens cesseront tout simplement de travailler si c’est pas pour ne pas gagner leur vie.
L’inflation accélère plus vite que prévu en Allemagne
La hausse des prix en Allemagne s’est encore accélérée plus que prévu en octobre alors que la première économie d’Europe est confrontée à des tensions sur les chaînes d’approvisionnement et à l’augmentation des prix de l’énergie, montre jeudi la première estimation publiée par Destatis, l’office fédéral de la statistique.
L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes (IPCH) a augmenté de 0,5% par rapport à septembre et de 4,6% sur un an, un niveau sans précédent depuis le début de cette mesure en janvier 1997.
Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,4% d’un mois sur l’autre et de 4,5% en rythme annuel. En septembre, le taux d’inflation était de 4,1% sur un an.
Le détail des chiffres montre que les prix de l’énergie et des produits alimentaires ont augmenté le plus rapidement.
Depuis le début de l’année, la flambée de l’inflation s’explique par des facteurs ponctuels allant des hausses d’impôts aux goulets d’étranglement sur l’offre en passant par la hausse des prix des produits de base, ce qui alimente le débat sur la nécessité d’une politique monétaire ultra-accommodante.
Les partisans d’un resserrement monétaire de la Banque centrale européenne, qui juge l’inflation temporaire, pourraient s’appuyer sur ces chiffres pour critiquer sa décision ce jeudi de maintenir le montant de ses achats d’obligations.
Fritzi Köhler-Geib, économiste en chef de KfW, a écrit dans une note que si les goulets d’étranglement « persist jusqu’en 2022, cela aura probablement un impact négatif sur la croissance économique et se ressentira également dans le portefeuille des consommateurs. »
Les prix élevés de l’énergie attendus cet hiver pourraient pousser l’inflation vers 5% cette année, a-t-elle ajouté, avant de revenir progressivement sous 2% mi-2022.
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