Le projet de loi sur l’obligation vaccinale rejeté par le Sénat n’est pas un gros problème, bien au contraire, puisque l’obligation du vaccin aurait eu un impact trop violent sur les Français, avec un possible retour de bâton dans la rue. Le pouvoir, déjà très critiqué, cherche surtout à utiliser le passeport sanitaire qui obligera (l’air de rien) les Français à la vaccination et surtout qui les mènera à la troisième dose, sous peine de le voir désactivé ! Manœuvre perverse, mais efficace, comme le révèle le Canard Enchaîné (voir en fin d’article).
Le vaccin contre le covid-19 ne rejoindra pas la liste des vaccins obligatoires. Les sénateurs n’ont pas adopté ce 13 octobre la proposition de loi déposée par les socialistes. Leur groupe s’est retrouvé isolé. Le texte, déposé par les membres du groupe socialiste fin août, a été rejeté ce 13 octobre en séance publique, par 262 voix contre 64. Cette initiative parlementaire n’ira donc pas plus loin.
Seule la quasi-totalité du groupe socialiste, à l’origine du texte, a voté en faveur du texte, rejointe seulement par trois collègues du centre et de droite. Les autres groupes ont préféré le rejeter.
Ce que la loi n’obligera pas, le pass sanitaire le fera !
Comme l’explique très bien Public Senat : pour conserver « des mesures de freinage », le « texte prévoit de pouvoir encadrer l’activité des établissements recevant du public et exiger le pass sanitaire jusqu’au 31 juillet ». En cas de reprise épidémique, il permet au gouvernement de prendre un tas de mesures d’exception limitant les libertés individuelles : interdiction de circuler librement, couvre-feu… Le gouvernement peut aussi décréter à nouveau l’état d’urgence sanitaire, qui permet d’instaurer un nouveau confinement.
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