Les hôpitaux vont-ils reculer devant l’obligation vaccinale, faute de pouvoir se passer des récalcitrants au vaccin pour fonctionner ? Visiblement, et malgré une communication gouvernementale triomphaliste façon Wehrmacht 1941 dans la steppe russe, tout ne va pas pour le mieux dans le petit monde de la santé, y compris à l’Assistance Publique de Paris dirigée par le taliban du vaccin Martin Hirsch.
La rumeur circule par exemple que l’hôpital Cochin, l’un des fleurons de l’établissement public parisien, devrait faire face à une puissante contestation, et que serait déjà acté qu’il n’y aurait aucune suspension avant le 15 octobre. D’autres hôpitaux se trouveraient dans la même difficulté. Il faut dire que les équipes sont, en temps normal “aux taquets” en termes d’effectifs, et former un infirmier prend tout de même plusieurs mois. Le risque est donc celui d’une insuffisance critique de personnel qui mettrait l’ensemble de l’établissement en difficulté.
Une violence patronale “publique” inouïe
La semaine prochaine, nous détaillerons quelques-unes des situations qui nous été décrites dans les centaines de mails que nous avons reçus. Mais il est évident que de nombreux établissements hospitaliers ont joué avec le feu en faisant déferler une violence patronale inouïe pour forcer les personnels à se vacciner massivement. Souvent, les responsables d’équipes ont illégalement interpeler les non-vaccinés en réunion d’équipe pour les sommer de s’expliquer dans un climat d’humiliation relevant du harcèlement moral.
Très souvent, notamment devant des agents hospitaliers démunis face à ces pressions, les établissements ont annoncé des licenciements secs, sans indemnité et sans droit à chômage pour tous ceux qui refusaient de se vacciner. Dans l’immense majorité des cas, les organisations syndicales n’ont pas levé le petit doigt pour les défendre.
On peut s’interroger sur les séquelles que cet épisode laissera dans le climat social des établissements. Souvent, le management a utilisé les vaccinés pour faire pression sur les non-vaccinés, attisant la haine dans les équipes. Cette stratégie du clivage et du bannissement est parfois allée très loin dans la haine et dans le rejet de l’autre.
En tout cas, dans la masse colossale des mails reçus, au moins 95% des situations décrites concernent les fonctionnaires (hospitaliers, territoriaux, de l’éducation nationale) et les personnels de l’économie sociale et solidaire. Manifestement, les employeurs du secteur privé “capitaliste” ont réglé massivement les situations sans couac, alors même que le Code du Travail est plus protecteur pour les salariés…
Résister à la pression : nos conseils
Le podcast que nous publions donne quelques conseils pratiques pour comprendre les mécanismes de la pression qui s’exerce, et pour désamorcer l’angoisse de la suspension. Les résistants à la vaccination obligatoire sont en effet souvent seuls face à la violence de l’institution. Il faut comprendre que cette violence procède généralement d’une immense faiblesse : celle de voir les non-vaccinés mettre en péril la continuité de l’activité en cas de refus obstiné de se vacciner.
S’ensuit une partie de poker entre les récalcitrants et l’employeur. Retrouvez nos conseils pour gagner au bluff !
Et suivez cette semaine les tranches de vie que nous vous rapporterons à partir des témoignages reçus…
Ne manquez pas non plus notre analyse sur les infirmières de l’Education Nationale, dont il se pourrait bien qu’elles ne soient pas du tout soumises à l’obligation vaccinale…
À venir cette semaine…
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