Des enfants de moins de 12 ans inoculés "par erreur" en Bretagne ?

Des collégiens rennais ont été vaccinés ce jeudi 9 septembre au gymnase Trégain, à l'initiative de l'ARS et du rectorat de l'académie de Rennes. Parmi ces élèves, quatre étaient âgés de 11 ans et n'avaient donc pas l'âge minimum requis pour recevoir une injection.

25 élèves du collège de l'Assomption de Rennes ont reçu leur première injection du vaccin contre le Covid-19 ce jeudi 9 septembre au gymnase Trégain dans le quartier Maurepas. Ils sont venus sur le temps scolaire, dans le cadre de la campagne de vaccination organisée par l'Agence régionale de santé de Bretagne et le Rectorat de l'académie de Rennes. Parmi ces élèves, quatre jeunes n'avaient pas encore l'âge de 12 ans. Or, la vaccination contre le Covid-19 n'est possible qu'à partir de 12 ans révolus. 

L'ARS reconnait une erreur

Les quatre enfants rennais ont indiqué au micro de France Bleu Armorique être nés entre le mois d'octobre et le mois de décembre 2009. Ils auront donc 12 ans dans quelques semaines seulement. Les services de l'Agence régionale de santé de Bretagne reconnaissent que ces injections n'auraient pas dû être réalisées sur ces mineurs. 

Alors à qui la faute ?

Du côté du collège privé de l'Assomption, le chef d'établissement explique qu'il a transmis aux familles, à la demande du ministère de la Santé, des documents pour organiser la vaccination des 12-17 ans en milieu scolaire. Les parents devaient remettre ces autorisations le vendredi 03 septembre pour une vaccination prévue le jeudi 09 septembre. L'établissement n'a pas vérifié l'âge des enfants inscrits puisque l'autorisation parentale signée faisait foi. Selon les autorités de santé, "ces parents ont confirmé avoir été préalablement informés des conditions d’éligibilité des mineurs à la vaccination et avoir malgré tout donné l’accord à la vaccination de leurs enfants."

Reste toujours une question sans réponse : pourquoi personne n'a vérifié la date de naissance de ces enfants avant l'injection au centre de vaccination éphémère ? L’ARS indique qu'elle cherche identifier la cause de cette erreur.  Elle serait liée "à une arrivée de nouveaux médecins, briefés le matin même" précise la direction générale de la santé. 

Tous les centres de vaccination appelés à la vigilance

Selon les autorités de santé, suite à cette erreur, "un message a immédiatement été transmis à l’ensemble des centres de vaccination sur la vigilance de vérification des questionnaires". Le même message de vigilance a été lancé auprès des directions des établissements scolaires.

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