« Le prochain théâtre d’opération, c’est la France. »
Ainsi s’exprimait, au début de cette année, un très haut gradé de l’armée de terre, traduisant le sentiment général de la plupart de ses collègues : le point de non-retour est proche.
Il est minuit moins cinq avant que la France bascule dans la guerre civile ouverte.
L’homme qui rapporte cette phrase terrible, prononcée devant lui, est un avocat engagé depuis longtemps dans les enjeux de la sécurité intérieure.
Les plus hautes autorités de l’État font appel à son expertise et ses multiples contacts dans les milieux de la justice, de l’armée, des forces de l’ordre et des services de renseignement lui donnent un accès privilégié aux informations les plus sensibles, ainsi qu’une vision particulièrement lucide de l’état de la France.
Cet avocat est aussi l’un des experts de l’Institut pour la Justice et nous accompagne dans nos combats depuis maintenant bien des années. Son nom vous est sans doute familier : il s’agit de Maître Thibault de Montbrial.
Dans son dernier livre, intitulé « Osons l’autorité », qui vient tout juste d’être publié, il aborde sans tabous tous les périls qui menacent notre pays et dresse un constat implacable de la situation catastrophique dans laquelle nous nous trouvons.
L’autorité est aujourd’hui en miettes dans tous les domaines : l’État a renoncé à remplir son devoir fondamental qui est de protéger les citoyens et la communauté nationale tout entière.
Nos frontières sont devenues des passoires, par lesquelles entrent chaque année des centaines de milliers d’étrangers, qui savent parfaitement que, même s’ils sont rentrés illégalement ou s’ils perdent leur droit à séjourner chez nous, ils ne courent pratiquement aucun risque d’être expulsés.
Ce premier renoncement est fondamental. Comme l’écrit Thibault de Montbrial : « le socle commun à toutes les menaces auxquelles nous sommes confrontés et les problématiques de sécurité intérieure auxquelles nous devons faire face doit être nommé clairement : c’est l’immigration. »
C’est cette immigration incontrôlée et non assimilée qui nourrit une part croissante de la délinquance quotidienne. Une délinquance dont la violence et l’audace sont devenues telles que, désormais, même nos dirigeants parlent ouvertement « d’ensauvagement » de notre société.
C’est aussi l’immigration qui produit ces enclaves islamiques sans cesse plus nombreuses qui font craindre, au plus haut sommet de l’État, une véritable partition du pays selon des lignes ethniques et religieuses et le déclenchement d’une guerre civile.
C’est elle, enfin, qui alimente les rangs du terrorisme islamiste qui a déjà largement endeuillé notre pays et qui, chaque jour, cherche de nouveaux moyens de nous frapper.
Face à toutes ces menaces terribles, qui mettent en jeu l’existence même de la France, la justice est, hélas, aux abonnés absents.
« Dernier maillon de la chaine de l’autorité, dont elle est censée constituer l’incarnation la plus incontestable, l’institution judiciaire française », écrit Thibault de Montbrial, « symbolise au contraire la somme de tous les renoncements face à l’ensauvagement de notre société, par un triste cocktail de biais idéologique, de pusillanimité, et d’oubli de sa mission première : protéger. »
Le réquisitoire impitoyable et détaillé que dresse Maître de Montbrial ne surprendra pas ceux qui nous suivent, car il rejoint exactement le constat que nous faisons depuis longtemps et qui motive notre combat.
Mais si Thibault de Montbrial décrit avec rigueur et en détail l’état pitoyable de notre pays, son livre n’est nullement un livre pessimiste ou désespéré.
Car après le constat vient l’heure de l’action, et la deuxième partie du livre est consacrée à détailler les moyens par lesquels nous pourrions restaurer cette autorité perdue.
Parmi ces moyens, un très grand nombre fait partie des réformes proposées et défendues par l’Institut pour la Justice.
Thibault de Montbrial explique par exemple pourquoi nous devons passer d’une police réactive à une police proactive, qui harcèle les délinquants pour les dissuader de passer à l’acte au lieu de les traquer après qu’ils aient commis leurs crimes.
Il affirme qu’il est indispensable de redonner tout son sens à la peine de prison. Ce qui signifie d’abord exécuter systématiquement et beaucoup plus rapidement les peines prononcées. Mais aussi supprimer les remises automatiques de peines et ne plus hésiter à prononcer de courtes peines dès les premiers délits.
Il confirme notre diagnostic : la France a besoin de 30.000 places de prison supplémentaires et doit impérativement diversifier son parc pénitentiaire.
Il se prononce pour une adaptation de la justice des mineurs à la réalité de la délinquance actuelle et plaide pour que les victimes aient une plus grande place lors du procès.
Et il explique comment redonner aux honnêtes citoyens la possibilité réelle de se défendre contre les malfaiteurs en rendant plus réalistes les conditions de la légitime défense.
Toutes ces réformes, et d’autres encore, sont non seulement indispensables, mais possibles, pourvu simplement que la volonté politique soit au rendez-vous.
« Osons l’autorité » est un livre de combat, un livre courageux et nécessaire, une voix forte dans le débat public et l’Institut pour la Justice est fier que cette voix soit celle de l’un de ses experts.
Thibault de Montbrial conclut ainsi son ouvrage :
« Les monuments aux morts de nos villages, les stèles alignées de nos cimetières militaires me rappelleront toujours que nous ne devons pas, que nous ne pouvons pas renoncer. L’autorité n’est pas la revanche de la fermeté sur le laxisme. C’est la primauté de la loi de la République sur le chaos. »
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