Hidalgo paye 224 580 euros une étude qui affirme que Paris est sale

C’est le Canard Enchaîné qui l’a révélé: la mairie de Paris a dépensé 224 580 euros pour une étude sur la propreté de Paris et ce qu’en pensent les Parisiens.

L’hebdomadaire satirique s’esclaffe, entre autres, sur l’épaisseur du document, dont le nombre de pages culmine à… 14, soit rien moins que 16 041 euros la page, au frais des contribuables parisiens.

Il pointe aussi le vocabulaire et les formulations dérisoirement techniques employées par les rédacteurs pour retranscrire les réactions des Parisiens face à l’état dans lequel la coalition socialo-écolo-communiste élue par 10% du corps électoral a mis l’ex-plus belle ville du monde.

Ce sont l’Ifop et l’agence de communication Planète de com’ qui ont bénéficié de l’argent extorqué aux Parisiens. Leur mission à 224 580 euros consistait à organiser sept “conférences” réunissant 15 habitants de la capitale devant s’exprimer sur la propreté des rues de Paris.

De ces “conférences” est sortie la fameuse étude relayant les réflexions des Parisiens sur la propreté de la ville. On apprend sans grand étonnement que la multiplication des fêtes et l’afflux de touristes étaient souvent synonymes “de nuisances et de déchets sur la voie publique”.

Mais la palme de l’euphémisme revient à cette formule qui bat tous les records de langue de bois pseudo-scientifiique: “La perception de la propreté à Paris se fonde en négatif sur des constats relatifs à la malpropreté“.

Ce qui, en langage compréhensible, revient à dire: “Les Parisiens ne trouvent pas leur ville propre parce qu’ils voient qu’elle est sale“… Ils ne doivent pas regretter leurs 224 580 euros!

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