Ces dernières années, comme l’on sait, les LGTBQ ont explosé dans l’espace intersectionnel de la sphère animant notre simulacre, l’association “communication & bienpensance”. Aujourd’hui vous les voyez et, surtout vous les entendez ; partout adulés, portés aux nues, absolument désignés par hystérétiques et vertueuses acclamations comme membres d’honneur du “Camp du Bien”, adoubés en références incontournables du dieu-Progrès par tout ce qui fait partie du système de la communication, celui du Système si l’on peut dire et pour tout dire.
Entrons dans le détail pour observer que, jusqu’ici, le “G” de l’ensemble, les “Gays”, dirais-je, s’étaient tenus moins agressivement que, notamment et comme exemples, les antiracistes et des féministes. Ils réclamaient surtout des droits, des structures et une classification propre, une “communautarisation”-soft, s’intégrant plus ou moins dans le “Nouveau Normal-Courant”.
D’une façon structurelle et regroupée, sinon institutionnelle, un groupe a rompu cette tendance, l’un des premiers à ma connaissance, – mais je ne suis sûr de rien, je dirais “l’un des premiers” selon ma classification et mon information tout ensemble ; et “rompu cette tendance”, dirais-je là encore pour mieux m’expliquer, d’une façon aussi voyante, aussi subtilement furieuse derrière la douceur des sourires, agressive comme une déclaration de guerre faite presqu’avec une sorte de tendresse diont ils ont le secret.
Ce groupe, qui fait partie des associations-“gay” de San Francisco, a agi sans référence idéologique extérieure, sans auto-manipulation politique (faire soi-même, de son propre caractère sexuel, un argument pour une idéologie extérieure sans rapport apparent avec ce caractère). Il a procédé à l’extrême, en se présentant sous une forme festive et incroyablement mise en scène comme symbolique d’une ambition agressive et, finalement, politique, voire totalitariste en substance, et absolument sans référence idéologique, je le répète avec force – je veux dire, sans autre argument que le fait même de l’homosexualité présentée comme une vérité de tolérance et de justice.
Voici le cadre général et les circonstances de cette affaire tels qu’ils ont été mis à jours par les sites “TheBee” et “PJMedia”, puis repris par “WorldNetDaily” selon ce qui suit, avec le titre : « Un chœur de gays menace : “Nous arrivons pour vos enfants... Vous avez raison de croire que notre ambition est de corrompre vos enfants” »...
« Le San Francisco Gay Men’s Chorus a publié, puis déplacé, une nouvelle vidéo d’une chanson contenant une menace pour de nombreux parents américains :
» “Vous pensez que nous sommes des pécheurs, vous vous battez contre nos droits, vous dites que nous menons tous des vies pour lesquelles vous n’éprouvez aucun respect. Mais en fait, simplement dit, vous avez peur, vous pensez que nous allons corrompre vos enfants si notre programme n’est pas arrêté. Eh bien, pour cette fois vous avez raison”, disent les paroles.
» “Nous allons convertir vos enfants, cela se passera petit à petit, tranquillement et subtilement et vous le remarquerez à peine, vous pouvez les empêcher d'aller au disco, les mettre en garde contre San Francisco, leur faire porter des pantalons à plis, nous nous en moquons”.
» “Nous venons pour eux, nous venons pour vos enfants ! Nous venons pour eux, nous venons pour eux, NOUS VENONS POUR VOS ENFANTS ! !!”
» Le message est présenté sous un jour qui dépeint toute personne ayant des objections morales ou bibliques à l'homosexualité comme étant injuste et intolérante.
» Les membres de la chorale gay promettent d’endoctriner les enfants pour qu’ils deviennent “justes” [du “camp du Bien”].
» “TheBee” commente : “Ah oui. Tolérant et juste. Si tolérants, en fait, que quiconque n’est pas d’accord avec l’idéologie du mouvement LGBT est doxxé [diffusion de données privées sur les réseaux, onomatopée--réseau pour “délation”], annulé, tourné en dérision et moqué. Si justes, en fait, qu’ils disent que Dieu est injuste de juger ceux qui abusent de Sa conception du sexe et du mariage alors qu’eux-mêmes condamnent ceux qui abusent de leurs propres définitions.
» “Je suppose que ça doit être amusant de se prendre pour Dieu !”, poursuit le commentaire. "Continuez comme ça les gars ! Vous vous débrouillez très bien. Il n'y a rien de plus fédérateur que de dire aux gens que vous allez littéralement venir pour corrompre leurs enfants. Rien !"
» Chez PJMedia, on peut lire : “On voit que les gens qui veulent convertir vos enfants à leur style de vie et à leur façon de penser ne prennent même plus la peine de le dissimuler. Les soi-disant ‘antiracistes’ qui colportent une idéologie raciste et anti-occidentale le proclament tout haut. Ils ont même des chemises noires pour effrayer les gens. Antifa organise un camp d’été pour enseigner les tactiques de protestation aux enfants. Les hommes qui souhaitent normaliser la pédophilie s'appellent désormais “personnes attirées par les mineurs” (ils ont coutume de se désigner sous le sigle NAMBLA) et prétendent se battre pour la liberté sexuelle des enfants. Ne riez pas, c’est en train de prendre de l’ampleur”.
» La vidéo a été postée par une tierce partie, qui a indiqué : “La vidéo a été postée à l’origine par le San Francisco Gay Mens Chorus le 1er juillet 2021, mais a ensuite été SUPPRIMÉE cet après-midi, le 7 juillet 2021. ... Il est clair que la vidéo n’a pas suscité la réaction qu’ils auraient espérée. Elle a été vue 13 266 fois, a reçu 63 appréciations positives, 3 100 négatives et la plupart des 1 170 commentaires ont été supprimés."
» Le rediffuseur notait : “S’agit-il d’un message d'amour ? D’unité ? De tolérance ? D’ouverture ? Je ne le crois pas et c’est sans doute la raison pour laquelle il a été supprimé. À mon avis, le message semble avoir une tonalité menaçante, comme s'ils vous avertissait qu’ils allaient vous imposer leur programme, que vous soyez d’accord ou non...”.
» Le ré-affichage a déjà eu près de 21 000 visions.
» Un commentaire sur la page de la vidéo, anonyme, explique : “En tant que gay, je dois dire que cette vidéo est digne d’être vue, pleine de haine et encourageant l’intolérance...” »
Il s’agit d’un cas absolument remarquable, me semble-t-il, de l’intention affichée d’instrumentation d’un groupe minoritaire dans un but d’endoctrinement dans un mode de vie extrêmement spécifique, avec des aspects sexuels très puissants, des enfants d’autres “groupes”, si l’on peut nommer “groupes” les hétérosexuels des familles “classiques” qui sont essentiellement l’objet de ces attentions. Le résultat inévitable (et certainement l’effet attendu) serait la formation ou la transformation des capacités de jugement de ces enfants, et donc les orienter naturellement de façon à renforcer la puissance politique spécifique que dégagerait le rassemblement des homosexuels.
Le raisonnement est tel qu’aucune dérogation n’est envisageable, puisqu’il il y a à la base la conviction dans cette vision extrémiste que la condition d’homosexuel est implicitement mais absolument perçue comme “juste et tolérante”, jusqu’à justifier une intolérance absolue pour ceux qui s’y opposent ou même, plus simplement et inéluctablement pour le reste, qui n’en sont pas. Je crois qu’on doit percevoir, comme c’est mon cas, comme absolument éclatant l’aspect totalitaire du projet, – que l’un ou l’autre des commentateurs que je cite désigne avec justesse comme un projet répondant à une mentalité de “culte”, voire “religieux” puisqu’il est question de se prendre pour Dieu.
Bien entendu, nous parlons là d’activistes homosexuels, regroupés en communauté(s) qui tendent effectivement à devenir des “cultes”. Dans ce cas, le corps et les mœurs rejoignent l’esprit et l’envahissent absolument, le contraingnent, le dominent, coinduisant à l’affirmation d’une idéologie du “rien-qui-ne-soit-homosexuel”. Cela doit absolument être séparé de l’individu-homosexuel, qui garde sa liberté d’esprit.
Le cas est notamment celui de Justin Raimondo, décédé il y a quelques années. Son identité d’homosexuel, qui n’était nullement dissimulée et pas plus affichée pour cela, ne l’empêchait en rien d’être un féroce chroniqueur libertarien et antiguerre ; et lui-même, premier et violent critique de l’organisation des homosexuels en “communauté” structurée, dont il savait les liens avec le Big Business, futur Woke-Capitalisme, preneur et financier de toutes les communautés “sociétales” et déconstructurantes formant aujourd’hui les troupes du wokenisme.
(Voyez la furieuse dénonciation de Raimondo, de la Gay Pride de 2013 [à San Francisco], complètement inféodée au Système et refusant de choisir comme symbole et héros de la parade le soldat Manning, lanceur d’alerte passant des milliers de documents à WikiLeaks, et transgenre devenu femme, emprisonné(e) et soumis(e) à un traitement infâme ; lui (Raimondo) qui fut de la première Gay Pride de 1970 à San Francisco également, quand il fallait de l’héroïsme individuel pour réclamer des droits individuels fondamentaux pour les homosexuels.)
Mais plus encore pour l’aspect totalitaire, qui est d’essence bolchevik (“minorité” en russe, comme le sont le groupe ici représenté et les “Gays” en général). La dérive totalitaire trace effectivement un parallèle avec les bolchéviques de Lénine, comme avec les nazis d’Hitler-Röhm, dans leur traitement des jeunes enfants et adolescents. Cela conduit à rappeler que les homosexuels allemands de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, formidablement organisés et ayant pignon sur rue, furent une des forces organisatrices du nazisme de l’origine, avec Röhm et ses SA, liquidés par opportunisme et pour une prise décisive du pouvoir du nazisme par la faction hitlérienne, lors de la “Nuit des Longs Couteaux” de 1934. On en a vu là-dessus dans un texte du 8 novembre 2015 sur le livre “Le rose et le brun” (lequel signalait, – bienpensance oblige, – qu’une thèse sur cet aspect et du nazisme, et de l’homosexualité, avait été prestement étouffée par une mise à l’index dissimulée dans les années 1980).
Ce livre “Le rose et le brun” explique la force politique surprenante de l’homosexualité dès les années 1870 en Allemagne, d’une telle force qu’elle influença considérablement Guillaume II et fut une des causes du départ de Bismarck. Je crois qu’on peut dire que la puissance politique des homosexuels se situait alors dans le jeu interne de l’empire et pouvait être acceptée comme n’étant pas (encore) totalitaire ; mais que, en se renforçant, en profitant des troubles terribles que subit l’Allemagne avec 14-18 et la défaite, elle évolua et dégénéra vers l’extrême pour devenir une composante importante de la dynamique nazie. (En général, c’est une interprétation acceptable de dire qu’à l’origine, Röhm, qui était capitaine durant la guerre et connaissait le caporal Hitler, constitua un facteur d’influence décisive du susdit Hitler, dans l’évolution vers le national-socialisme.)
C’est alors que des idées de transformation des esprits par l’influence de facteurs d’automatisation (des mœurs et de corps pour les homosexuels, la propagande politique incarnées par des facteurs de cette sorte incarnant ces idéologies) se développèrent, dont furent issue les processus d’endoctrinement aux idéologies extrêmes des enfants dans les “Jeunesses hitlériennes”, comme, du côté soviétique et selon des modalités différentes où l’homosexualité n’avait aucun rôle d’exemple inspirateur, dans les mouvements de jeunesse bolchéviques et communistes. Dans les deux cas, il s’agissait bien d’une doctrine de transformisme radicale, de créer un “homme nouveau”, construit selon ces comportements et ces doctrines.
On comprend bien que l’on puisse alors envisager de déduire de ce précédent que le “San Francisco Gay Men’s Chorus” suit le même processus correspondant à la période dégénérée et totalitaire du cas nazi, avec ce projet qui entend modifier les esprits grâce au comportement des mœurs et du corps. Nous sommes alors dans un projet collectif et totalitaire, qui n’a plus aucun rapport avec le combat initial des homosexuels en tant qu’individus, réclamant pour eux-mêmes la disposition des droits individuels fondamentaux (Raimondo versus la Gay Pride).
Il est vrai que je pleure la mort de Raimondo, que j’appréciais tant comme commentateur, du temps où il existait une unité antiguerre (antiSystème), entre antiguerres de gauche et antiguerres de droite, entre Américains de cette sorte et des Européens correspondants, face aux folies des bandits de GW Bush prolongés dans les mandats de Obama-Saint, sacré “Frère-la-Vertu” sans être gêné par le sang des assassinats si nombreux par drones (sa spécialité). Il m’aurait été bien agréable, s’il n’était mort, de lire les commentaires de Raimondo sur les bandes totalitaires, wokenistes-LGTBQ.
Entretemps, “les loups sont entrés dans la ville”... Mais c’est une image poétique, le loup, noble animal selon Alfred de Vigny, n’ayant à cet égard aucun de ces vices intellectuels, homosexuels ou pas, qui forment les totalitarismes.
... Pour autant et pour nous ménager un Happy End hollywoodien parce que je suis une belle âme et un excellent compagnon, je leur souhaite bien du plaisir dans leurs innombrables querelles à venir, “Nuit des Longues Invectives Haineuses” à venir ; parce que, hein, tout de même, les “Gays” envisagés ici ne sont qu’une seule lettre de la machine de guerre LGTBQ qui tend vers l’alphabet complet (et de plus en plus, même hors-alphabet, de plus encore plus complexo-sophisticato-interconnectivito-évolutionniste : voyez, entre multiples autres et comme simple exemple exotique, l’intéressant groupement LGTBQ2S).
Je prévois, moi, au plus ils s’affirment et “entrent dans la ville”, des bagarres de plus en plus sauvages entre les factions représentant chacune une radicalité extrême à sa façon et promise à envisager un jour ou l’autre et très vite l’exclusion des autres, entre les multitudes de Röhm qui se déchireront à belles dents sans même laisser la parole à un Hitler de la modernité-tardive-&-effondrée.
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