08 juillet 2021

La première victime du libéralisme, c'est l'Homme

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Alors que nous vivons une folie totalitaire globale sur fond de sanitarisme aigu, il se trouve encore des esprits embrumés pour continuer à lutter contre le fantôme du communisme et invoquant comme un mantra bien poser tous "ses" crimes. Comme il est plus confortable de se battre contre ce qui n'est plus, de le réécrire à loisir, pour se cacher de ce qui est ! Et si nous balayions devant notre porte ? Si nous parlions des crimes du libéralisme ? Si l'on osait regarder en face ce monstre qu'il a enfanté, qui grandit devant nos yeux ébahis ? Car cette dictature globale et inhumaine est bien l'enfant chéri du libéralisme.

Alors qu'en France, pays des droits de l'homme et de Descartes, l'on trouve de plus en plus d'hommes et de femmes politiques pour en appeler à la généralisation du pass sanitaire, c'est-à-dire à la généralisation d'une ségrégation sociale; alors qu'en Russie, pays qui s'est détruit il y a peu au nom du libéralisme et du droit sacré à aller au McDo, l'on vaccine à tours de bras, bloquant l'accès aux hôpitaux pour les non-vaccinés et voulant étendre le tout-surveillance du QR Code; alors que notre monde est devenu un grand espace d'expérimentation sur des populations mises en état de stupeur, une prison numérique, où les déplacements de milliards d'individus sont surveillés, personne, non personne, ne veut s'interroger sur le lien de cause à effet entre l'idéologie libérale livrée à elle-même et cette dystopie globale dans laquelle nous vivons.

Comme cette cécité morale et intellectuelle est confortable ! L'on continue à coup de grandes déclarations qui ne coûtent rien à hurler les "millions de victimes" du communisme, si source est nécessaire, il reste Wikipédia, la nouvelle bibliothèque-palimpseste du monde global. Que ce régime était contraignant, qu'il était inhumain ... que nous sommes heureux aujourd'hui - donc. Parlons d'autre chose pour ne surtout pas parler de soi.

Nous sommes heureux de ne pas nous poser de question. Quid de tous ces pays déstabilisés au nom de la démocratie - pour l'utilisation des ressources naturelles ? Quid de la délocalisation, là où il est possible de faire travailler sans contraintes sociales ? Quid de toutes ces guerres, révolutions, coups d'Etat contre des dirigeants, qui ne sont pas suffisamment complaisants ? Combien de sociétés détruites, de familles détruites, de vies détruites suite à ces viols démocratiques ? Combien de "millions" ?

Si l'on arrête les statistiques fantasmagoriques des "millions", la mort injuste d'un seul homme étant une tragédie car chaque disparition emporte avec elle une partie d'humanité, il devient urgent de s'interroger sur les matrices de ces deux visions du monde réalisées, le communisme et le libéralisme. Je parle bien de leur réalisation, car en théorie toutes les idéologies sont merveilleuses - sinon les gens n'y croiraient pas.

La plus grande erreur du communisme a été de parier sur la capacité de l'homme à évoluer, à faire des efforts, à s'améliorer - généralisation de l'enseignement, bond scientifique, bon industriel ... Mais tout cela demande des efforts et en face on lui présente Cannes et la croisette, les défilés de mode, le petit café en terrasse à Paris, le jazz à New York. Et il oublie qu'il fait aussi la fête, qu'il a des amis, des vacances, un travail. Il ne voit pas ce qui est caché derrière le voile - ces gens qui, comme lui, travaillent, qui n'ont pas tous l'argent pour partir à l'étranger même s'ils en ont le droit, tous ces produits dans les magasins qui se différencient surtout par les étiquettes de couleur, tout un monde réel qui n'est pas mis en avant.

De son côté, les sociétés libérales, teintées de social tant que le communisme existait, ont elles fait le pari de la faiblesse de l'homme, de sa tendance naturelle à la facilité, de son égocentrisme, de son matérialisme. Et elles ont gagné. Le libéralisme s'est alors réduit au matérialisme, la liberté à la possession. L'homme a perdu sa complexité et sa richesse pour n'être plus qu'un individu, chacun se croyant non plus seulement le centre de son monde, mais le centre du monde qu'il ne peut appréhender qu'à travers son nombril - un monde à sa mesure.

Avec la chute du communisme, l'équilibre des forces a été rompu et l'orgie totale. Nous en voyons le résultat. Les êtres vivants ont été réduits à leurs plus basses fonctions - consommer, produire, se reproduire, se détruire. La déliquescence de l'enseignement a permis de faire accepter un monde aussi primaire. Décérébrés et accrochés à leurs écrans, les êtres vivants ne sont plus que des amas de cellules, plus ou moins productifs, avec encore quelques sursauts désordonnés. La vie réduite à sa conception biologique permet l'affirmation d'une dictature utilisant l'argument sanitaire. 

Y participer est acte de patriotisme, le rejeter sera bientôt considéré comme du terrorisme. Comme l'a dit Biden, soyez patriotes, vaccinez-vous !
"Do it now for yourself and the people you care about — for your neighborhood, for your country. It sounds corny, but it’s a patriotic thing to do."

Et les êtres humains sont prêts à se vacciner pour toute autre raison, que sanitaire - surtout pour qu'on les laisse tranquille, mais aussi pour aller en vacances, pour aller au restaurant, pour aller au théâtre, pour prendre les transports en communs, pour pouvoir continuer à travailler. Bref, pour faire partie de ce nouveau monde, qui ne veut laisser aucune place à l'homme. 

Car le vaccin permet le QR Code ou le pass social et le QR Code ou le pass social est une source d'informations, dont les clés sont aux Etats-Unis comme pour toute base de données et il paraît que dans notre monde, l'information c'est le pouvoir. Ainsi, l'on comprend mieux le patriotisme. Aux Etats-Unis. On le comprend moins en France ou en Russie, mais le projet étant global ... 

Même si cela ressort d'une fantasmagorie bien décrite lors du dernier Davos, les dirigeants ont toujours été enclins à ces dérives d'une gouvernance totale et libérée de la contrainte du peuple. Seuls les Hommes peuvent les arrêter. Mais où sont les Hommes ? C'est ce qui m'inquiète beaucoup plus que les délires actuels.


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