21 juin 2021

C’est ma fête !

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C’est une coïncidence calendaire plutôt qu’une tradition, mais c’est ainsi, la teuf de la zicmu et celle des reps tombent systématiquement en même temps ou presque. Il l’a carrément fixée au premier jour de l’été, son invention géniale, le fabuleux Jack Lang, actuel patron à vie de l’Institut du Monde Arabe, son gros fromage à goût de couscous, mais surtout ex-ministre flamboyant de la culture socialiste, on pourrait dire aussi, ex-ministre socialiste de la culture flamboyante mais la seconde partie coince un peu.

Bon, bref, leur connerie soi-disant musicale c’est pour lundi, en revanche aujourd’hui c’est ma fête et je tiens à en profiter grave! J’ai ma progéniture sous la main (enfin façon de parler) et j’aurai donc mes petits cadeaux habituels, lesquels entretiennent à la fois l’amitié et la cohésion familiale, ce qui n’apparaît pas comme une mince affaire dans le monde biscornu qui constitue notre environnement de plus en plus bizarre. Cela tombe bien, voyez-vous, car je ne trouve absolument rien d’autre à vous raconter. Que voulez-vous, en effet, que je vous dise? Robinette s’est baladé par chez nous, il a présenté ses devoirs à la Reine d’Angleterre, le seul chef d’état à trimballer deux décennies ou presque de plus que lui. Ça lui a remonté le moral, à Jojo, sauf qu’après ce sont les bretelles qu’il s’est fait remonter par le protocole, dame il avait gardé ses ray-ban sur le pif en l’auguste présence de la mère Windsor, vous vous rendez compte? L’œil atone du vieillard ne constitue pas un motif recevable pour se planquer le regard derrière des lunettes opaques, m’enfin! Décidément ces amerloques manquent totalement de savoir-vivre, on ne les refera pas, ce ne sont, au fond, que des ploucs!
Je ne me permettrais certes pas de proférer pareille vérité en présence de notre vieil ami Hank Hulley, d’ailleurs il se fait rare, celui-ci, il va tout de même falloir un jour ou l’autre que je me préoccupe de savoir ce qu’il est devenu. D’ici qu’il ait chopé un mauvais covid, celui qui vous expédie, sinon ad patres, tout au moins directement aux soins intensifs avec des tuyaux partout…bon, promis, je le contacte ce soir, faut pas déconner avec les virus, à nos âges. Remarquez, il a sûrement morflé ses deux doses de Pfizer, le mec, vu qu’aux States le vaccin est parti comme des petits pains, voire même comme de gros hamburgers vu que ça servait de petit cadeau vaccinal, ça, leur saloperie de sandwich dégueulasse. Sauf que voilà, je vais encore me faire mal voir, là, à assurer la promotion de la potion maudite, celle qui m’a déjà foutu plein de monde à dos. Tenez, par exemple, L’échelle de Jacob, voilà un clampin qui me publiait quasi-systématiquement, sans me demander mon avis,bien sûr, mais qui ne dit mot consent, n’est-ce pas? Eh bien, du jour où j’ai eu le malheur d’écrire Ce vaccin, quel sujet! article où j’annonçais m’être fait piquouser de frais: terminé, fini, plus jamais la moindre trace de mes petites âneries chez le jacoboscaliste! Rideau, j’étais désormais le pestiféré et le suppôt de Satan, le complice puant d’ultra-puissants vicelards planqués dans leurs bunkers dorés sur tranche, le vendu à tous les oligarques-ploutocrates mal intentionnés qui veulent notre peau et tout le reste avec. Bravo la tolérance et l’ouverture d’esprit! Bon, je m’en fous éperdument, vu que je ne l’ai même pas rayé de mes blogues-potes (un peu la flemme, aussi, faut avouer), mais c’est pour dire, quoi, il y a des fixettes obsidionales qui tournent parfois à la psychopathie délirante.
Mais pour en revenir à notre mouton Hank Hulley, je vous donnerai de ses nouvelles dès que j’en obtiendrai car je sais que vous l’appréciez vous aussi, depuis le temps! Compte tenu de tout le bien qu’il pense de Jojo Robinette, di Joe le Taxeur, il convient de le rappeler, je crains, pour tout vous dire, qu’il ne décolère pas. Il faut tout de même reconnaître que voir arriver au pouvoir le vieux schnock et toute la bande de tordus, ses électeurs, dont la pensée woke constitue le point de ralliement obligé, voilà qui ne saurait lui convenir pour rien au monde. Hank, c’est tout de même le type qui surnommait ouvertement Bamboula le prédécesseur du gros Trump! Quand vous en êtes là, vous avez intérêt à bien vous calfeutrer au fin fond du Missouri et à vous faire oublier si vous tenez à éviter les grosses emmerdes. Or le sieur Hulley, lui, aime bien afficher sa conception de la vie selon laquelle une blanche vaut deux noires. Et il connaît la musique, vous pouvez me croire sur parole, mais ce n’est pas pour autant que ça va être sa fête. Alors, évidemment, le remplacement du camarade Donald par l’âme damnée des racialistes enfiévrés avec, en supplément de programme, une chiée d’impôts supplémentaires qui lui choient sur le portefeuille, ça doit faire l’effet du fer rouge dans le fondement. Somme toute, oui, je ne manquerai pas de l’appeler dare-dare, ça promet du croustillant!

Cela dit, il a aussi rencontré Vladimir Putin, l’ami Robinette, à Genève, en terrain neutre. A ce qu’on veut bien nous raconter ça se serait plutôt bien passé, vous voyez, un petit peu la détente, les ambassadeurs respectifs qui retournent dans leurs ambassades, tout ça…enfin les combines habituelles pour faire mine que les relations s’apaisent. Et figurez vous qu’il lui a fait un cadeau, Joe, à Vlady! Une putain de paire de lunettes de soleil, dites-donc, des Randolph Concorde, comme le supersonique, à monture dorée! Encore plus kitch que ses propres Ray Ban Aviator, celles qu’il arborait malencontreusement face à (God Save) the Queen! Remarquez, le Ruskof avec ses goûts de chiotte ça va sûrement le botter des lunettes en or, surtout qu’elles demandent six semaines de travail, celles-ci, à ce qu’il paraît, si ça se trouve il va les faire copier, comme ils avaient essayé avec le vrai Concorde, l’avion, en son temps…On sait comment il a fini le Tupolev 144, écrabouillé au Bourget en73! Bon, en même temps c’est moins risqué avec des lunettes, même longues à fabriquer.
Cela dit, soyons sérieux, le vrai cadeau à Putin il le lui a fait le mois dernier, Jojo la Gatouille, en lui laissant finir son gazoduc Nord-stream 2. Il a levé les sanctions, le mec, pour les entreprises du chantier titanesque et sous marin.Les Russes vont ainsi pouvoir fourguer leur gaz à nos amis Allemands qui en ont bien besoin, ça arrange tout le monde, sauf l’Ukraine, sans doute mais on ne peut pas tout avoir. Et puis ça met du beurre dans les épinards, de l’huile dans les rouages, du gaz dans les tuyaux tout en offrant, surtout, à Putin autant qu’à Robinette, la perspective d’un embryon de front commun contre les Chinetoques. Ce dernier point apparaissant comme la seule question vraiment cruciale aujourd’hui dans l’ordre des relations internationales, on voit clairement que les deux zigotos ont intérêt à s’entendre. A noter que ces choses se passent en Europe mais que celle-ci reste un peu en dehors du jeu, même si Présipède et Bojo, se sont tirés la bourre au G7 pour tenter de se concilier les bonnes grâces du successeur de Donald. Rien à faire, le vieux birbe reste bel et bien le patron et ce d’autant plus qu’il jouit de la parfaite réputation propre à celui qui jamais au grand jamais n’a transigé avec le politiquement correct. On va juste espérer que la sénilité ne le rattrape pas trop rapidement, parce qu’à bien l’observer, le vioque, il perd de plus en plus souvent les pédales (malgré un entourage choisi de collaborateurs LGBT). Par exemple il confond Syrie et Libye, c’est vrai que ça sonne à peu près pareil, n’est-ce pas et puis c’est vachement loin du Massachusetts ces bleds à la con…bon, rien de bien méchant, pas vrai, cela peut arriver…oui, à Biden sans problème, en revanche qu’aurions-nous entendu s’il se fût agi de Trump, pas vrai?

Sur ces bonnes paroles, ce n’est pas que je m’ennuie en votre compagnie, mais il faut que je m’en aille voter, moi. Participation faiblarde à midi, surprises à vingt heures, vous connaissez le dicton…comment ça, oui? Vous vous foutez de moi, je viens de l’inventer à l’instant! Bon, allez, c’est bien parce que c’est vous…mais en attendant il se pourrait bien, ce soir, qu’on voie des trucs intéressants…et puis vous savez quand l’espoir paraît mince on s’accroche à ce qu’on peut.
Je ne vous en dis pas plus. Vous vous souvenez du dialogue du Brigadier « je m’en vais aux sburnes car c’est jour d’érection« …je le tiens à votre disposition dans son intégralité, le dialogue en question, et ce sur simple demande, c’est un must, comme on dit puis, je vous jure!

Que la Démocratie parle comme il convient et vous ait en Sa Sainte Garde!
Amitiés à tous et à la semaine prochaine.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

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