Claude a perdu sa femme à cause d’une thrombose cérébrale. Après une analyse, on lui a annoncé que son décès était dû à la première injection du vaccin AstraZeneca. Son fils et lui ont porté plainte contre X à la gendarmerie de Saverdun.
Claude n’arrive pas à trouver les mots. Pourtant, il a besoin de parler de ce qu’il lui est arrivé le 25 mars dernier. Quand il y repense, sa voix se noue. « J’ai perdu ma femme à cause d’une première injection du vaccin AstraZeneca », déplore-t-il. Après le décès de son épouse, son fils et lui ont porté plainte contre X à la gendarmerie de Saverdun. Claude ne se considère pas comme un procédurier, d’ailleurs, c’est la toute première fois de sa vie qu’il dépose une plainte. « Il faut arrêter avec ce vaccin, des gens perdent la vie à cause de lui. Et ça continue, ce n’est pas normal », tranche-t-il.
Le 6 mars, Marie-France, son épouse, et lui ont pris rendez-vous pour se faire vacciner contre le coronavirus. Tous deux âgés de 70 ans, ils étaient dans la tranche d’âge éligible pour recevoir le controversé vaccin AstraZeneca. « Notre médecin nous avait dit qu’il y avait très peu de risques. Pour lui, ce vaccin était très efficace », souligne-t-il. Le 21 mars, soit quinze jours après la première injection, son épouse ne s’est pas sentie bien. « Elle avait des maux de tête. Le problème c’est que la douleur ne passait pas. Au contraire, au fur et à mesure que la journée avançait, le mal de tête montait crescendo », soupire-t-il. Malgré l’utilisation de paracétamol, rien n’y faisait.
Le lendemain, Claude et Marie-France se sont rendus, une nouvelle fois, chez leur médecin. Dans la foulée, il a demandé d’effectuer une prise de sang, qui a rapidement été analysée. « Il nous a ensuite dit qu’il fallait l’hospitaliser d’urgence. » Malheureusement, en attendant le Samu, Marie-France a fait un accident vasculaire cérébral (AVC). Arrivée à l’hôpital de Purpan, elle a été prise en charge par un neurochirurgien qui décela une thrombose au cerveau. « Quand il était venu me voir, il m’avait annoncé que son état s’aggravait de plus en plus. » Le 25 mars, Marie-France est décédée d’une thrombose cérébrale.
Une autopsie pour déterminer les causes
L’épouse de Claude n’avait aucune pathologie. « Nous étions suivis, car nous sommes des gens plutôt âgés. Mais à part un peu de cholestérol, elle n’avait rien. » Au lendemain de son décès, le professeur, qui avait tenté plusieurs opérations, a demandé à Claude s’il pouvait réaliser une autopsie afin de déterminer les raisons de sa mort. « Je voulais savoir ce qu’il lui était arrivé. Jusque-là, on ne savait pas, rien n’avait été confirmé », poursuit-il. Il ajoute : « L’autopsie a confirmé que ma femme était décédée d’une thrombose causée par le vaccin AstraZeneca. »
Les mois ont passé mais la situation est toujours la même pour Claude. « Je me suis renseigné, j’ai vu que d’autres personnes, plus jeunes que Marie-France, sont également mortes à cause d’une thrombose cérébrale. Le danger existe. Toutes les démarches que je fais, c’est pour elle. Les gens doivent savoir les risques. Il n’y a pas de mots pour décrire ce qu’il m’arrive », conclut-il.
Le procureur de la République n’a pas encore qualifié l’infraction. Claude va poursuivre son combat, pour sa femme et sa famille.
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