A force de fuite en avant de nos gouvernements -acquis comme vient de le révéler une indiscrétion du Premier ministre belge à la cause du Great Reset et qu’importe le fait que ce projet de société n’a jamais été débattu et encore moins voté démocratiquement…- nous y voilà bel et bien : nos sociétés vivent désormais sous une dystopie fascisante, à Berne comme à Bruxelles, à Londres comme à Paris.
Sans que l’on sache très bien si le plus inquiétant soit que nos gouvernements s’affranchissent avec une telle facilité de l’état de droit et en particulier des droits constitutionnels et humains ou la collaboration active (au sens historique du terme) de tant de nos concitoyens à cette dérive, en particulier au sein des « zélites ».
Quoi qu’il en soit, nous sommes donc les bienvenus dans le monde d’après avec son cortège de hideurs. La jeunesse constitue évidemment une cible de choix pour le fascisme mortifère qui a pris en otage nos sociétés : comment, cette génération déjà sacrifiée ose réclamer de vivre, face à une épidémie qui n’est que banale selon tous les critères prévalant en la matière ? Elle ose -enfin- réclamer un peu de responsabilité, de bon sens, de mesure et d’éthique ? Danger à l’horizon !
A Berne comme à Genève précédemment, des hordes de robocops en tenue de soirée se sont précipités sur tout ce que pouvait ressembler de près ou de loin à des badauds contestataires, embarquant même manu militari une journaliste, présidente de l’excellent média Bon pour la tête. A défaut de faire preuve d’intelligence et de probité dans la réponse sanitaire, les conseillers d’état en question se dépêchent de jouer les Mussolini de carnaval pour réprimer toute expression citoyenne. Bien sûr en brandissant le motif sanitaire, alors qu’aucun rassemblement de foule en plein air n’a pu être sérieusement corrélé à un cluster depuis une année à l’échelle mondiale. On les connaît suffisamment pour savoir qu’ils s’en foutent complètement.
A Bruxelles, les scènes qui se sont données à voir le 1er avril au Bois de Cambre sont consternantes en ce qu’elle montrent l’abrutissement total des juntes au pouvoir. Rappelons qu’un tribunal de première instance venait de conclure la semaine précédente -évidemment- à l’illégalité de l’ensemble des mesures prises par le gouvernement belge. Lequel s’est empressé de faire savoir qu’il s’en cognait royalement.
Et voilà donc la répression en marche, l’état lançant même la cavalerie contre des pique-niqueurs pacifiques prenant quelques rayons de soleil sans le moindre danger sanitaire.
La presse payée par l’état continuant son travail de propagande au service de la dérive fasciste en cours, ce sont quelques médias indépendants et des grands reporters comme Michel Rosenzweig qui se sont chargés de montrer ce dont il s’agissait.
Certes, Michel est plu connu comme philosophe et psychanalyste, domaines dans lesquels il excelle. Mais comme les temps bouleversent un ensemble de repères, voilà que des penseurs comme lui ou moi nous retrouvons à faire en fait le travail que les journalistes ne font plus au sein des rédactions : recueillir et vérifier les informations, questionner ce qui est douteux, mettre en lumière des motifs de fonds, donner à voir et à penser.
C’est à nouveau un honneur et une joie que d’accueillir cet auteur remarquable sur ce blog, avec un texte qui combine comme il sait si bien le faire des éléments objectifs et subjectifs, des repères intellectuels et moraux avec une humanité qui assume sa sensibilité comme faisant partie de plein droit de la lucidité.
Je donne par ailleurs en fin de page le lien vers une nouvelle production éclairante au possible d’Ariane Bilheran sur les similarités à repérer entre le discours sanitaire qu’on nous inflige et les prétextes employés il y a nonante ans en Allemagne pour préparer la suite. Ainsi que le lien vers un nouvel ouvrage d’un autre philosophe, Michel Weber, qui continue à produire un travail remarquable de décryptage de la dérive en cours.
Tout ceci n’incite guère à l’optimisme hélas. A la résistance en revanche ô combien ! La brutalité de l’imposition totalitaire du Big Reset est telle que -ne nous leurrons pas- seule la violence civile (symbolique comme physique) pourra mettre un terme à ce coup d’état planétaire. Un pasteur de l’Alberta au Canada en donne un exemple somptueux dans une vidéo devenue virale qui le voit bouter hors de son temple une escouade de policiers venus interrompre la célébration pascale. Ce n’est pas très « Communication non-violente », mais qu’est-ce que cela fait du bien !
1er avril 2021 : Grand Polo policier au Bois de Cambre
par Michel Rosenzweig, philosophe et psychanalyste.
Fin d’après-midi ensoleillée. Des centaines de personnes, quelques milliers, environ cinq mille, se retrouvent éparpillées et regroupées dans la grande plaine du bois de la Cambre à Bruxelles pour respirer, échanger, danser, respirer, chanter, crier après un an de régime sanitaire étouffant, enfermant, déprimant. Une véritable petite armée composée de plusieurs bataillons de policiers les attend à pieds accompagnés des brigades canines, équestres, en autopompes, en petits véhicules blindés, à vélo, l’ensemble surplombé par un hélicoptère tournant en cercles continus à quelques centaines de mètres d’altitude avec le bruit caractéristique des pals brassant les masses d’airs dans une atmosphère angoissante digne d’une scène collector du film culte Apocalypse Now.
Progressivement, les forces de l’ordre dépêchées en nombre impressionnant vont encercler la foule par la tactique de la nasse, avançant en cohortes rectilignes en tapant sur leur bouclier avec leurs matraques pour intimider et effrayer la population comme le faisaient les vikings et les légions romaines ou encore les guerriers spartiates donnant l’assaut aux troupes troyennes lorsqu’elles engageaient le combat.
Ambiance.
Bienvenue au royaume de Belgique, capitale et cœur de l’UE dont le parlement approuvera le passeport sanitaire au début de ce mois de juin.
Les scènes violentes qui se sont déroulées pendant des heures ont fait le tour de la toile médiatique en débordant largement les petites frontières belges et chacun aura pu voir au moins l’une d’entre elles.
Comment ne pas éprouver du dégoût, de la colère et un sentiment de révolte face à ces séquences relevant d’une esthétique fasciste obscène et pornographique qui rappelle quelques régimes disparus et d’autres encore en vie ?
Chevaux, bottes, longues matraques, charges équestres, piétons renversés et piétinés, jeunes maintenus au sol par la technique dangereuse du pliage qui consiste à maintenir une personne assise, la tête appuyée sur les genoux afin de la contenir, puis menottés à l’aide de colsons, arrestations administratives et judiciaires, camions autopompes fonçant dangereusement sur la foule, largages de gaz lacrymogènes, spray au poivre, tout ceci je l’ai vu et vécu ayant été au cœur de l’événement.
A plusieurs reprises on pouvait palper la tension montante qui parfois culminait en éclatant en hurlements et en cris scandant « liberté, liberté ». Il y eu aussi quelques mouvements de foule dans lesquels on pouvait voir des jeunes courir et converger vers un endroit où un des leurs était malmené par la police. Il s’en fallut de très peu pour que la situation dégénère dangereusement, objets contondants lancés sur les véhicules de police, échauffourées corporels, feux de bois.
Violence légitime illégale contre violence légale illégitime de l’état.
Et tout ça pour quoi ?
Quelles infractions, quels délits ou quels crimes ont commis ces personnes, jeunes et moins jeunes, qui justifient un tel déploiement de forces de l’ordre et de tels abus de l’usage déplacé et excessif de la force publique ?
C’est dans la réponse que se trouve la gravité des faits du Bois de la Cambre et leur portée symbolique et politique : s’être rassemblés en nombre dans un espace publique en plein air pour faire la fête ou tout simplement se détendre, sans avoir respecté les mesures sanitaires, à savoir la distanciation physique entre individus, un mètre cinquante, quatre personnes par groupe et le port du masque obligatoire en plein air qui est en vigueur depuis des mois à Bruxelles, même dans les espaces verts, voire même en pleine forêt.
Dura Lex sed Lex.
Certes, mais de quelle loi parle-t-on ?
D’une loi inexistante pour le moment, car en préparation puisque l’état a été contraint de la faire voter endéans le mois suite au récent jugement du tribunal de première instance de Bruxelles afin de rendre légales et conformes à la constitution toutes les mesures sanitaires prises par arrêtés et au nom desquelles le carrousel policier émétique a pu avoir lieu.
En attendant, la chaîne de commandement ignore tout simplement ce vide législatif et les autorités locales agissent comme bon leur semblent, le baron local Philippe Close fait ce qu’il lui plaît et le pouvoir fédéral approuve et collabore en donnant ses ordres à exécuter. Après moi les mouches, s’assoir sur les fondements de l’état de droit semble devenir la norme et un sport fédéral en Belgique. Mais attention, le bourgmestre est juriste et répète sur les ondes officielles qu’il est très attaché à cet état de droit et qu’il demande depuis un an déjà qu’une loi pandémie soit approuvée par le parlement, vous savez, cette chambre des représentants sensée contrôler l’exécutif qui est en roue libre depuis un an.
Autrement dit, ce qui s’est produit le 1er avril n’est que l’avant-goût illégal de ce qui se produira légalement lorsque l’état se sera mis en conformité légale avec la constitution après que des juristes avisés et des constitutionalistes émérites auront pondu leur projet de loi pandémie pour le faire approuver et voter par un parlement godillot aux ordres d’un pouvoir devenu malsain (tiens bonjour Maître Uyttendael et Maître Delpérée, on se cache dans sa résidence secondaire, on est devenu mutique ?)
Et comme toujours, deux camps s’affrontent, celui des covidistes convaincus qu’en plein air ces mesures sont nécessaires quand bien même elles ne tiennent pas la route scientifiquement comme cela a déjà été mainte fois démontré, approuvant et plaignant la police, les pauvres, et accablant ces jeunes inconscients et égoïstes ainsi que tous les « complotistes » récalcitrants qui ne demandent qu’à pouvoir respirer librement en se baladant ou en faisant la fête, activité devenue dangereuse car mettant paraît-il la vie d’autrui en danger, alors que les derniers mois ont bien montré qu’aucun de ces événements festifs n’avait donné naissance à un seul « cluster ».
La dictature sanitaire n’a jamais aussi bien porté son nom, ceux qui ne la voient pas ont le regard mutilé et le jugement aboli. Ils sont devenus étrangers à eux-mêmes, soit aliénés par la peur et la propagande.
Au nom de la santé et d’un danger décrété urgence absolue, la virocratie biocidaire tourne à présent au fascisme blanc et elle s’installera bientôt totalement légalement dans l’indifférence quasi générale et avec l’approbation d’une large majorité consentante.
Après, il ne restera que les ruines d’une société dont la liberté fut jadis le phare et la pierre angulaire. Et les larmes pour pleurer ou la révolte et l’insurrection, au choix.
Lorsque les lois ne respectent plus les libertés fondamentales, elles ne sont ni respectées ni respectables. La loi n’est pas le gibet.
Lorsque le Droit n’est plus au service des êtres humains mais au service de la tyrannie (sanitaire), la démocratie s’évapore dans les vapeurs du totalitarisme sanitaire.
Il est temps de reconquérir nos droits et nos libertés, comme le prescrit notre constitution.
Article d’Ariane Bilheran : des dangers d’une idéologie sanitaire (cliquer pour accéder à l’article).
Interview de Michel Weber sur Kairos : cliquer ici pour visionner.
Dans cette deuxième interview, Michel Weber, philosophe, aborde la question de la croissance infinie dans un monde fini, l’étude des pathologies du pouvoir, indispensable pour saisir qui nous gouverne, revient sur le « Great reset » et le Forum économique mondial… Indispensable pour comprendre le monde actuel.
Expulsion de policiers par un pasteur au Canada : cliquer ici pour visionner.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.