La Grande-Bretagne, qui est le pays européen à avoir la plus grande proportion de sa population ayant reçu un vaccin anti-Covid, se prépare malgré tout comme ses voisins à prolonger les restrictions pour faire face à une « troisième vague ».
L’annonce a été faite cette semaine par le premier ministre Boris Johnson.
Doit-on y voir un échec de la politique de vaccination tous azimuts qui occupe actuellement l’ensemble de l’Europe ?
Eh bien, je vais vous surprendre, mais… ce débat est dépassé.
Une enquête parue dans le « Telegraph » – l’équivalent outre-Manche de notre « Figaro », où il est le quotidien le plus lu – fait une révélation fracassante sur les effets réels de cette vaccination.
L’annonce a été faite cette semaine par le premier ministre Boris Johnson.
Doit-on y voir un échec de la politique de vaccination tous azimuts qui occupe actuellement l’ensemble de l’Europe ?
Eh bien, je vais vous surprendre, mais… ce débat est dépassé.
Une enquête parue dans le « Telegraph » – l’équivalent outre-Manche de notre « Figaro », où il est le quotidien le plus lu – fait une révélation fracassante sur les effets réels de cette vaccination.
Dénonciation de projections pessimistes
L’article est en langue anglaise évidemment, et il faut être abonné au « Telegraph » pour pouvoir le lire.
Si c’est votre cas, vous pouvez le consulter en suivant le lien indiqué en source[1].
Il est intitulé Pourquoi les modèles avertissant d'une troisième vague Covid au Royaume-Uni sont défectueux et affirme que « la plupart des données suggérant une augmentation des admissions et des décès à l'hôpital cet été sont inutilement négatives et souvent dépassées ».
Le journaliste scientifique qui a signé cet article dénonce le recours à des données obsolètes, ignorant le nombre réel de citoyens britanniques étant désormais dotés d’anticorps au coronavirus – à savoir, à la date du 14 mars, près de 55% des Anglais.
Cette immunité, précise-t-il, n’est pas seulement due au « succès » de la campagne vaccinale outre-Manche : elle est également due à l’immunité acquise par l’exposition au virus d’une grande part de la population.
Or, les projections – qui prévoient près de 60 000 morts – ont été faites avec un taux d’immunité de la population bien plus bas, autour de 34%.
Mais il y a plus inquiétant
La majeure partie des victimes de la troisième vague seraient… des patients vaccinés !
Le Telegraph alerte sur un risque bien plus important de victimes de cette troisième vague parmi la population… vaccinée.
Autrement dit : la majeure partie des décès Covid de la troisième vague concernent des patients ayant reçu leurs deux doses de vaccin.
Je ne sais pas si l’on doit se réjouir ou s’inquiéter du fait que cette information figure en toute lettre dans un rapport officiel, mais elle doit être diffusée.
Si cette information est confirmée dans les semaines qui viennent – et si elle n’est pas étouffée – elle constituera sans nul doute un gigantesque scandale sanitaire.
Je ne manquerai pas de vous tenir informé des suites de cette affaire.
Portez-vous bien,
Rodolphe
P.S. : il y a d’autres informations « officielles » dérangeantes relayées par cet article. La London School of Hygiene and Tropical Medicine estime ainsi que les deux doses adminsitrées de vaccin AstraZeneca ne réduiront que de 31% la diffusion du virus. C’est une projection pessimiste (d’autres organismes l’estiment à 64% en moyenne)… mais dans tous les cas, c'est bien en-dessous de ce que l’on est en droit d’attendre d’un vaccin.
[1] Why the models warning of a third UK Covid wave are flawed, Telegraph, Sarah Kanapton, 6 avril 2021
https://www.telegraph.co.uk/news/2021/04/06/government-models-warning-third-wave-based-flawed-figures-telegraph/
Source
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