Emmanuel Macron va-t-il décider d'y aller au forceps ? Le chef de l'État aurait acté sa décision mercredi 3 mars, lors du conseil de défense, détaille Les Échos. Il veut rendre la vaccination obligatoire pour l'ensemble des soignants des hôpitaux et des Ehpad. S'ils sont prioritaires, les soignants ne seraient pas suffisamment nombreux à être volontaires pour se faire vacciner. L'idée de rendre ce vaccin obligatoire ne rallie toujours pas les suffrages dans le monde médical.
Si Emmanuel Macron a pris cette décision, ce serait face à l'urgence de la situation, comme le rapporte un participant à la réunion. « Dans les services Covid, on a 80 % de vaccinés mais ailleurs beaucoup moins. C'est inacceptable. Le Covid-19 est devenu la première maladie nosocomiale à l'hôpital. Ceux qui ne veulent pas le faire maintenant, c'est par principe. » Les soignants ont déjà plusieurs vaccins obligatoires, comme celui contre l'hépatite B ou la poliomyélite. Entre le 1er janvier 2020 et le 14 février 2021, 27 000 patients ont attrapé le coronavirus à l'hôpital. Santé publique France recense « 186 décès liés ».
Dans les maisons de retraite (Ehpad) et les unités de soins de longue durée (USLD), moins de 200 000 professionnels ont ainsi reçu au moins une dose de sérum, soit 42 % des effectifs, selon les chiffres de l'Agence France-Presse.
« Une faute professionnelle »
La prise de position d'Emmanuel Macron répond aussi à un véritable débat dans le monde médical. Certains médecins ont ainsi estimé qu'il était nécessaire de rendre obligatoire la vaccination du personnel soignant. « On ne peut plus accepter que des personnels refusent la vaccination », a lancé le Pr François Chast mardi sur France Inter. Pour cet ancien chef de la pharmacie de l'hôpital Necker (Paris), la piqûre « fait partie des bonnes pratiques », au même titre que « le port de la charlotte, du masque ou de la blouse pendant les soins ». Sachant que l'injection est potentiellement efficace pour limiter les contaminations, « si cette prévention n'est pas faite, elle devient une faute professionnelle », a-t-il asséné.
D'autres craignent une mesure contre-productive. « Je n'y crois absolument pas », rétorque Renaud Péquignot, président de la commission médicale des Hôpitaux de Saint-Maurice (Val-de-Marne). Pour ce gériatre, cela serait « un obstacle de plus » pour recruter et pourrait « faire fuir » des membres du personnel « qu'on n'a aucun moyen de retenir avec leurs salaires ridicules ».
Et pas un mot sur les milliers de décès et effets secondaires invalidants répertoriés dans le monde, nous allons vers une crise sanitaire qui sera d'une autre ampleur. Ces vaccins sont des prototypes jamais expérimenté sur l'homme à grande échelle, et les gens servent de cobayes. Ce ne sont pas des vaccins, mais des thérapies géniques dangereuses, leurs effets sur les animaux est connu, il est désastreux.
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