Suite à la conférence de presse des médecins du collectif Coordination Santé Libre dimanche 31 janvier certains médecins des plateaux télévisions se sont empressés de remettre en cause le protocole de traitement précoce présenté.
Des attaques graves et diffamatoires. Pénales ?
Les médecins de Coordination Santé libre répondait ce 6 février par un communiqué de presse ne laissant aucune place au doute :
« Ces attaques médiatiques d’une particulière gravité étant susceptibles de caractériser des infractions pénales pour injures et diffamations publiques, nous nous réservons la possibilité de mettre en œuvre toutes les voies de droit, tant sur le plan civil que pénal, à l’encontre de toutes personnes physiques ou morales afin de réclamer la sanction prévue par la loi devant les juridictions compétentes et d’obtenir réparation du préjudice subi. »
Après l’appel du 9 janvier 2021, la Coordination santé libre s’est à nouveau réunie à Paris le 31 janvier 2021, afin de proposer notamment plusieurs voies thérapeutiques précoces en fonction de l’état clinique des patients et sur des bases documentées (ndlr : dans ce document de 7 pages, on trouve 43 références, le traitement ambulatoire précoce est à destination des médecins et ne saurait être considéré sans un diagnostic préalable du patient).
Cette proposition évolutive est le fruit de travaux réalisés sur la base des données scientifiques publiées et des retours de terrain des professionnels de santé.
Plusieurs articles parus de façon simultanée dans différents médias, pourtant invités à la conférence de presse et n’ayant pas répondu à l’invitation, sont venus attaquer le bien-fondé des propositions, sans qu’aucun débat ne puisse jamais avoir lieu. Les différentes accusations interpellent et nous amènent aux deux précisions suivantes :
- les publications scientifiques montrent un effet significatif des molécules citées dans les conditions et selon les indications d’usages mentionnées dans les communications et les supports produits par la Coordination ;
- les médecins de la Coordination santé libre ont pour seul but de protéger, soigner et traiter. Ce n’est pas une option : c’est une obligation établie par le serment d’Hippocrate et la Déclaration de Genève, obligation qu’aucun corps administratif ne pourra ôter ou altérer.
Les différents articles de presse à charge viennent remettre en doute les travaux de la Coordination, sans que jamais ne soient évoquées les parutions démontrant l’efficacité des protocoles que nous portons à la connaissance du public, ce qui est de nature à tromper le lecteur, en déniant l’intérêt manifeste de ceux-ci.
En outre, certains commentateurs sur les réseaux sociaux se sont arrogé le droit de contester, avec une rare violence, les travaux effectués par la Coordination, n’hésitant pas à recourir à la diffamation. Ces propos sont d’une extrême gravité d’autant plus qu’ils émanent de professionnels de santé.
Des critiques portés par des médecins au comportement « non confraternel, aux pratiques questionnables »
Le Dr Peiffer-Smadja est allé jusqu’à décrire ce traitement de criminel dans un tweet. C’est ce même médecin anti-Raoult, anti-hydroxychloroquine qui a porté une attaque diffamatoire contre le Pr Perronne.
Ce jeune infectiologue qui se décrit comme chef de clinique à l’AP-HP (Hôpitaux de Paris) a aussi participé à une publication questionnée dans un journal à comité de lecture ainsi qu’à une méta analyse contre l’hydroxychloroquine. Cette méta-analyse a fait l’objet de 3 courriers de « remise en cause » (« letter of concern ») à l’éditeur Leonard Lebovici de la revue CMI. FranceSoir en avait publiée une ainsi qu'un article du Collectif Citoyen la décriant le 31 aout 2020. De plus la lettre publiée le 6 novembre 2020 dans la revue CMI n'a pas poussé l’éditeur à remettre en cause la publication originale. Joint à plusieurs reprises l’éditeur n’était pas disponible pour répondre. L’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) par l’intermédiaire de sa directrice de recherche Dominique Costagliola, avait salué le sérieux du travail effectué par ces jeunes carabins. On a vraiment tout ce qu'il faut pour pouvoir juger de la pertinence de ce qui est fait et des résultats." Ajoutant que "quand on a des études avec des biais critiques, on trouve des choses plus favorables, et c'est bien ça le problème". Tout cela allant à l’encontre du traitement précoce bithérapie proposée par le Professeur Raoult.
Suite au tweet de ce médecin, les « dédodeurs de l’info » du Monde se sont empressés d’essayer de vérifier le protocole des médecins de Coordination santé libre en essayant de justifier le message de Dr Peiffer-Smadja au travers d’interview de médecins hospitaliers. L’article de William Audureau du Monde s’apparente plus à une opinion partisane qu’à du journalisme, le rédacteur diplômé d’histoire et de philosophie n’ayant aucune formation scientifique pour apporter une quelconque critique journalistique structurée aux personnes interrogés dans l’article. Sur sa photo de profil twiter on peut lire la phrase "the cake is a lie", le gateau est un mensonge, slogan d'un jeu vidéo pour avertir que le méchant trompait le joueur.
Andureau, en rôle de "père fouettard" dans cet article, désire-t-il tromper le lecteur du site le Monde ?
Nous regrettons que les 43 articles présentés par la Coordination santé libre n’aient été revus en détail afin d’apporter une critique journalistique digne de ce nom, ni de mention de l’étude publiée par le Dr McCullough dans une revue à comité de lecture.
Le Monde, devenant complotiste contre les médecins de ville qui ont soigné en respectant leur serment d’Hippocrate, aurait-il l’intention de contribuer à la désinformation médicale ? Une question fondamentale que devrait se poser leur Directeur de la Publication du Monde.
Le Conseil national de l'ordre des médecins se saisira-t-il des propos non-confraternels susceptibles de caractériser l’infraction de diffamation ou d'injure à l’égard de ses confrères. A suivre.
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