08 février 2021

Présidence US : l’absent


On pourrait se demander pourquoi il est si facile de raconter des histoires à au moins la moitié des habitants de ce pays.

Voici la réponse : parce que nous vivons à une époque où plus rien n’a de sens, et où il n’y aucune conséquence à quoi que ce soit – mais surtout pas de conséquences pour les responsables des choses qui n’ont aucun sens.

Par exemple, l’émeute du 6 janvier au Capitole américain. La coterie des intérêts de l’État profond – politiciens, bureaucrates permanents, contractants de Washington DC, think-tanks influenceurs de K-Street, ONG internationales louches et la plupart des médias d’information – avait besoin de quelque chose qui permettrait de passer outre aux objections à la certification de l’élection. Ils ont obtenu ce dont ils avaient besoin au bon endroit pour que cela se produise, au Congrès lui-même. La procédure d’enquête sur la certification de l’élection a été soigneusement sabotée.

L’émeute a ramené Donald Trump à la vie civile dans une ambiance odieuse, qualifié d’«insurrectionnelle». Cela a permis aux Démocrates de dépeindre leurs opposants comme des «terroristes nationaux» et de fabriquer un récit selon lequel l’Amérique était attaquée par des «suprématistes blancs». Les troupes occupant le centre de Washington depuis l’investiture de Joe Biden sont là pour conforter l’histoire selon laquelle le gouvernement est «assiégé». Les entreprises de la Big Tech [les GAFA] éliminent quiconque écrit ou parle de «fraude électorale». Ensuite, le nouveau régime prépare une législation pour intensifier la surveillance des citoyens américains. Tout a parfaitement fonctionné pour le Parti d’Orwell.

Avons-nous obtenu un compte rendu satisfaisant sur celui qui a dirigé l’incursion à l’intérieur du bâtiment ? Je ne pense pas, même si après trois semaines, vous pensez que le FBI pourrait avoir identifié plusieurs des personnages capturés sur des milliers de vidéos publiées en ligne. Tout le monde connaît le gars au casque à cornes maintenant, Jacob Chansley – alias Jake Angeli – mais avant il était un agitateur de rue très visible à Phoenix, AZ, bien connu du FBI avant le 6 janvier, et il y a des raisons de croire qu’il a joué sur plusieurs tableaux dans ce jeu. L’avocat fédéral de DC, Michael Sherwin, dit qu’ils ont une liste de 400 suspects. Des indices sur leurs affiliations réelles ? Bien sûr que non. Soit dit en passant, les autorités n’ont toujours pas identifié le policier du Capitole qui a abattu Ashli ​​Babbitt. Est-ce un secret d’État ou quoi ?

Y a-t-il une chance qu’Antifa ou BLM soient impliqués sur les lieux ce jour-là ? Comment est-il possible qu’ils renoncent à l’occasion de se mêler à la foule des MAGA et de créer des problèmes à Capitol Hill ? Qu’est-ce qui aurait pu être plus simple ou plus évident ? Tout ce qu’ils avaient à faire était de mettre une casquette rouge [couleur des partisans de Trump]. L’un que nous connaissons avec certitude est John Sullivan, le fondateur d’Insurgence USA, un rejeton de BLM, principalement parce qu’il s’est avéré être une pute exhibitioniste qui est allée sur CNN par la suite, où Anderson Cooper l’a présenté à la nation comme « un activiste gauchiste . » Était-il le seul activiste de gauche en service au Capitole ce jour-là ? D’une manière ou d’une autre, j’en doute.


Le New York Times, porte-parole des Éveillés, fait trois fois plus d’heures supplémentaires pour vendre le récit des suprématistes blancs en vadrouille. Quiconque se trouve à droite des Éveillés est désormais un ennemi de l’État. La dernière fois que j’ai regardé, c’était Antifa et BLM qui saccageaient les rues, incendiaient les tribunaux fédéraux et les postes de police, pillaient des magasins, détruisaient des entreprises et blessaient des policiers – dans le cas de Portland et de Seattle, tout l’été. Les Démocrates ont en quelque sorte omis de les accuser d’être une quelconque menace pour l’intérêt public. La vice-présidente Kamala Harris – alors sénatrice – a mené une campagne pour collecter des fonds pour les cautions des Antifas et des BLM arrêtés lors des émeutes de l’année dernière. Les procureurs de District, Éveillés, ont abandonné les poursuites contre des centaines d’entre eux. Les gouverneurs et les maires se sont assis les bras croisés. Il n’y a eu aucune conséquence pour tout cela.

Quoi qu’il en soit, la droite politique des États-Unis a fait preuve d’une retenue miraculeuse au cours de quatre années de sédition FBI / DOJ / CIA, de tyrannie des entreprises de la Big Tech, de chicanerie de destitution et de calomnies alimentées par la rage de Pelosi et Compagnie, le tout aggravé par des doutes sur les confinements du fait de la Covid-19, culminant dans une élection rongée par la fraude qui n’a fait l’objet d’aucun audit judiciaire approprié.

Dans quelle mesure l’hystérie artificielle actuelle de ces premières semaines du régime «Biden» est-elle conçue pour détourner l’attention de la question de savoir qui dirige réellement Joe Biden ? Je suppose que c’est Barack Obama via Susan Rice, directrice du Conseil de politique intérieure de la Maison Blanche et ancienne conseillère à la sécurité nationale de M. Obama. Je suppose que Mme Rice est au téléphone avec M. Obama tous les matins de bonne heure et pour plus qu’une simple conversation. Elle est sûrement branchée sur le reste du réseau Obama aussi, en fait un gouvernement fantôme, ce qui peut expliquer la fragilité apparente de l’équipage rassemblé autour de Joe Biden. Cela semble fonctionner pour le moment, mais combien de semaines vont s’écouler avant que tout le pays ne se rende compte que M. Biden n’est pas réellement le président ?

James Howard Kunstler

Traduit par  jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone

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