L’Association Séjour Plein Air (ASPA) a accueilli mardi dernier, à la demande de l’État, 115 migrants en provenance de Nantes dans son centre de séjour La Rose des Vents.
La préfecture de Loire-Atlantique à la recherche
d’hébergements temporaires a pris contact avec différents établissements
disponibles ou en manque d’activité du fait de la crise sanitaire. Via
une convention assurant le remboursement des frais de logement et de
restauration, deux établissements, à Préfailles et à Piriac-sur-Mer,
hébergent des migrants en situation précaire. Depuis le premier
confinement, « La Rose des Vents » a financièrement souffert des
fermetures répétées. Malgré les aides mises en place par l’État, sa situation financière voyait rouge quant au paiement des charges de structure
, souligne dans un communiqué la Ville de Piriac. Pour le directeur du centre Pierre Chenot, la
réouverture de La Rose des Vents à l’occasion de cet hébergement
temporaire représente pour l’équipe de l’établissement l’occasion de
reprendre une activité et de pouvoir répondre à leurs créanciers
.
Des tests PCR lundi
Les migrants accueillis dans notre commune résidaient dans
un squat à Nantes. Ils souffraient de l’absence de douches et de repas
réguliers. L’accueil proposé par La Rose des Vents leur permet de
reprendre pied et de retrouver des conditions de vie décentes
. Le maire Jean-Claude Ribault et Pierre Chenot ont demandé à la sous-préfecture de Saint-Nazaire de mettre
en place ce lundi 8 février un test PCR pour chacun des migrants. Ceci
dans le but de limiter les risques de contagion au sein du groupe comme
du personnel encadrant
. Par ailleurs, 5 000 masques fournis par
l’État leur ont été distribués, ainsi qu’un kit d’hygiène sanitaire par
la Ville de Nantes.
«France Horizon» à la logistique
France Horizon gère actuellement près de 3 600 personnes sur
le territoire des Pays de la Loire. L’association a été désignée par
l’État pour accompagner ce groupe de migrants vers des conditions de vie dites normales
. De ce fait, la structure caritative a
accompagné l’évacuation du squat de Nantes afin que tout se passe dans
les meilleures conditions possible pour les migrants. Allégeant ainsi
leur stress quant à leur changement de localisation
, explique la municipalité piriacaise.
Cinq encadrants, à temps plein sont au centre d’accueil piriacais. Leur
but est d’apporter des solutions d’accompagnement social global et, au
cas par cas, de leur trouver une solution d’hébergement pérenne en
attendant que leur dossier puisse être étudié par les instances
compétentes. Les migrants pourront retrouver une stabilité et envisager
un avenir plus serein en étant orientés vers des centres durables, tels
que des CADA (Centres d’Accueil pour Demandeurs d’Asile) ou des HUDA
(Hébergements d’Urgence pour Demandeurs d’Asile), en fonction de leur
situation
.
Et pour rassurer la population et orienter les migrants, la police municipale et la gendarmerie multiplient leurs rondes
, souhaite préciser la Ville de Piriac.
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